sidieu est mort,tout est permis - La religion si dieu n'existe pas, tout est permis - Autres sujets.. est-il permis de tout dire - La vérité Citations sur Si Dieu n'existait pas, tout serait-il permis? : Dire oui à tout le monde, c'est comme si on n'existait pas. - Tahar Ben Jelloun Le 'je pense' doit pouvoir accompagner toutes mes
plusprofond de mon intimitĂ©. L'Ă©cart entre la mort d'un autre comme « spectacle » et ma propre mort s'installe ainsi dĂ©finitivement comme une non-coĂŻncidence entre ce que je peux en saisir et ce qu'elle sera en elle-mĂȘme. Si donc ce n'est pas vraiment le moment de la mort qui est redoutĂ©, force est de reconnaĂźtre que nous craignons,
EnrĂ©alitĂ©, si la vie aprĂšs la mort n'existait pas, la croyance en Dieu, elle-mĂȘme, devient hors de propos ou bien, si l'on croit en Dieu, il s'agirait d'un Dieu injuste et indiffĂ©rent: aprĂšs avoir créé l'homme, il se dĂ©sintĂ©resserait du destin de celui-ci. Or Dieu est juste. il punit les tyrans dont les crimes sont innombrables: ceux
Et si la mort n'existait pas " : une vidĂ©o toute rĂ©cente Le sens de la mort Ă reconsidĂ©rer ? Peut-ĂȘtre nous est-il arrivĂ© un jour ou l'autre de songer que, dĂšs le jour de notre naissance, s'est mis en route quelque part, en coulisse, un invisible sablier rĂ©gissant la durĂ©e de notre incarnation, implacable compte Ă rebours dont le fondement et le dĂ©roulement nous Ă©chappent pour l
Etsi le temps n'existait pas ? Un chemin vers une nouvelle physique ? Carlo Rovelli nous raconte son parcours personnel de chercheur et ses interrogations sur la nature de âespace et du temps. RelativitĂ© gĂ©nĂ©rale, mĂ©canique quantique, gravitĂ© quantique, naissance de lâUnivers, destin des trous noirs sont les personnages principaux de
Dece fait, si la Lune n'existait pas, l'inclinaison de la Terre changerait et perturberait le climat, les températures et donc les saisons. Aussi,
kDmesx. 1Louise Ă©tait dans la cour de son nouveau lycĂ©e et regardait. 2Pas de complĂ©ment dâobjet. Elle est lĂ , plantĂ©e dans un coin. 3Seule. 4Elle regarde. Sans voir. 5La tĂȘte lui tourne trop de bruit. Trop de cris. Trop de monde. 6Trop de mouvements autour dâelle. 7 Qui es-tu, toi ? » 8La question a claquĂ© Ă ses oreilles. 9La question sâest refermĂ©e sur elle. Comme un piĂšge. Comme un collet qui se rabat brutalement sur la patte de lâanimal. 10Les dents des mots. 11Des dents ? 12Un couvercle qui se referme. 13Un tombeau qui lâemmure vivante. 14 Qui es-tu, toi ? » 15Le pronom, redoublĂ©. Comme un poids. Si lourd quâil lâempĂȘche de respirer. 16Et le verbe ! Statique. Dâune rĂ©alitĂ© Ă laquelle on ne peut Ă©chapper. Comme une chose dĂ©finie une bonne fois pour toutes. Dont on a fait le tour. Dont plus rien ne changera. 17 Ătre ». Ăa dit une existence palpable. Un rĂ©el dâune opacitĂ© effrayante. Un corps trop prĂ©sent. Trop vivant. Encombrant. 18Un corps, un esprit, dont elle est prisonniĂšre. 19Que voyaient les autres ? 20Elle voulut rĂ©pondre le je » ne venait pas. Ne voulait pas franchir ses lĂšvres. 21Nâexistait pas ? 22Aurait voulu dire, voudrait dire tout simplement Je mâappelle Louise » ? Se sentait paralysĂ©e. Se sent paralysĂ©e. Comment faire venir le je » qui se tient Ă distance, qui refuse dâobĂ©ir, qui fuit loin de sa bouche, loin de ses lĂšvres ? 23Elle sâest raidie sous le poids de la question et de la vision qui en dĂ©coule, celle dâun corps fait de muscles, mais aussi de mucositĂ©s Ă©paisses, de graisses trop abondantes, de matiĂšres diverses et dĂ©goĂ»tantes. 24Il a rĂ©pĂ©tĂ© sa question, mais sous une autre forme 25 Oui, comment tu tâappelles ? » 26Question directe, toute simple. Ne peut toujours pas rĂ©pondre Ă©motion, peur, paralysent. 27Son nom ? 28RepĂšres brouillĂ©s. 29Cherche, voudrait chercher, mais semble nâĂȘtre plus que cerveau figĂ©, sang coagulĂ©. 30Ferme les yeux vomir bientĂŽt. Retient respiration lutter contre nausĂ©e. 31Non. Respirer. Se calmer. Et prĂ©parer lâĂ©preuve, comme chaque rentrĂ©e scolaire devoir dire nom, enseignants le demandent. 32Dire nom. Dire existe. Chercher dans regard dâautrui droit Ă exister. Non. Pire pas seulement lire dedans interdiction vivre. Non. Pas seulement vivre. Interdiction ĂȘtre. 33Ăchapper regard. 34Devenir transparente. RĂȘve impossible. ChimĂšre. 35Rase les murs. 36Ăchapper regard⊠37Plus faut questions ! Et surtout pas question impossible 38 Comment tu tâappelles ? » 39A tout essayĂ© pas manger, vomir, baisser tĂȘte, rentrer Ă©paules⊠40Reste toujours un trop » elle. 41Voudrait ailes. Fuir loin. Loin lĂ -haut. Ailes moirĂ©es sur lesquelles nager. Flotter sur vent doux. 42Voudrait faire pas. Vers jeune homme qui a parlĂ© peut pas. Reste murĂ©e. 43Voudrait faire pas. Muscles refusent dâobĂ©ir. Eux aussi partis. 44Disparus. 45Comment dire nom ? Le sien ? Pourrait ĂȘtre nom dâun autre ? 46Le jeune homme regarde avec gentillesse. On dirait il encourage. 47Lâentend, veut faire effort, pour jeune homme qui attend, mĂąchoires collĂ©es, yeux douloureux, trop de tension, larmes pas loin, gentillesse, danger, finit par balbutier bouillie de mots Ă©pars 48 âŠAppelle⊠Louise⊠Merci ». 49Mais soudain, elle sâarrache, se dĂ©tourne de la question, de la rĂ©ponse pitoyable, elle se lance en oblique, elle court, court vers le portail encore ouvert, comme une gueule bĂ©ante qui lâavait avalĂ©e. DerriĂšre, de lâautre cĂŽtĂ©, la rue, les trottoirs, les maisons. Les mots de lâinconnu arrivent Ă son oreille Ne te sauve pas ! Eh ! Moi, je mâappelle Pierre ! » 50Elle nâentend pas la suite Pierrot pour les amis ! », elle court, court encore alors quâelle a dĂ©jĂ franchi le portail, court sur les trottoirs de la ville, Ă©perdue, Ă©chevelĂ©e, le cĆur cognant Ă rompre. 51Lui, aprĂšs un moment dâhĂ©sitation, a couru derriĂšre elle. 52Elle avait errĂ© longtemps dans la ville, sans fatigue et sans faim, sans mots et sans pensĂ©es, avant de sâasseoir sur un banc du boulevard dâoĂč elle avait perdu son regard dans la transparence bleutĂ©e de la chaĂźne pyrĂ©nĂ©enne. 53Un nuage sâenroulait autour dâun pic ; seule, la cime Ă©mergeait et câĂ©tait comme si elle en coiffait la dentelle vaporeuse. 54Il lui semblait flotter dans un monde fait de puretĂ©, et elle voyait le ciel comme une nappe de cristal oĂč se perdre. Sâoublier. 55Mais quelque chose en elle rĂ©sistait. Oh ! Comment aurait-elle pu oublier son corps ? Ce corps lourd et malhabile et qui avait un nom. 56Un nom pour le corps ? Dire nom, autre attend. Autre demande. Jeune homme, professeurs⊠57Ăchapper Ă lâĂ©crasement. Se relever, vite, avant que pensĂ©es envahissent. Se relever. Fuir. Fuir ! Que le vent emporte les mots ! Que la course balaie les pensĂ©es ! Feuilles mortes tourbillonnantes, dispersĂ©es au large ! Loin ! TrĂšs loin. Le plus loin dâelle. ExilĂ©es. OubliĂ©es⊠58Elle reprit sa course aveugle et câĂ©tait comme si un rideau lâenveloppait, lâempĂȘchant de voir et dâentendre. 59Un peu plus tard, pourtant, son Ă©lan fut stoppĂ© net un petit enfant surgissait dâun immeuble⊠Et ce fut comme si le rideau Ă©tait tombĂ© elle vit dâabord le chapeau vert, surmontĂ© dâune petite plume qui palpitait doucement, puis la chemise et le short dont les bords avaient Ă©tĂ© maladroitement effrangĂ©s, Ă©voquant le costume de Robin des Bois. Enfin, elle vit lâenfant quel Ăąge pouvait-il avoir ? Deux ou trois ans peut-ĂȘtre⊠Il sautillait avec une lĂ©gĂšretĂ© aĂ©rienne, indiffĂ©rent aux regards, tout au bonheur de danser, Ă lâallĂ©gresse de la journĂ©e et il y avait une telle libertĂ©, une telle grĂące dans ses mouvements quâelle eut pour lui une sorte de gratitude teintĂ©e dâenvie. Elle sâarrĂȘta pour le regarder. 60La mĂšre a vu le ravissement de lâinconnue ; elle a pris lâenfant par la main 61 Dis Ă la Demoiselle comment tu tâappelles ! » 62Et le petit danseur, toujours virevoltant, lança le nom comme un ballon joyeux 63 Lui ! Moi est Lui ! » 64Sa mĂšre se mit Ă rire, lâattrapa au vol et lâembrassa avec une fougue, une tendresse Ă©merveillĂ©es, puis, sâadressant Ă Louise 65 Oh ! Il ne sait pas encore trĂšs bien parler ! Mais il est si petit ! » 66FrappĂ©e de stupeur, Louise les regarda sâĂ©loigner, lâenfant maintenant accrochĂ© Ă la main de la mĂšre ainsi donc, câĂ©tait Lui⊠Elle-mĂȘme, petite, prononçait Luise et sa mĂšre, qui trouvait cela adorable, avait gardĂ© lâhabitude de lâappeler ainsi⊠67Le cĆur serrĂ©, elle revit la photo, sur la commode, dans la chambre de ses parents, et mĂȘme sâils nâen avaient jamais parlĂ©, elle avait toujours su que câĂ©tait son frĂšre aĂźnĂ©, mort tout petit avant mĂȘme sa naissance. 68Elle entendit ces mots quâils se disaient devant elle, comme si elle nâentendait pas, ou ne pouvait comprendre, Ă chacun de ses anniversaires 69 Lui, il aurait maintenant⊠», Comme il serait grand, sâil avait pu vivre, lui ! » et autres phrases qui disaient sans le dire un secret quâelle connaissait sans le connaĂźtre. 70Lui, lâautre, lâenfant bien aimĂ©, mort trop tĂŽt, si tĂŽt quâil Ă©tait restĂ© lâAdorable Ă tout jamais⊠71Elle ne pouvait rivaliser. 72De Lui Ă Luise, et de Luise Ă Lui, le chemin Ă©tait trop raide. Impraticable. 73Elle repartit de nouveau, dâune allure moins rapide, moins dĂ©sordonnĂ©e et bientĂŽt elle arriva dans les rues de son ancien quartier, lĂ oĂč le ruisseau, lâOusse, coulait doucement, donnant des airs de campagne Ă cette partie de la ville. Elle sâattarda sur un banc, dans le square oĂč elle jouait, enfant. 74Un couple de vieilles personnes passa devant elle. Lui, les cheveux blancs, la pipe Ă la bouche, elle, les cheveux en chignon relĂąchĂ© dâoĂč sâĂ©chappaient des mĂšches poivre et sel. 75Elle les regarda qui sâĂ©loignaient lentement, agrippĂ©s Ă leurs cannes, fragiles, si fragiles⊠76Ă la sortie des Ă©coles, des enfants jouĂšrent non loin, glissant du toboggan, courant et criant. Un ballon vint atterrir Ă ses pieds. Elle le renvoya machinalement. 77Le soir arriva, sans quâelle sâen fĂ»t aperçue. La lune Ă©tait venue, ronde et jaune. 78Elle se leva dans un effort de tout son corps. 79Elle remonta la rue vers le Jardin Anglais qui nâĂ©tait pas fermĂ©. Elle Ă©tait seule. Elle sâenfonça dans le dĂ©dale des chemins qui sâembroussaillaient. 80Au travers du grillage et des arbres, elle aperçut le théùtre de verdure. Quelque temps, elle Ă©pia les jeux de lumiĂšre et dâombre sur la scĂšne et les gradins les nuages cachaient parfois la lune. 81Elle sâarrĂȘta en haut des gradins. Le théùtre Ă©tait envahi par les herbes et les ronces la scĂšne, arrondie vers chaque cĂŽtĂ©, Ă©tait bordĂ©e de taillis Ă©pais et les arbres, autour, faisaient comme un Ă©crin qui protĂ©geait de lâextĂ©rieur. 82De la gauche de la scĂšne, apparut une silhouette blanche qui semblait flotter au grĂ© de lâair. NimbĂ©e du clair de lune, telle une chĂšvre follette, elle dansait et gambadait et câĂ©tait comme si elle ne touchait pas terre, comme si elle voletait, libre et lĂ©gĂšre, et, dans la nuit Ă©clairĂ©e des Ă©toiles et de lâastre jaune et rond, câĂ©tait comme irrĂ©el, comme une fĂ©erie de beautĂ© enchantĂ©e. La jeune fille, lĂ haut, sur les gradins, se tenait immobile, dans lâenchantement de la lumiĂšre et de cette ombre blanche qui sây profilait, danseur immatĂ©riel au visage et aux mains de cĂ©ruse. 83Pierrot lunaire. 84Il avait fait le tour de la scĂšne, virevoltant, sâĂ©vanouissant lorsquâun nuage cachait la lune, rĂ©apparaissant comme un elfe joueur, un farfadet Ă la grĂące lĂ©gĂšre et vive et joyeuse Ă la fois. Si joyeuse, en vĂ©ritĂ© ! 85Elle le vit qui marquait lâarrĂȘt au milieu de la scĂšne, effectuait un entrechat, arrondissait les bras au-dessus de sa tĂȘte quâil ployait, lâabaissant peu Ă peu, dans un lent mouvement rĂȘveur qui semblait ne pas devoir finir mais qui accompagnait une rĂ©vĂ©rence presque cĂ©rĂ©monieuse, buste inclinĂ©, genoux pliĂ©s â et le visage blanc qui se noyait dans lâarrondi de la pose. 86Un chant se leva alors, comme venu du cĆur de la scĂšne, du cĆur de la silhouette qui sâĂ©tait redressĂ©e et tendait les bras vers les gradins, un chant dâespoir et dâappel dĂ©licat, une ligne mĂ©lodique qui montait dans la nuit vers la lune accrochĂ©e tout lĂ -haut, jaune et orange Ă la fois. 87Louise sâĂ©tait levĂ©e et, penchĂ©e vers la scĂšne, vers le Pierrot Lunaire qui la saluait avec tant de grĂące limpide, elle battait des mains, mais silencieusement, comme une enfant, une enfant intimidĂ©e et qui nâose faire de bruit. 88Et lorsquâil lui fit signe de le rejoindre, elle sâĂ©tonna Ă peine elle descendit vers lui, avec une timiditĂ© et une gaucherie qui dĂ©mentaient lâimpression quâelle avait par moments, que son corps se dĂ©liait et que la grĂące, la lĂ©gĂšretĂ© du danseur venaient Ă elle, lâenveloppaient dâune dentelle vaporeuse quâil lui semblait reconnaĂźtre, mais câĂ©tait si confus ! 89Elle descendait vers lui qui chantait dans la lumiĂšre de cette nuit miraculeuse et lorsquâelle fut arrivĂ©e sur la scĂšne, il lui prit la main et lui dit doucement 90 Je mâappelle Pierre â Pierrot pour les amis. Et toi ? » 91Elle eut une hĂ©sitation quâelle voulut vaincre aussitĂŽt attention, ne pas laisser la peur sâinsinuer, tenir le plus loin possible les vieilles obsessions, passer outre. Passer outre ! 92Et elle rĂ©pondit, presque naturellement 93 Je mâappelle Louise. » 94A-t-elle dit Louise ? Ou Luise ? Elle ne sait pas. Car, dans le trouble qui lâa envahie, elle nâa pu sâentendre⊠Mais elle le voit qui lui prend la main, la lĂšve vert lâastre mort et brillant, et elle entend sa voix, teintĂ©e dâun humour tendre et lĂ©ger, qui lui dit 95 Luise⊠La lumiĂšre⊠Oh uui !⊠Cette obscure clartĂ© qui tombe des Ă©toiles⊠»
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Lâinvasion de lâUkraine par les Russes en 2022 est, comme le fut celle de lIrak par les AmĂ©ricains en 2003, une invitation Ă repenser la libertĂ©. Il faut sans cesse repenser la libertĂ©. On pourrait mĂȘme dire quâelle consiste avant tout Ă se repenser elle-mĂȘme. Se repenser pour se reconquĂ©rir car elle est toujours menacĂ©e dâextinction. Suite Ă lâinvasion de lâUkraine, on a entendu mille fois cette pathĂ©tique question comment une telle horreur est-elle possible en 2022? Le 3 mars, le prĂ©sident de lâUkraine, Volodymyr Zelensky, lâa reprise Ă son compte sur un ton qui tirait les larmes. Cette invocation, car il sâagit bien dâune invocation, brise le cĆur parce quâelle sâadresse non Ă des personnes, divines ou humaines, mais Ă une idĂ©e abstraite appelĂ©e sens de lâhistoire » ou progrĂšs. Cette idĂ©e, apparue au siĂšcle des LumiĂšres, est la promesse de perfection que lâhomme sâest faite Ă lui-mĂȘme en tournant le dos Ă Dieu pour prendre les commandes de sa destinĂ©e. Elle a pĂ©nĂ©trĂ© les mentalitĂ©s Ă un point tel que tous, modernes et post-modernes, semblent prĂ©sumer que le mal est en voie de disparition dans le monde, que chaque jour qui passe est un barreau dans lâĂ©chelle vers la perfection, que lâhistoire est un ascenseur quâon supplie, en cas de panne, de reprendre sa montĂ©e vers le septiĂšme ciel. PlutĂŽt que de nous enliser dans cette pensĂ©e magique, nous aurions intĂ©rĂȘt Ă rĂ©flĂ©chir sur le sens du mal, ce Ă quoi nous invitent ces civils ukrainiens devenant soldats en quelques jours, avec un courage rappelant celui de tant de rĂ©sistants du passĂ©. Câest le contact brutal avec le mal qui rend ces faibles humains capables dâun tel hĂ©roĂŻsme. Si le mal nâexistait pas, tout irait pour le mieux, mais dans ce meilleur des mondes, notre autonomie se limiterait au choix superficiel entre des objets et des projets ; nous nâaurions pas ce don suprĂȘme, mĂ©ritant pleinement le nom de libertĂ©, de choisir entre le bien et le mal. Nous nâaurions que des prĂ©fĂ©rences, point dâengagements profonds et durables pouvant aller jusquâau sacrifice de notre vie pour des ĂȘtres et des pays aimĂ©s. Les chemins vers cette libertĂ© profonde varient selon les cultures, Voici celui que mâindiquent mes racines chrĂ©tiennes la perfection nâest pas de ce monde. La nature, par Dieu créée, est imparfaite, mais elle comporte assez de vie, de bien et de beautĂ© pour que, usant de sa libertĂ© et misant sur la grĂące, lâhomme sâoriente vers une perfection intĂ©rieure baignant dans le mystĂšre et aurĂ©olĂ©e dâĂ©ternitĂ©, Vue sous cet angle, la libertĂ© est le sens du mal, vĂ©ritĂ© quâon hĂ©site Ă reconnaĂźtre tant on peut craindre quâelle serve Ă justifier la complicitĂ© avec le mal. Composer avec le mal et en ĂȘtre complice sont heureusement deux choses bien diffĂ©rentes. Le meilleur usage de la libertĂ© est de combattre le mal, en soi et hors de soi, sans exiger ni mĂȘme rĂȘver de lâĂ©radiquer, mais en dĂ©sirant lâĂ©nergie spirituelle requise pour nous engager rĂ©ellement dans la voie de notre idĂ©al. En prĂ©fĂ©rant le plus grand des risques Ă leur asservissement, les civils ukrainiens nous rappellent aussi que la libertĂ© est fille de la mort, ce dont tĂ©moignent les cimetiĂšres militaires, si vite oubliĂ©s; oubliĂ© aussi le souvenir de tous les vaincus qui ont prĂ©fĂ©rĂ© le suicide au dĂ©shonneur, de tous les esclaves qui ont pris le risque de la rĂ©volte, de tous les croyants qui nâont pas trahi leur Dieu quand on les sommait de le faire, de tous les savants qui ont prĂ©fĂ©rĂ© la vĂ©ritĂ© Ă lâopinion du plus fort, de Socrate, de SĂ©nĂšque et de tous ceux qui comme eux ont suivi des principes plus chers Ă leurs yeux que leur propre vie. Cette libertĂ© profonde suppose lâexistence dâune seconde dimension, spirituelle, dans lâĂȘtre humain, elle peut aussi prendre appui sur lâespĂ©rance dâune autre vie aprĂšs la mort. On se prend Ă prĂ©sumer que ces conditions existent encore en Ukraine. Elles sont presque partout menacĂ©es par la montĂ©e du matĂ©rialisme et de lâunidimensionnalitĂ©. Dans ce contexte, le mal, y compris la maladie, le malheur et la mort peut-il encore avoir un sens? Est-il encore possible de composer avec lui, de se limiter au moindre mal dans lâaction? Ou ne reste-t-il plus quâĂ mener contre lui une guerre totale, avec des mobiles associĂ©s Ă des utopies promettant le paradis sur terre ? Le combat contre le mal devient alors une menace pour la libertĂ©. Les conversions au bien ne pouvant venir de la vie intĂ©rieure, qui nâexiste plus, le progrĂšs escomptĂ© nĂ©cessite un contrĂŽle et une surveillance sans cesse accrus, scĂ©nario dont Orwell 1984 et Huxley Le meilleur des mondesont fait une analyse donnant Ă entendre que lâhomme rĂ©duit Ă ses seuls moyens ne peut sâamĂ©liorer quâen renonçant Ă sa libertĂ©, une libertĂ© que les sciences humaines, au mĂȘme moment, ont prĂ©sentĂ©e comme une illusion. Relire Beyond Freedom and Dignity et Walden Two Dans ce scĂ©nario, le mĂ©canique, sous toutes ses formes, y compris la forme administrative, se substitue au vivant pour une raison trĂšs simple les machines, alliages de raison dĂ©sincarnĂ©e et de minĂ©ral, peuvent ĂȘtre portĂ©es Ă un trĂšs haut degrĂ© de perfection. Elles sâĂ©lĂšvent ainsi au-dessus du couple mal-libertĂ© qui caractĂ©rise le vivant et suit sa hiĂ©rarchie. Il nây a ni mal ni libertĂ© dans la matiĂšre inanimĂ©e. Ă la vision spiritualiste du monde Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment se substitue alors cette vision transhumaniste la perfection sera de ce monde, mais par le moyen de la seule chose que lâhomme dieu sait faire mieux que le CrĂ©ateur des machines, auxquelles il ne peut que ressembler de plus en plus. On voit par lĂ que la minĂ©ralisation de la terre nâest pas seulement un problĂšme environnemental mais aussi une atteinte Ă la libertĂ©.
Depuis des sieÌcles, la science nâa eu de cesse de tenter dâexplorer et de deÌcrire tous les pheÌnomeÌnes pouvant lâeÌtre. On pourrait donc penser aujourdâhui que le monde qui nous entoure nâa pratiquement plus aucun secret pour elle. Câest faux ! de nombreux mysteÌres persistent. Nous pouvons obtenir des reÌponses rationnelles sur des pheÌnomeÌnes perceptibles mais quâen est-il des expeÌriences que lâon vit soudainement, des sensations que lâon ressent, des choses que lâon voit sous une forme particulieÌre ? Est-ce le fruit de notre imagination ? Est-ce lieÌ aÌ un monde paralleÌle ? Dâailleurs, comment parvenons-nous aÌ nous poser ces questions ? En effet, lâexploration scientifique de la conscience nâen est quâaÌ ses balbutiements. Plonger dans lâinconnu nous permettrait-il de comprendre les phases cacheÌes de cet iceberg quâest la conscience et de comprendre lâaspect pheÌnomeÌnologique de celle-ci ? Autrefois, les scientifiques pensaient que la conscience variait entre deux eÌtats distincts, lâun actif et lâautre inactif. Soit le patient eÌtait conscient soit il eÌtait inconscient. Au fil du temps, les recherches meneÌes dans le cadre des avanceÌes neuroscientifiques ont permis de deÌmontrer que des patients, meÌme dans un eÌtat veÌgeÌtatif, pouvaient reÌpondre aÌ certains stimuli, ce qui deÌcreÌdibilise les preÌceÌdentes affirmations. Toujours dans ces eÌvolutions scientifiques, nous avons le neurologue belge Steven Laureys et son eÌquipe du CHU de lieÌge qui ont meneÌ une eÌtude sur lâutilisation dâune nouvelle meÌthode dâimagerie meÌdicale le PET-scan. Les reÌsultats, publieÌs dans la Revue scientifique The Lancet, suggeÌrent que cette meÌthode permettrait de deÌceler de manieÌre preÌcise le degreÌ de conscience chez un patient inconscient. De ce fait, les reÌsultats peuvent apporter une explication rationnelle aÌ certaines expeÌriences telles que lâexpeÌrience de mort imminente ou encore le syndrome dâenfermement. Cependant, aÌ dater dâaujourdâhui, ces pistes ne sont pas encore optimales compte tenu de la complexiteÌ de la conscience mais aussi de son immateÌrialiteÌ. De plus, on lâassimile souvent aÌ la notion eÌsoteÌrique dâaÌme ce qui nâaide pas sa deÌfinition. Mais nous nous questionnons tout de meÌme sur sa nature est-il possible que la conscience soit en reÌaliteÌ un synonyme de lâaÌme ? Il sâagit-laÌ dâun questionne- ment de plusieurs milleÌnaires qui a inteÌresseÌ plusieurs auteurs philosophiques tels que Platon ou encore ReneÌ Descartes, mais eÌgalement de nombreux scientifiques. Aujourdâhui, la conscience est devenue un veÌritable sujet dâeÌtude. Elle est au carrefour de diverses disciplines, allant du scientifique au spirituel. Les chercheurs anglo-saxons consideÌrent que la conscience, dite consciousness, est un concept aÌ multiples facettes et posseÌde deux dimensions lâarousal et lâawareness. Lâarousal est deÌfini comme eÌtant lâeÌtat psychologique et physiologique dâeÌveil. Ainsi, il nous permet de reÌguler la conscience mais aussi de traiter lâin- formation. De plus, il permettrait de motiver certains comportements dits primaires tels que se nourrir, se mouvoir ou encore fuir face aÌ un danger. Lâawareness est quant aÌ lui deÌcrit en psychotheÌrapie comme eÌtant la conscience de soi et de lâenvironnement tenant compte de lâexpeÌrience du corps et des eÌmotions ressenties. De ce fait, il nous permet de percevoir, ressentir et identifier les eÌveÌnements qui nous entourent. Ainsi, aÌ titre dâexemple, pour une personne dans un eÌtat de conscience dite normale, les deux dimensions de la conscience sont preÌsentes tandis que dans le cas dâun eÌtat veÌgeÌtatif, seulement lâawareness est preÌsent. En neurologie, on se focalise sur le sieÌge de la conscience. On consideÌre quâune leÌsion au niveau du tronc ceÌreÌbral, centre du systeÌme nerveux, entrainerait un dysfonctionnement. On parle alors de conscience alteÌreÌe. Le syndrome dâenfermement illustre bien cette description. Le locked-in syndrome est un eÌtat neurologique dans lequel le patient est eÌveilleÌ et pleinement conscient. Les fonctions cognitives sont intactes. Ainsi, les deux dimensions de la conscience arousal et awareness sont preÌserveÌes. Cependant, le patient ne peut ni parler, ni bouger. Il est paralyseÌ et son corps devient sa prison. Ce pheÌnomeÌne reÌsulte majoritairement dâun accident vasculaire ceÌreÌbral AVC deÌtruisant une partie du tronc ceÌreÌbral. La reÌcupeÌration se fait treÌs lentement et les capaciteÌs motrices sont rarement reÌcupeÌreÌes dans leur totaliteÌ. De nombreux livres ont eÌteÌ eÌcrits aÌ ce sujet notamment celui de Jean-Dominique Bauby, intituleÌ Le Scaphandre et le Papillon. Les personnes ayant eÌteÌ victime du Locked-in syndrome deÌcrivent cette expeÌrience comme traumatisante. Dans la plupart des cas, le corps est deÌfini par les patients comme eÌtant un fardeau, une cage ou encore une prison. Ils se sentent comme emmureÌs dans leur propre corps mais aussi treÌs seuls. Certains teÌmoignages comme celui de Caroline, jeune eÌtudiante victime de LIS, nous explique que le fait de ne pas pouvoir communiquer avec lâexteÌrieur renforce cette solitude. De plus, au fil des jours, ils se sentent de plus en plus petit dans leur corps et certains parviennent aÌ se voir hors de leur corps. Article de Dounia Boussetta
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et si la mort n existait pas