Connectezvous à votre compte : votre nom d'utilisateur. C’est l’occasion pour le Gabon de démontrer la qualité de son expertise en matière de séisme. Les Marocains ont ressenti, dimanche 16 février courant, des secousses telluriques qui ont provoqué une grande panique dans plusieurs villes. En effet, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,5 avait secoué
Laterre a tremblé mardi dans le Nord du royaume du Maroc Une secousse tellurique d’une magnitude de 2,9 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée mardi dans
Dutremblement de terre! Dans la ville d’Agadir. Les maisons sont des barques. Surgies des décombres. Splendides, solides et magnifiques. Devenues terrestres. Elles jettent l’ancre. Et deviennent sédentaires. Voisines de la mer. Elles admirent l’horizon. Du matin au couchant. Elles n’ont plus peur. Du tremblement de terre! Dans la
Untremblement de terre d'une magnitude de 5,4 sur l'échelle de Richter a incité des dizaines d'habitants du gouvernorat d'Al Hoceima Les populations de la région du Rif au Maroc ont vécu des moments difficiles ces derniers jours, en raison des fréquents des tremblements de terre enregistrés par les gouvernorats d'Al Hoceima et de Driouch.
Dela fière forteresse, il ne reste plus aujourd'hui qu'une longue muraille restaurée à l'identique, après le tremblement de terre ; l'intérieur n'est plus qu'un terrain inconstructible. Mais la vue demeure exceptionnelle sur la baie d'Agadir. Le petit café construit contre la muraille qui attirait les promeneurs et les touristes est maintenant désaffecté. Il offrait l'occasion aux
Ravagéepar un tremblement de terre en 1960, la ville a été entièrement reconstruite. C'est aujourd'hui l'une des plus grandes stations balnéaires du Maroc où les touristes viennent nombreux, attirés par un climat exceptionnellement doux tout au long de l'année. D’autres édifices font la renommée de la ville notamment le port de pêche considéré comme le 1er port
BtqCjWu. Il y a peu de risques de dommages à terre sur l’île de Sumatra. © Crédit photo Capture Google Maps Par avec AFPPublié le 23/08/2022 à 17h41Mis à jour le 23/08/2022 à 19h37 C’est la côte sud de l’île de Sumatra, en Indonésie qui a été touchée ce mardi par un tremblement de terre Un tremblement de terre d’une magnitude 6 a eu lieu mardi au large de la partie méridionale de Sumatra, dans l’ouest de l’Indonésie, a annoncé l’Institut sismologique américain USGS. L’épicentre du séisme, qui s’est produit à 16 h 30 heure française, est situé à une faible profondeur et à près de 50 km des côtes des provinces de Bengkulu, Sumatra du Sud et Lampung, toutes situées dans le sud de cette grande île. Des habitants de ces deux premières provinces ont fui leur logement, selon les médias locaux et des témoins. Toutefois, aucune victime ou aucun dégât n’ont pour le moment été signalés par les autorités et aucune alerte au tsunami n’a été émise. Mais l’Agence indonésienne de météorologie et de géophysique BKMG a recommandé à la population de faire attention aux éventuelles répliques ». Elle a précisé que l’épicentre du séisme se trouvait à environ 64 kilomètres de la partie méridionale de est située sur la ceinture de feu » du Pacifique, ce qui lui vaut d’être la proie de fréquents tremblements de terre. Le dernier séisme majeur qui a touché ce pays remonte à mars de magnitude 6,7, il a touché la côte occidentale de Sumatra. Il avait été suivi d’une série de fortes répliques. Le mois précédent, un tremblement de terre de magnitude 6,2 avait frappé la partie nord de cette île, y faisant au moins huit morts et des dizaines de blessés. Il avait notamment causé des dégâts à des maisons et à des mosquées
Début de semaine intense à Agadir. La ville a en effet été le théâtre d’un tremblement de terre. La secousse, dont l’épicentre est à Aït Amira à Chtouka Aït Baha, a été très nettement ressentie le matin vers 7h44. De magnitude 4,5 sur l’échelle de Richter, elle a duré exactement 3 secondes, nous indique-t-on à la Wilaya de la région Souss Massa. Le 19 Février 2017 Source Web Par L’économiste Tourisme Faire un safari au Maroc ? Bientôt possible ! Dans quelques mois, la région d’Agadir ajoutera à son offre d’attractions touristiques un nouveau parc où les visiteurs pourront observer des lions comme... La régionalisation avancée à l’épreuve des disparités régionales Un potentiel économique considérable mais accaparé par quatre régions seulement L’examen de la répartition sectorielle de la valeur ajoutée d’une r... Le Plan d'accélération industrielle sera décliné dans les régions, à commencer par le Souss Ma emplois seront créés dans le Souss Massa qui deviendra une plateforme de transformation de produits agricoles pour le Maroc et l'Afrique. Le Roi Mo... Agadir l’acquisition de la Medina quintuple le capital de la SDR Tourisme La Société de Développement Régional SDR tourisme de la région Souss-Massa précédera à l’augmentation de son capital. Cette décision sera soumis... Maroc_Souss_Massa Petite bouffée d’oxygène pour les entreprises Le Conseil de la région Souss-Massa a consacré un budget de 20 millions DH pour appuyer la création d'entreprises et soutenir celles impactées par la cr... Élections du CRT d’Agadir Guy Marrache fait cavalier seul Le Conseil régional du tourisme d’Agadir devra élire dans quelques jours son nouveau président lors d'une assemblée générale ordinaire élective. Gu... Le Roi Mohammed VI lancera d'Agadir l'implémentation régionale du Plan d'accélération industriel La ville d’Agadir va connaître au cours des prochains jours, un grand événement le lancement de l’implémentation régionale du Plan d’accélération ... Souss-Massa. L’étude de construction des circuits touristiques adjugée L’étude de construction des circuits touristiques dans la région Souss-Massa sur une longueur de 12,10 km a été confiée à l’entreprise Premium Proj... MAROC_Agadir la Covid-19 ramène le tourisme 40 ans en arrière Côté recettes, sur 6 MMDH de chiffre d’affaires annuel générés par la première station balnéaire du royaume, la destination a perdu plus de 4,35 MMDH, ... Agadir La pollinisation des abeilles pour appuyer le développement agricole durable Un forum organisé par l’Agence de développement agricole Ce forum vise à mieux connaître l’état des populations des insectes pollinisateurs et à é... ?Nouveau logo de la ville d’Agadir une œuvre signée Mohamed Melehi et une vaine polémique Le célèbre artiste peintre Mohamed Melehi a signé la nouvelle charte graphique de la ville d'Agadir. Le logo dessiné par ses soins et dévoilé vendredi... Tourisme La destination Agadir sur sa lancée Les nuitées sont passées de en 2017 à en 2018 En corrélation avec les arrivées, les nuitées sont passées de en décembre 2...
L’épicentre de cette secousse, indique le Centre national pour la recherche scientifique et technique CNRST de Rabat, se situe à 400 km au large des côtes ouest marocaines. A 11h30 on n’avait enregistré aucune victime ni aucun secousse, selon plusieurs témoignages recueillis à chaud, a surtout provoqué un petit mouvement de panique. Pris de peur, plusieurs fonctionnaires et employés ont déserté quelques minutes leurs lieux de travail. Certains établissements scolaires ont préféré sortir les élèves dans la cour de récréation en attendant le retour des parents à midi.
Le calme avant la tempête. Longtemps présenté comme un pôle de stabilité au Maghreb, le Maroc s’apprête à découvrir les affres de la crise politique. Pour contrer l’émergence de nouveaux acteurs, les grands partis politiques marocains revoient leurs alliances et leurs stratégies. À l’horizon un rapprochement improbable et dangereux entre royalistes et islamistes. La pérennité avec laquelle le royaume chérifien a traversé les différents bouleversements du monde musulman ces dernières années, des printemps arabes à la montée de l’Islamisme, a dessiné l’image d’un Maroc aux institutions politiques solides. Une image en trompe l’œil, quand on observe de près le jeu partisan qui se trame actuellement en coulisse, entre Marrakech, Rabat et les plaques tectoniques du monde politique marocain se sont mises à se mouvoir de manière inattendue, avec un risque accru de tremblement de terre. Le 10 février dernier, le Parti authenticité et modernité PAM élisait son nouveau secrétaire général, Abdellatif Ouahbi. La victoire d’un homme et de son courant, ouvertement favorables à une réconciliation et un rapprochement avec l’ennemi héréditaire, les islamistes du PJD. Un virage à 180 degrés pour une organisation créée en 2008 pour rassembler les différentes organisations partisanes favorables à l’institution royale et hostiles à la montée en puissance des retournement d’alliance » qui s’est fait dans la douleur, à l’issue d’un congrès houleux marqué par des tensions entre les différents courants du parti. Du côté du PJD, c’est le même son de cloche, et l’adversaire d’hier est devenu soudainement un allié potentiel en octobre dernier, l’élection de la Présidente PAM de la région de Tanger avec les voix du PJD avait déjà fait l’effet d’un petit big bang un PAM rural, libéral, défenseur des institutions et un PJD urbain, conservateur et contestataire, l’opposition de ces deux partis structurait jusqu’ici la vie politique marocaine. Ce rapprochement ne doit pourtant rien au faut que tout change pour que rien ne change Si nous voulons que tout reste tel quel, il faut que tout change » déclarait Tancrède dans Le Guépard de Visconti. Dans une Sicile bousculée par la révolution garibaldiste, le jeune aristocrate choisit la révolution… pour ne pas la également le pari du PAM et du PJD face à la montée en puissance de nouveaux acteurs, et principalement du Rassemblement National des Indépendants RNI, les deux mastodontes de la vie politique marocaine cherchent à renverser la vie politique marocaine, abolir les anciennes oppositions et en créer de nouvelles, afin de conserver leur leadership au Parlement et dans les grandes villes du le RNI et son président, l’actuel ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch, dérangent. Jeune, populaire et reconnu à l’étranger, ce dernier a transformé son parti en machine de guerre » en vue des prochaines élections législatives de 2021. Celui que la presse a surnommé la fusée Akhannouch » a dépoussiéré la manière de faire de la politique au Maroc et attire chaque année des dizaines de milliers de nouveaux militants, le RNI comptant aujourd’hui 180 000 adhérents. Inimaginable en 2016, quand l’homme d’affaires prend les rênes d’un parti mineur, endormi et rassurant auprès des électeurs que le PAM, mais rivalisant avec les islamistes du PJD auprès des catégories populaires, le RNI de Akhannouch sème la zizanie dans la classe politique marocaine, forçant les irréductibles adversaires d’hier à nouer un mariage contre nature, de la carpe et du lapin », pour juguler sa basculement pensé pour sauver leurs sièges lors des prochaines élections législatives qui menace l’équilibre politique du Maroc. La stabilité du Royaume repose traditionnellement sur deux piliers une monarchie populaire et un Islam local » puissant, structuré et pacifique. En se rapprochant des turbulents Islamistes du PJD, qui, au fur et à mesure des années, ont renforcé les relations ambiguës qu’ils entretiennent avec les milieux les plus extrémistes, le PAM jouerait-il avec le feu ?Alors que le pays connaît un ralentissement économique, cette crise semble survenir au plus mauvais moment. Les institutions politiques marocaines, qui ont fait preuve de solidité et de constance ces dernières décennies, vont devoir faire face à un séisme de grande ampleur.
Médias24 Un commentaire sur l’avancée de la coulée de lave rejetée par le volcan Cumbre Vieja de l’île de Las Palmas qui se rapproche, dangereusement, de l’océan Atlantique. Nacer Jabour En effet, les rejets de lave du volcan Cumbre Vieja se poursuivent, mais à une vitesse assez réduite. Pour l’instant, l’écoulement est assez lent et on ignore quand est-ce que la lave atteindra l’Atlantique. – Les autorités espagnoles disent que c’est imminent … – Il n’y a pas de véritable assurance, car tout dépend du débit de rejet ; et si ce dernier devait changer, tous les paramètres changeraient à leur tour. Le dernier mot revient donc aux autorités espagnoles qui sont sur place, avec tous les moyens nécessaires, pour surveiller l’évolution des rejets de lave. – Quel est le risque encouru par la population locale ? On parle de possible explosion meurtrière quand la lave entrera en contact avec l’eau de la mer. – En effet, il pourrait y avoir des explosions, mais très localisées. Elles toucheraient surtout leurs habitations, dont bon nombre ont d’ores et déjà été évacuées avant d’être détruites par les coulées de lave. On peut citer, pour exemple, un dégagement de dioxyde de soufre d’un volcan au Cameroun, il y a quelques années, qui avait fait des victimes sur place uniquement, car l’effet de toxicité de ce gaz diminue avec les longues distances. – Que risquent précisément les habitants de l’île ? – Pour ceux qui sont à proximité, le risque est létal, car quand la lave entre en contact avec l’eau, elle génère un gaz extrêmement toxique. Il s’agit du dioxyde de souffre, qui peut s’avérer mortel pour tous les humains proches de l’explosion. – Justement, les scientifiques espagnols affirment que ces éruptions volcaniques vont durer, entre un et trois mois, et que les émanations de gaz vont atteindre le Maroc vendredi 24… – En réalité, il s’agit juste de simulations faisant état d’un déplacement de fumées et de particules légères transportées par le vent. A ce jour, le seul risque pour le Maroc est que ce phénomène puisse gêner la navigation aérienne, avec ces particules qui s’insèrent dans les réacteurs des avions et obstruent aussi la visibilité immédiate. – Peut-on imaginer un arrêt du trafic aérien au Maroc, comme ce qui s’était produit il y a quelques années, en Europe à cause d’un volcan islandais? – S’il y a une densité importante de ces particules fines dans l’air, il n’est pas exclu de devoir arrêter momentanément la circulation aérienne, en particulier celle de l’aviation civile proche de cette zone. Nous sommes encore loin de ce scénario, car il faut préciser que la navigation aérienne n’est toujours pas interdite aux îles Canaries et que le trafic continue comme si de rien n’était. Au pire, il est possible de détourner la trajectoire des avions pour éviter la zone de turbulence qui est localisée à l’ouest de l’archipel ; et même si elle se diffuse dans le périmètre géographique régional, cela ne risque pas de poser des problèmes insurmontables. – Si ce phénomène devait toucher le Maroc, serait-il localisé dans les provinces du Sud ou pourrait-il concerner tout le territoire national, comme certains le prédisent ? – D’après les simulations auxquelles j’ai pu avoir accès, les nuages de particules devraient surtout toucher les villes côtières de Laâyoune et de Tarfaya avant de remonter vers l’intérieur des terres. Mais comme il s’agit de simulations, il convient de les prendre avec beaucoup de réserve. – Est-ce que le centre et le nord du pays risquent d’être couverts par ces nuages ? – Il est difficile de répondre à votre question car ce scénario est basé sur des simulations qui, rappelez-vous, avaient été jusqu’à évoquer un risque de méga-tsunami qui n’a pas eu lieu. – Depuis lundi dernier, le scénario d’un méga-tsunami pouvant affecter le Maroc s’est donc éloigné… – En termes de risques, nous avons écarté la possibilité d’un méga-tsunami, mais il ne faut pas exclure, dans quelques jours, l’éventualité d’un petit tsunami localisé dans l’archipel quand la lave touchera l’océan. Ne connaissant pas la quantité de lave qui va entrer en contact avec l’eau, il est très difficile de se prononcer, sur le degré de force de ce tsunami et il faut attendre de voir quelles seront les masses en jeu. – Le cas échéant, ce tsunami serait uniquement localisé aux îles Canaries ? – Absolument, mais nous allons peut-être détecter quelques soubresauts dans nos côtes. – Qui s’occupe des risques volcaniques et sismologiques au Maroc ? – C’est le ministère de l’Intérieur qui est chargé de gérer ces dossiers à travers sa Direction des risques naturels. – Ce département est-il dirigé par une équipe de scientifiques ? – Il y a plutôt un partage des tâches avec toutes les institutions scientifiques du Maroc qui font remonter, par la suite, l’information au ministère de l’Intérieur. Il y a donc un va-et-vient entre des entités de scientifiques et de gestionnaires qui traitent l’information. – Combien d’acteurs sont sollicités ou mis à contribution ? – Une trentaine dont la protection civile, des chercheurs spécialisés… – Le Maroc ne dispose-t-il pas d’un institut de sismologie ou de volcanologie ? – De volcanologie non, mais parmi ses tâches, l’Institut national de géophysique s’occupe des risques sismologiques et des phénomènes volcaniques. – On entend de plus en plus parler de petits séismes au nord du Maroc… – En effet, depuis le début de l’année, nous avons enregistré un accroissement de l’activité sismique. Le taux de sismicité indiquait, en moyenne, une centaine de séismes par jour. Par la suite, l’activité a un peu diminué, mais nous gardons toujours un œil sur cette région. – Mais pourquoi dans le Nord particulièrement, est-ce un problème de plaques tectoniques ? – Dans le Nord, il y a en effet des plaques et des blocs terrestres qui s’entrechoquent. Ils sont en contact direct avec les sous-plaques espagnoles et portugaises qui forment un bloc. – Plus simplement, c’est la plaque de l’Afrique contre celle de l’Europe… – Absolument mais, plus exactement, c’est une zone de contact entre la plaque de l’Afrique et celle de l’Eurasie. – Dans ce cas, pourquoi la ville d’Agadir, pourtant située à des centaines de kilomètres de cette zone de contact, a-t-elle subi en 1960 le pire tremblement de terre de l’histoire du Maroc ? – Bien qu’Agadir soit très loin de cette ligne de contact, elle a subi un choc sismique, en raison d’un transfert des contraintes tectoniques vers l’intérieur. – En d’autres termes, cela donne quoi ? – En fait, même si on est très loin des frontières des plaques et de leur ligne de contact, on peut subir des tremblements de terre importants dans ces zones éloignées. Je me dois de préciser que ce phénomène est extrêmement rare par rapport aux lignes de contact directes, où l’on enregistre des tremblements de terre pratiquement chaque jour. – Le séisme d’Agadir était donc le soubresaut d’un autre moins meurtrier qui a eu lieu dans le Nord… – En effet, il y a eu un transfert des forces sismiques des blocs, du nord vers le sud, qui ont trouvé une faiblesse au niveau de la ville d’Agadir et qui ont fait craquer son écorce terrestre. – Y aurait-il une région particulièrement vulnérable au Maroc que vous surveillez attentivement ? – S’il est vrai qu’aujourd’hui la technologie nous donne des moyens de surveillance assez précis, pour ce qui est des prédictions, c’est une science qui est relativement embryonnaire. Par conséquent, on ne dispose pas encore de résultats suffisamment fiables sur lesquels s’appuyer pour annoncer, à l’avance, la zone précise d’un tremblement de terre, sa magnitude où même la faille à surveiller. – Pourtant certains scientifiques avancent que la ville de San Francisco, sujette à de fréquents séismes, pourrait être rayée de la carte dans une trentaine d’années mythe ou réalité ? – En sismologie, il y a une règle de base qui énonce qu’un train peut en cacher un autre. En d’autres termes, cela veut dire que, quand un séisme d’une magnitude importante sur l’échelle de Richter proche de 8 comme celui de 1906 à San Francisco qui a fait des milliers de victimes se produit, il reviendra certainement et, en général, avec presque les mêmes types de dégâts humains ou matériels. – Cela signifie-t-il qu’il ne faut pas exclure un nouveau séisme meurtrier à Agadir ? – S’il faut en effet se méfier et se préparer, je me dois de préciser que, depuis 1960, la ville a fait beaucoup d’efforts en termes de construction architecturale, avec la prise en compte des risques sismiques. Aujourd’hui, les normes sont strictes et il n’y a pas eu de nouvelles constructions sur les sites détruits. – Soixante ans plus tard et, en cas de nouveau séisme, les dégâts seraient-ils moins importants ? – Oui, car non seulement les zones habitables ont été déplacées vers le sud de la ville, mais en plus le code de construction contient des règles parasismiques beaucoup plus sévères. Partant de là , les dégâts seraient certainement beaucoup moins meurtriers qu’en 1960. – Quand on voit que le Japon, qui est à la pointe de la gestion des risques sismiques, connaît encore des séismes meurtriers, il y a quand même lieu de s’interroger au Maroc… – Sachant que les Japonais et les Américains ne cessent d’actualiser leur code parasismique après chaque tremblement de terre, nous devons adopter la même démarche pour ne pas être pris au dépourvu. – Quelles sont les failles potentiellement dangereuses au Maroc ? – Avant tout, il faut préciser qu’une faille est une fissure dans la croûte terrestre ou, plus exactement, une cassure qui peut être longue de plusieurs kilomètres, ou alors locale de quelques centaines de mètres. C’est en fonction de sa longueur que l’on pourra, éventuellement, estimer la magnitude du séisme, car plus la faille sera grande, plus le séisme généré sera fort en magnitude. Si ces cassures sont partout, certaines sont inactives et d’autres très actives, comme dans le nord du Maroc qui est une zone très complexe. En effet, elle recèle énormément de failles avec une fracturation intense qui découle de déformations constantes dues à l’affrontement des plaques africaines et eurasiennes et à un remodelage permanent. – A partir de quelle magnitude sur l’échelle de Richter, un séisme peut-il être meurtrier au Maroc ? – Tout dépendra de la vulnérabilité des bâtiments. S’ils sont bien construits, il faudra atteindre une magnitude égale ou supérieure à 6 pour de vrais dégâts ; mais s’ils sont anciens, 5 sera plus que suffisant. – Pour conclure, comment le sismologue que vous êtes juge-t-il la fiabilité sismique du parc marocain? – Je dirais que le parc des constructions antérieures à 1970 est assez faible, mais qu’il y a eu une prise de conscience, surtout depuis le séisme meurtrier d’Al Hoceïma en 1994 6 morts, puis en 2004 600 victimes. Depuis cette dernière date, il y a eu une réelle amélioration de la qualité, avec le rajeunissement constant du parc immobilier du Maroc. Je pense que 60% du bâti est désormais conforme aux normes internationales.
tremblement de terre au maroc aujourd hui