Commenttuer un crabe. Placez le crabe vivant dans suffisamment d'eau douce pour couvrir et laisser pendant environ 30 minutes. Le crabe sera essentiellement noyer car il ne peut pas survivre en eau douce. Cela ne veut pas la méthode la plus humaine de tuer le crabe; cependant, il est la méthode la moins invasive. Tourner le crabe sur le dos. Re Abréger les souffrances d'une poule. par tenzor29 Mar 5 Déc 2017 - 18:46. Sujet difficile et très intéressant. Pour les petits animaux j'utilise une méthode conseillé par mon véto : le congélateur. Je mets l'animal (chaton Iltue une poule en direct live ! sans pitié.IP Serveur GMOD : :27015Site : Pourtuer un canard ou une poule sans douleur et ensuite les vider de leur sang, utiliser un couteau bien pointu, appelé aiguillette et piquer juste derrière l’oreille. Tenir l’animal par le bec, en lui maintenant les ailes fermées jusqu’à ce que le sang ait bien coulé et que l’animal ne bouge plus et devienne mou : le canard est mort. Toutefois le particulier qui élève un mouton, une chèvre, un porc, des poules ou des lapins peut abattre lui-même un animal s'il est exclusivement destiné à sa LeRoi de la Poule vous propose deux cuves de mouillage d'une capacité de 80 et de 140 litres. Ces bacs à échauder sont adaptés pour les poulets, les pigeons, les cailles, les perdrix, les pintades, les dindes, le oies et canards. Il est possible de mettre plusieurs volailles en même temps. Le nombre de sujet à plonger en même temps dans NHcnK. Guillaume Erner et son équipe animeront cette émission spéciale depuis le salon de l' intensif provoque des souffrances animales intenses. Comment savoir si les produits d’origines animales que nous consommons ont été produits de manière éthique ? C’est la question que nous nous poserons en direct du salon de l’agriculture. Hervé GuillermMembre du Comité Directeur de la Coordination Rurale, éleveur de porcs bretons, par un système hors-sol, à côté de Carhaix dans le FinistèreLéopoldine CharbonneauxDirectrice de l’ONG CIWF France, qui a pour mission d’encourager les pratiques d’élevage respectueuses du bien-être des animauxMarie-Noëlle OrainSecrétaire générale de la Confédération paysanne, éleveuse de vaches laitière en bio à Châteaubriant en Loire-AtlantiqueChristiane LambertPremière vice-présidente de la FNSEA, éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire 18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 1647 Si jamais un gros problème doit survenir comme un krach financier par exemple, nombre d’entre-nous tenterons de revenir aux sources » et de se nourrir par tous les moyens. Souci nous ne savons pas ou plus comment procéder pour tuer et préparer un poulet par exemple, d’où l’utilité d’un tel sujet qui par la suite, sera accompagné d’autres dans le même style. Dès fois, ce sont les choses les plus simples qui nous font défaut… Comment tuer une poule ? Comment plumer et vider une poule, ou un canard ? Cette connaissance qu’avaient nos ancêtres, nous l’avons peu à peu perdue, dans les rues de nos grandes cités, dans les magasins de nos villes. Même si nous aimons le confort des produits tout prêts, nous devons en tant que survivalistes en famille, nous poser la question comment manger avec une poule ou un canard vivant entre les mains, comment ne pas mourir de faim avec une volaille rigolarde qui s’enfuit. Nous avons appris sur le terrain comment tuer une volaille. Nous vous faisons part sur au travers d’une article mais aussi d’une vidéo, de toutes les étapes pour tuer, plumer et vider une volaille. Demain, vous aussi, vous saurez faire. Renouer avec les connaissances anciennes se nourrir de sa basse-cour Comment en sommes nous arrivé à vouloir retrouver cette connaissance perdue ? voilà une question qui revient souvent dans la bouche de nos interlocuteurs. Je demanderais plutôt comment en sommes nous arrivé à ne plus savoir faire des choses essentielles comme tuer, plumer et vider une volaille ? Il convient de retrouver ces informations qui pourraient nous faire défaut en cas de défaillance des systèmes de distribution alimentaire classique. Trouver le bon interlocuteur dépositaire du savoir ancestral Retrouver l’information pour savoir tuer une poule, un canard, le plumer et le vider n’est pas si simple. Certes, certains diront t’as qu’à demander à ton boucher ». Ouaip… c’est pas trop réaliste lui ne va pas courir après sa volaille, la mettre dans un sac et la tuer sous le porche de sa grange, mais va opérer avec ses outils professionnels dans la blancheur de son laboratoire. Il nous fallait quelqu’un de vrai, quelqu’un pour qui cette connaissance serait naturelle et encore utile et utilisée. Notre professeur a donc été tout trouvé un chasseur, avec une vraie ferme et une superbe basse-cour et la pédagogie en plus. Merci à Monsieur Viard. Comment nous sommes passé à l’acte Cela faisait déjà plusieurs mois que nous en parlions. Après des questions pressantes, nos parents nous avouaient ne pas du tout savoir faire et ne pas être capables de passer à l’acte. Franchement, nous n’avions pas vraiment envie de tuer une poule vous savez que nous mangeons peu de viande, mais nous n’acceptions vraiment pas de simplement ne pas savoir faire. Nous avions entendu mille fois des histoires de services militaires ou de stages commando où l’on laissait s’échapper des poules au milieu de soldats affamés en leur lançant débrouillez vous », avec comme résultat que l’unique personne à manger était un vrai agriculteur qui avait su non seulement attraper sa poule, mais aussi la tuer, la plumer, la vider, faire un feu, la faire cuire et la manger. Les autres avaient tout simplement … jeûné. Puis, un grand reporter nous a contacté. Après questions et investigations, nous lui avons avoué que nous étions perpétuellement en quête de nouvelles connaissances en lien avec le survivalisme familial, nouvelles pour nous mais standard pour les anciens de nos campagnes. Savoir tuer une poule et connaître toutes les étapes pour parvenir à la manger était sur notre liste. Il nous a alors demandé s’il pouvait filmer cette découverte comment nous allions apprendre à tuer un canard, devant sa caméra et celle de Comment tuer un canard, une poule Il faudra commencer par attraper la poule ou le canard, et croyez moi un petit entraînement sportif hebdomadaire ne sera pas de trop. Ensuite, si vous avez à transporter le canard ou la poule, le mieux est de les placer dans un grand sac en toile. Bien sûr, il est préférable de ne pas donner de nom à l’animal pour plus facilement le tuer par la suite. Je n’ai pas pu résister… et notre canne de six mois née en avril, mangée en octobre fut bien vite baptisée Gertrude. Inutile de faire jeûner le canard avant de le tuer. Suspendre l’animal par les pattes, par exemple à un portique extérieur. Pour tuer un canard ou une poule sans douleur et ensuite les vider de leur sang, utiliser un couteau bien pointu, appelé aiguillette et piquer juste derrière l’oreille. Tenir l’animal par le bec, en lui maintenant les ailes fermées jusqu’à ce que le sang ait bien coulé et que l’animal ne bouge plus et devienne mou le canard est mort. Ce fut la fin de Gertrude. Comment tuer, plumer, vider un canard, une poule Comment plumer un canard, une poule Détacher la poule ou le canard, le plonger dans l’eau bouillante pendant tout au plus trois minutes pas plus sous risque de faire cuire la chair. Sortir la volaille de l’eau et arracher plumes et duvet à la main. Ensuite, à l’aide d’un réchaud à gaz, brûler ce qui pourrait rester de petites plumes en passant l’animal au-dessus de la flamme. Comment vider un canard, une poule Faire une incision en partant du bas de l’abdomen jusqu’au sphincter. A la main, retirer les boyaux, faire attention à ne pas percer la poche de fiel sous peine de rendre la viande amer. Le gésier de canard est comestible vous connaissez forcément les délicieuses salade au gésier de canard il vous suffira de retirer le reste de nourriture que l’animal aurait ingurgiter avant votre arrivée et de retirer la peau à l’intérieur du gésier. Continuer à vider l’animal, à la main vous pouvez rentrer plusieurs doigts pour y parvenir. Faire une incision en bas du cou du canard pour retirer l’oesophage, les voies respiratoires. Faire ensuite une autre incision en haut du cou du canard pour retirer ces mêmes conduits il faut tirer très fort pour y parvenir. Retirer les yeux en faisant une incision tournante autour de l’orbite. Couper les pâtes en forçant l’articulation à l’arrière et tournant autour de l’articulation. Vous pouvez garder la tête certains mangent la cervelle, moi je préfère qu’elle soit coupée trop étrange d’ouvrir un frigo sur une tête de canne sans yeux Gertrude m’en veut !… Comment faire cuire un canard, une poule Pour faire cuire une poule, faites simplement comme un poulet rôti. Pour faire cuire un canard déposez simplement votre canard dans un plat allant au four, avec un filet d’huile d’olive et quelques branches de thym. Enfournez à four chaud 160°C pour 1heure15 environ cela dépendra de la taille de votre canard. Arrosez de temps à autres. Les effluves de canard rôti vous avertiront quand votre canard sera prêt. Comment tuer une dinde Pour tuer une dinde, animal beaucoup plus gros qu’une canne de basse-cour, il faut un gros sac de toile. Découpez un trou dans un angle et faites passer la tête de l’animal ses ailes sont coincées dans le sac, elle ne se débattra pas. Procéder ensuite comme indiquer plus haut pour le canard ou la poule. Sachez que tuer une volaille doit se faire en laboratoire, une tolérance demeure uniquement pour les fermes. Ne mangez pas trop souvent de viande et gardez en tête ces informations, non pour votre quotidien d’aujourd’hui mais pour l’éventuel besoin survivaliste de demain. Source+vidéo sur Pour visionner le document, cliquer sur le lien ci-dessous Published by - dans DIVERS Rédigé par , le 19 Feb 2016, à 10 h 15 min Avoir des oeufs frais à la maison, c’est possible. Les labels des oeufs ont tendance à se multiplier, et si vous voulez du bio et du local, il vous faut apprendre les codes. Avec cette astuce, plus besoin de tout cela et une bonne astuce anti-gaspillage. Pourquoi avoir des poules à la maison ? Avoir des poules chez soi offre bon nombre d’avantages et n’est pas très contraignant, à moins de n’être jamais chez soi. Une poule vit en moyenne 5 à 10 ans et n’a pas une santé trop pouvez avoir des oeufs frais, un animal de compagnie original qui entretient votre jardin en tondant » la pelouse et amendant le terrain. Sachez aussi que les poules adorent les insectes parasites, une bonne manière d’abandonner tout produit phytosanitaire que vous utiliseriez encore. C’est aussi une bonne idée anti-gaspillage puisque vos poules pourront se nourrir des restes voir en page 3. Puis-je avoir des poules dans mon jardin ? Bien entendu, il s’agit de vérifier qu’aucune contrainte vous empêche d’avoir des poules. si vous habitez dans un lotissement, vérifier le cahier des charges du lotissement peut-être est-ce interdit. vérifiez en mairie s’il y a un arrêté municipal particulier voire une interdiction parlez-en avec vos voisins directement il ne s’agit pas d’avoir une plainte pour nuisance. Les poules ne sont en principe pas très bruyantes, et vous pouvez toujours proposer quelques oeufs… Page suivante Comment choisir ses poules ? Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup ! consoGlobe vous recommande aussi... Rédigé par Alan Van Brackel Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rédacteur  TUTORIEL. Comment manger des œufs sans maltraiter les gallinacés ? Notre journaliste Iris Petitjean a opté pour les œufs de poules de réforme retraitées. Comparatif. Minute et Fripronil, France, 2018. Photo Iris Petitjean. vertissement Il est très difficile de changer son alimentation, et j’estime que ce n’est pas une démarche à entreprendre si celle-ci convient sanitairement et moralement. Cet article n’est pas voué à vous faire manger des œufs de poules de réforme si vous ne mangez pas d’œufs, ni à vous faire abandonner la viande si vous en mangez encore. Personnellement, je ne mange plus de poisson depuis belle lurette, et j’ai enfin cessé de manger des animaux il y a deux ans. Cependant, mes amis s’étonnent parfois de me voir manger des œufs. Ainsi, je n’ai pas fait une croix sur les protéines animales ? Non. Ainsi, je tolère qu’on maltraite des êtres pour me nourrir ? Non plus. Je me procure des œufs avec la certitude que leurs productrices sont bien traitées, et je m’en passe si je ne peux pas garantir ce bien-être. Un peu de biologie. Tout d’abord, rappelons ce qu’est un œuf de poule. Même si la reproduction des oiseaux est assez différente de celle des mammifères, nous pouvons grossièrement rapprocher la ponte d’un œuf par une poule de l’ovulation humaine. Il s’agit de l’émission d’une cellule reproductrice gamète, qui si elle n’est pas fécondée par un gamète mâle à l’intérieur du corps dans ces deux exemples sera finalement expulsée. Chez les poules l’ovule, fécondé ou non, sort du corps solidement protégé d’une coquille calcaire. Les poules pondent donc de très gros ovules en comparaison, un ovule humain mesure 0,2 mm, mais il s’agit bien d’une seule cellule le jaune forme le noyau, le blanc le cytoplasme. Si la poule n’est jamais en présence d’un coq, on est donc certains qu’il ne se trouvera jamais de potentialité d’embryon dans ses œufs. Les poules comme tout le monde n’ovulent pas en permanence. Une poule peut pondre entre 20 et 300 œufs par an, selon son âge, sa race, son état de santé, son humeur, etc. Au début du printemps à Pâques, les coutumes ont une base environnementale les poules pondent le plus, et en hiver elles ne produisent souvent pas du tout. Et bien sûr, les poules ne pondent pas non plus tout au long de leur vie, d’une dizaine d’années, plus ou moins selon les races. Elles commencent à pondre à partir de 6 mois, et leur fertilité est maximale pendant deux ans, puis diminue jusqu’à se tarir au bout de trois à neuf ans. Un œuf, France, 2018. Photo Iris Petitjean. Productivisme et supermarchés. En admiration devant ces animaux merveilleux qui transforment tous les détritus en un aliment à la forme parfaite, les humains ont cherché à les faire produire encore plus, sans se soucier de leur avis. Aujourd’hui, on entasse ces pauvres volatiles dans des cages à peine assez grandes pour se tenir debout, dans des entrepôts à la chaleur et à la luminosité savamment calculées pour perturber leur système chronobiologique afin qu’il croie que c’est tous les jours Pâques. Au bout de quelques mois, une année tout au plus, leur organisme malmené évidemment n’en peut plus, c’est l’épuisement professionnel et physiologique, et ces poules de batterie cessent de pondre. En général, les industriels s’en séparent à ce moment-là, comprenez les transforment en chair à pâtée pour animaux, pour nuggets, ou autre. Comment savoir d’où viennent les œufs en magasin ? Les œufs vendus dans les magasins sont tous tamponnés d’un code qui permet leur traçabilité. Il vous suffit donc d’ouvrir la boîte et de lire ce qu’il y a d’écrit sur la coquille. Y figure un chiffre qui indique la méthode d’élevage, puis deux lettres indiquant le code du pays FR » pour la France, et enfin une suite de lettres et de chiffres permettant d’individualiser l’exploitation qui a fourni les œufs. C’est donc le premier chiffre qui vous permettra de savoir où vit la poule qui a pondu l’œuf que vous tenez entre les mains 0 élevage en plein air au moins 2,5 m2 de terrain extérieur par poule et alimentation biologique. 1 élevage en plein air au moins 2,5 m2 de terrain extérieur par poule. 2 élevage intensif en intérieur mais sans cage, appelé aussi au sol » max. 9 poules/m². 3 élevage en cage ou en batterie 18 poules/m². Pour des poules cool. Pour vivre dans les meilleures conditions, une poule a entre autres besoin d’espace où se dégourdir les pattes, de terrain où gratter de l’ongle et du bec, et qu’on respecte son humeur. Les deux premières conditions sont certes remplies quand on choisit des œufs pondus en plein air avec le nº 0 ou 1 sur la coquille, mais que se passe-t-il quand l’oiseau ne se sent pas assez en forme pour pondre ? Qu’on l’impose aux travailleurs humains ou aux animaux, le course effrénée à la productivité me révulse tout autant. Les poules doivent pouvoir vivre leur vie quand elles ne produisent pas, ou plus, d’œufs. Or, que deviennent celles trop âgées pour pondre, ou du moins trop vieilles pour pondre régulièrement ? Même en élevage en plein air, les agriculteurs cherchent avant tout à vendre des œufs, et ne nourrissent personne à ne rien faire ». POULES DE RÉFORME SUR LE WEB Avant d’envoyer à l’abattoir toutes ces poules retraitées de la ponte, certains éleveurs les revendent sous l’appellation militaire de poules de réforme », afin de leur permettre de finir leur vie dans un environnement paisible. Sur le marché où je me fournis, l’un des maraîchers s’est constitué un petit cheptel de ces poules à la retraite. Il cherche sur Internet sur Le Bon Coin on trouve tout ! les éleveurs qui se séparent de lots de poules pondeuses, et les installe sur son terrain. Certaines pondent encore, même si ce n’est pas de manière régulière, et d’autres ne pondront plus. Mais toutes gambadent, et sont correctement nourries. Swann et H1N1 dans le jardin, France, 2018. Photo Iris Petitjean. Les poules recyclent la matière organique mieux que n’importe quel broyeur à ordure, et fournissent un excellent amendement azoté. Enfin, c’est ce qui m’intéresse, les quelques œufs sont vendus au marché, pour un prix similaire à celui que je paierais en supermarché pour la production de leurs congénères moins bien traitées. Il est tout à fait possible d’acquérir des poules de réforme, pour leur offrir une retraite calme bien méritée. Le maraîcher à qui j’ai parlé ne récupère que des poules ayant été élevées en plein air, mais sans doute est-il possible de changer la vie d’une poule qui n’a vu que la cage. Les coqs en pâtissent. Vous avez lu jusqu’ici la vie des poules, mais je n’ai pas parlé des coqs. En effet, à leur grand dam, ces derniers ne pondent pas, et donc quelle que soit la méthode d’élevage, respectueuse ou non de la poule, le coq, lui, n’est pas désiré, et reste donc le grand sacrifié de la filière. Dans la majorité des cas, les poussins mâles sont tués dès qu’on parvient à distinguer leur sexe. Le broyage des poussins est un sujet que le grand public commence à rejeter, ouf ! C’est l’une des raisons qui font que beaucoup de personnes arrêtent de manger des œufs. Pour ma part, lorsque je me fournis grâce à des poules de réforme, je sais que leurs frères ont été sacrifiés, plus tôt, avant que je ne puisse avoir mon mot à dire. Si je devais imaginer un monde idéal que je tenterai de le mettre en place dès que possible, il manque juste un peu de terrain !, il s’agirait d’un lieu où poules et coqs gambadent ensemble en plein air. Je trouverais tolérable de manger des œufs potentiellement fécondés. En ramassant l’œuf dès la ponte et en le mettant au frais, on avorte son éventuel développement, il n’y a donc pas de mort de poussin à ce stade. LA QUESTION DES POUSSINS Toutefois, depuis les années 2010 seulement, une méthode de sexage avant même que le poussin ne naisse est développée. Moyennant des dispositifs techniques coûteux, il est désormais possible de distinguer les embryons mâles des embryons femelles moins de dix jours après la ponte. Ces œufs sont retirés de l’incubation, et transformés en aliment pour animaux, mais il n’y a pas de souffrance de poussin, puisqu’il n’y a pas encore de poussin ! En France, seules deux entreprises investissent dans cette technologie Poulehouse qui, à la suite d’un différend avec l’entreprise qui lui permettait de collecter et d’emballer les œufs, est désormais en péril et Cocorette. Cette intervention des humains dans la vie d’autres espèces pose cependant des questions éthiques. Pour suivre les publications de mon journal préféré, je reçois la lettre minimale, chaque 1er mercredi du mois. Bonne nouvelle, c’est gratuit et sans engagement ! Un peu avant les fêtes de fin d’année, Léontine au petit matin traînait un jabot énorme, moyennement mou. Jabot bouché. Léontine 01 2018 Ayant eu déjà dans mes expériences poulesques » des problèmes de capillarose, j’ai traité Capizol mais ça n’est pas passé. Donc le problème venait sans doute d’ailleurs. Après quelques jours d’essais divers pour essayer de déboucher ce jabot, massages, nourriture agrémentée d’huile d’olive pour faciliter les absorptions d’aliments, faire vomir la poule, rien n’y a fait. Je sais que quand le jabot a un souci l’état de la poule décline très rapidement, elle dépérit et meurt de toutes façons si rien n’est fait. Une décision était à prendre….. Jouer les Ponce Pilate » et la laisser mourir en s’étouffant dans ses régurgitations une poule n’a pas de réflexe de vomissement. La tuer, la plumer, la manger…. Pas le truc de la maison. Si c’était le cas d’ailleurs, ce site n’existerait pas. Ensuite ne sachant pas vraiment si elle est infectée ou pas, un peu aléatoire je trouve. Et pour finir je garde un souvenir horrible de la dernière fois, lointaine, où j’ai mangé ou plutôt essayé un animal que j’avais bien connu. C’est pas du tout mon fonctionnement et tant pis si çà dérange les ultra-pragmatiques. Ici même les araignées sont délicatement sorties de la maison mais pas écrasées, alors Léontine….!!!!!!! La faire soigner…. Là aussi beaucoup de questionnements Trouver un vétérinaire capable de soigner les oiseaux, et là, bonne chance. Là aussi mon expérience m’a permis de constater que ce n’est pas aussi simple qu’on le croit. Entre ceux qui pensent que çà ne rapporte pas assez on ne mettra sans doute jamais 800€ pour opérer une poule contrairement à d’autres animaux et ceux qui n’y connaissent rien, bonjour l’aventure !!! Ensuite, ça va me coûter un bras »….. c’est pas le moment !!! s’il y en a un pour ce qui me concerne. Et est-ce que ça vaut la peine..., pour une poule ? Etc…. toutes les questions formatées dans ma petite tête qui vit dans notre société où il existe une hiérarchisation dans la souffrance animale. On soigne son chien et encore, pas tout le monde ! puis son chat. Mais alors une poule, animal qui a surtout une vocation productive, quelle idée !!!! Réflexions à mener rapidement car pendant ce temps-là rien ne s’arrange côté jabot. Une aide à la prise de décision ce n’est pas la première fois que depuis toutes ces années je perds des poules à cause de ça. J’ai besoin de comprendre, enfin, et de savoir si ça peut être traité en préventif. Pour ça, la seule solution c’est de voir un vétérinaire. Bon j’en cherche un, on verra bien. Celui du coin où je vais pour mes bestioles à poils, c’est même pas la peine, la question lui avait déjà été posée il y a longtemps il fait partie du 1er groupe cité plus haut. Allez….internet devrait peut-être m’aider. Je repère ceux qui ne sont pas trop loin de ma campagne. Je tente un appel Non on ne fait pas les oiseaux !!! Un autre appel je vais me renseigner »….espoir. Retour c’est possible, mais qu’est-ce qu’elle a ? » je réponds. je vais me renseigner » Retour, c’est possible je confirme, vous pouvez nous l’amener quand ? » oulalala….tout va vite là d’un coup. Je tente une question subsidiaire presqu’en chuchotant…. combien ca va me coûter ? »…. réponse je vais me renseigner »…..angoisse. Retour avec un devis approximatif. C’est moins horrible que ce que j’imaginais, même si avec ce prix là j’aurais pu me payer la jolie paire de Doc Martens » en soldes dont je rêve depuis pas mal d’années. De toutes façons on s’en fiche je ne les aurai pas, mais Léontine gardera sans doute sa crête !!! A chacune sa Punk attitude » !!. Autre question timide visant à rassurer mes soucis existentiels des fois, être secrétaire vétérinaire et pas que vétérinaire d’ailleurs c’est un sacerdoce Dites moi que vous soignez des poules parfois,…… ou des animaux bizarres çà Léontine aurait pas aimé ? …rassurez moi…..je ne suis pas trop dingue ?? » La dame est gentille, sur ce coup là elle ne me dit pas je vais me renseigner » mais me rassure ils ont soigné une oie il y a quelques temps, une poule aussi pour un problème d’œuf brisé dans le cloaque encore un truc sympa dans le monde des poules, des hamsters, un serpent, et même récemment un tigre du zoo du secteur… Bon ça va, je me sens vaguement normale. Rendez-vous est pris, j’amène mon tas de plumes dans l’après-midi. En route pour le vétérinaire Après un petit trajet nous voilà arrivées. Je tourne la cage pour qu’on ne repère pas trop l’emplumée qui est dedans étrangement docile pour qui connait Léontine, et silencieuse. J’ai encore un peu honte j’avoue. Le Docteur S. arrive et l’examine. Jabot bouché oui, on confirme, félicitations sur la gentillesse …!!! et la beauté du spécimen, même s’ il la trouve maigre. Ben oui…avec un jabot bouché les aliments ne passent plus dans le corps donc normal. La poule meurt de faim et de ses régurgitations, d’où le fait de ne pas laisser traîner la situation. Bon il est décidé que ma cocotte restera là-bas la nuit car il a des urgences à traiter, et sera vidangée » c’est le mot… demain matin. Si ce n’est pas possible il faudra ouvrir le jabot et le vider… Je repose bravement ma question subsidiaire je suis rassurée il n’y presque aucun écart de tarif, et la nuit à l’hôtel est gratuite. Je rentre chez moi en me disant que je vais quand même ENFIN savoir si il y a une autre raison que le fait de se goinfrer pour que les jabots se bouchent parfois. Ça pourra m’éviter un problème récurent, même s’il reste minoritaire. Le lendemain je téléphone et on me dit qu’elle a du être opérée car la seule vidange était insuffisante. Je la récupère le soir en rentrant du travail, encore un peu molle » des suites de l’intervention. Le vétérinaire me montre les photos de ce qu’il a enlevé…un énorme amas d’herbes, plus gros que sa main, qui se sont mises en paquet, des graines mélangées à tout çà, le tout faisant un magnifique bouchon. Je me dis qu’au moins Léontine mange sainement….je positive. Par contre il se peut qu’elle soit infectée par une bactérie, c’est fréquent dans ces cas là, et qui, si elle n’est pas traitée conduira à une récidive et à une probable infection des copines du poulailler. Cette bactérie diminuerait fortement les fonctions digestives des volailles infectées. Donc analyses, et si c’est positif, traitement spécifique pour Léontine et préventif pour les autres minis dindons. Je tiens peut-être mon explication…? On me rend ma poule avec un poitrail prêt à cuire », complètement plumée avec un air de vautour raté, c’est dire ! Pendant une semaine, Léontine est bichonnée. Voir le chapitre Jabot bouché dans les soins particuliers ». Je l’ai mise au chaud à la maison dans une cage, avec sorties sous haute surveillance anti-fientes » plusieurs petits temps dans la journée pour se dégourdir les pattes. En fait, entre son poitrail dégarni et le froid dehors, les repas spéciaux pendant quelques jours, les antibiotiques oraux et ceux par piqûres, on y trouve notre compte toutes les deux. Ça a été l’occasion de bons moments, drôles et tendres. Entre sa découverte de la marche sur carrelage les pattes levées comme pour une balade en raquettes, et puis cette drôle d’herbe rouge que les humains appellent tapis » qui ne se mange pas et donc ne sert à rien, cette envie aussi d’en profiter pour se faire cajoler, grattouiller alors que d’habitude ce n’est pas du tout son genre. Une poule par définition c’est extrêmement curieux, alors dans un nouvel environnement où elle se sent en sécurité….je ne vous dis pas !!!! On se dégourdit les pattes un moment. Jour 2 Le jour 7 après l’intervention, le premier traitement cachets et piqûres est fini. J’ai donc redescendu mon tas de plumes dans le petit poulailler hôpital » pour qu’elle ne soit pas loin de ses copines, et reprenne une vraie » vie de poule tout en étant quand même encore au régime. Elle a bon appétit même si son jabot semble avoir du mal à fonctionner complètement je trouve. J’ai vu aussi tout à l’heure que les tubes de ses plumes étaient ressortis, donc ça repoussera bientôt. Je pense que le retour avec les autres ne sera pas encore cette semaine. Elle est toujours au régime bouillies » et l’herbe doit être encore évitée. En plus j’ai eu les résultats d’analyses aujourd’hui, il sont positifs à la fameuse bactérie dont on parlait, ce qui explique sans doute la difficulté du jabot à fonctionner correctement. Donc il va falloir agir dès lundi où je dois reprendre contact avec le vétérinaire pour avoir un traitement efficace pour elle, et préventif pour ses copines. Après seulement, on pourra dire qu’elle est sortie d’affaire. Je mise sur le fait que Léontine est une coriace.

comment tuer une poule sans souffrance