ContacterOuest France /Edition du Maine et Loire. Nom : Adresse mail. Objet du mail. Date de parution . Titre de l'annonce. Votre message. PiĂšce attachĂ©e (formats PDF, JPG, DOC et TXT autorisĂ©s) : Fermer Envoyer. Trier par. CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU GRAND OUEST (Siren : 777749334) 35200 RENNES ÉvĂ©nement: Convocation aux assemblĂ©es Date: CONGESINTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST a LIMOGES (87100) les contentieux CIBTPCO CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST 778 073 262 Cette entreprise n'est plus en activitĂ© depuis le 31/03/2017 Suivre cette entreprise Informations Juridiques de CIBTP CO CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST TÉLÉCHARGER L'AVIS DE SITUATION SIRENE ActivitĂ© de la sociĂ©tĂ© CIBTP CO CONGES ï»żCongesintemperies btp - caisse du centre ouest association CongĂ© paiement Limoges. Informations et situation de l'association Conges intemperies btp - caisse du centre ouest ReprĂ©sentation d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques sectoriels dans la ville de Limoges. thĂšmes : congĂ©,paiement. 6 AllĂ©e Duke Ellington 87100 Limoges Limoges. ArrĂȘtĂ©du 3 avril 2017 portant agrĂ©ment de la caisse « CongĂ©s IntempĂ©ries BTP - Caisse du Centre-Ouest > Article 1 Javascript est desactivĂ© dans votre navigateur. Aller au contenu Lescaisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP collectent les cotisations de leurs adhĂ©rents, traitent les dĂ©clarations d'arrĂȘts, CIBTP du Centre (Tours) CIBTP Grand-Ouest (Rennes) CAISSES DOM CBTP La RĂ©union CBTP Antilles et Guyane françaises Les douze caisses du rĂ©seau CIBTP TP COOP SiĂšge social Autres sites. CONGÉS INTEMPÉRIES 1Gcj3r5. caisse de conges payes du batiment de la region du centre statuts et Allier – Cher – Loiret – NiĂšvre – Yonne 35 rue de Bellecroix 03400 YZEURE – 03015 Moulins cedex TĂ©l. 04 70 46 02 31 – Fax 04 70 46 81 20 – Web. CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE Agréée par l'Etat arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 6 avril 1937 publiĂ© au journal officiel du 9 avril 1937 STATUTS ET REGLEMENT INTERIEUR VERSION 2016 SOMMAIRE PREAMBULE 4 ARTICLE 1 CONSTITUTION - SIEGE SOCIAL 4 ARTICLE 2 OBJET 4 ARTICLE 3 DUREE –EXERCICE SOCIAL 5 ARTICLE 4 CIRCONSCRIPTION 5 ARTICLE 5 COMPOSITION DE LA CAISSE 5 ARTICLE 6 CONDITIONS REQUISES POUR SIEGER DANS LES ORGANES DE LA CAISSE 6 ARTICLE 7 RESPONSABILITE DES ADHERENTS 6 ARTICLE 8 PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE 6 ARTICLE 9 OBLIGATIONS DE LA CAISSE EN MATIERE DE PAIEMENT DES DROITS A CONGES PAYES EN CAS DE DEFAILLANCE DE L’ADHERENT 7 ARTICLE 10 RESPONSABILITE DE LA CAISSE EN CAS D’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE COLLECTIVE D’UN ADHERENT 8 ARTICLE 11 COMPETENCE JURIDICTIONNELLE 9 ARTICLE 12 COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 9 ARTICLE 13 FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS 10 ARTICLE 14 POUVOIRS DU CONSEIL 10 ARTICLE 15 REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 11 ARTICLE 16 ELECTION ET FONCTIONNEMENT DU BUREAU 11 ARTICLE 17 POUVOIRS DU PRESIDENT 12 ARTICLE 18 DIRECTEUR 13 ARTICLE 19 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – FONCTIONNEMENT 13 ARTICLE 20 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – DELIBERATION 14 ARTICLE 21 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – REPRESENTATION ET VOTE 14 ARTICLE 22 REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE 15 ARTICLE 23 ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE – CONVOCATION – DELIBERATION 15 ARTICLE 24 PROCES-VERBAUX DES ASSEMBLEES GENERALES 16 ARTICLE 25 DISSOLUTION DE LA CAISSE 16 Page 2 sur 36 VERSION 2016 ARTICLE 26 RESSOURCES DE LA CAISSE 16 ARTICLE 27 DEPOTS ET PLACEMENTS 16 ARTICLE 28 FONDS DE RESERVE 17 ARTICLE 29 ETABLISSEMENT DES COMPTES 17 ARTICLE 30 CONTROLE DES COMPTES 17 ARTICLE 31 COMMISSION PARITAIRE 18 ARTICLE 32 CONGES INTEMPERIES BTP – UNION DES CAISSES DE FRANCE 18 ARTICLE 33 AVANTAGES CONVENTIONNELS 18 ARTICLE 34 PUBLICATION 19 ARTICLE 35 REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES 19 ANNEXE 1 REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES 20 ANNEXE 2 REGLES PRUDENTIELLES 24 Page 3 sur 36 VERSION 2016 CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE STATUTS Agréés par le MinistĂšre du travail, de l’emploi et de la santĂ© le 14 fĂ©vrier 2011 Mis en harmonie avec les statuts types adoptĂ©s par le conseil d’administration de l’UCF du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP le 2 juillet 2010, AgrĂ©ment ministĂ©riel du 2 aoĂ»t 2010 Page 4 sur 36 VERSION 2016 PREAMBULE Dans le cadre des dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et conventionnelles en matiĂšre de congĂ©s annuels payĂ©s et de chĂŽmage pour cause d'intempĂ©ries propres aux activitĂ©s du bĂątiment et des travaux publics, les prĂ©sents statuts de la Caisse de CongĂ©s PayĂ©s du BĂątiment de la RĂ©gion du Centre, sont Ă©tablis en conformitĂ© avec les dispositions des statuts types votĂ©s par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et approuvĂ©s par le ministre chargĂ© du Travail. CONSTITUTION – SIEGE SOCIAL ARTICLE 1 Sous les auspices des organisations nationales patronales du bĂątiment et des travaux publics les plus reprĂ©sentatives, il a Ă©tĂ© constituĂ© entre les groupements rattachĂ©s Ă  ces organisations et les employeurs du bĂątiment et des travaux publics qui ont adhĂ©rĂ© et pour ceux qui adhĂ©reront aux prĂ©sents statuts une association dĂ©clarĂ©e conformĂ©ment Ă  la loi du 1er juillet 1901, dite Caisse de CongĂ©s PayĂ©s du BĂątiment de la RĂ©gion du Centre », pour l'application des lois et rĂšglements sur les congĂ©s annuels payĂ©s. Son siĂšge est Ă©tabli Ă  Yzeure, 35 rue de Bellecroix. Il peut ĂȘtre transfĂ©rĂ© en tout autre endroit de la circonscription de la caisse sur simple dĂ©cision du conseil d’administration. OBJET ARTICLE 2 La caisse a pour objet 1° d'effectuer le paiement aux salariĂ©s des indemnitĂ©s de congĂ©s payĂ©s dans les conditions fixĂ©es par les accords internationaux, les lois, dĂ©crets et rĂšglements concernant les congĂ©s annuels payĂ©s et par les prĂ©sents statuts, en tenant compte des Ă©lĂ©ments de salaires retenus par la loi, ainsi que le paiement des avantages conventionnels en matiĂšre de congĂ©s annuels payĂ©s selon les distinctions prĂ©vues Ă  l'article 33 et d'en rĂ©partir la charge entre ses adhĂ©rents, 2° d'assurer la mise en Ɠuvre des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires du rĂ©gime d'indemnisation du chĂŽmage pour cause d'intempĂ©ries dont la gestion incombe Ă  l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, 3° de percevoir auprĂšs de ses adhĂ©rents les cotisations nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement des missions dĂ©finies au prĂ©sent article. En outre, elle peut prĂȘter son concours, toutes les fois qu’il lui est demandĂ© par les pouvoirs publics, pour des fins dĂ©terminĂ©es par ceux-ci, mĂȘme en dehors de son objet tel qu’il est dĂ©fini ci-dessus. Elle peut Ă©galement apporter, Ă  l’occasion de son fonctionnement, le concours de ses services aux organismes professionnels membres de droit ainsi que, sur dĂ©cision du conseil d’administration, aux institutions, Ɠuvres ou organismes créés ou Ă  crĂ©er Ă  l’usage des professions du bĂątiment et des travaux publics. La caisse, n’exerçant pas d’activitĂ© Ă©conomique, s’interdit tout bĂ©nĂ©fice. Page 5 sur 36 VERSION 2016 Un rĂšglement intĂ©rieur, approuvĂ© par le ministre chargĂ© du Travail et dont le texte est arrĂȘtĂ© par le conseil d’administration, dĂ©termine les mesures nĂ©cessaires Ă  l’application des prĂ©sents statuts et fixe les sanctions applicables en cas d’infraction aux rĂšgles Ă©tablies. DUREE - EXERCICE SOCIAL ARTICLE 3 La caisse est fondĂ©e pour une durĂ©e illimitĂ©e. L'annĂ©e sociale commence le 1er avril d'une annĂ©e pour se terminer le 31 mars de l'annĂ©e suivante. CIRCONSCRIPTION ARTICLE 4 La circonscription de la caisse comprend les territoires des dĂ©partements de l'ALLIER, du CHER, du LOIRET, de la NIEVRE et de l'YONNE. COMPOSITION DE LA CAISSE ARTICLE 5 La caisse se compose de membres de droit rattachĂ©s aux organisations nationales du BTP les plus reprĂ©sentatives et de membres adhĂ©rents. Sont membres de droit - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics de l'Allier ; - la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment du dĂ©partement du Cher ; - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics du Loiret ; - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics de la NiĂšvre ; - la FĂ©dĂ©ration des Entrepreneurs et Artisans du BĂątiment et des Travaux Publics de l'Yonne ; - la Chambre Artisanale des Petites Entreprises du BĂątiment de l'Allier CAPEB ; - l'Union Artisanale du BĂątiment du Cher CAPEB ; - la Chambre de l'Artisanat et des Petites Entreprises du BĂątiment du Loiret CAPEB ; - l'Organisation Professionnelle des Artisans du BĂątiment de la NiĂšvre CAPEB ; - la Chambre Syndicale des Artisans du BĂątiment de l'Yonne CAPEB. Sont membres adhĂ©rents Les entreprises occupant du personnel dans l’exercice d’une ou plusieurs activitĂ©s entrant dans le champ d’application professionnel des conventions collectives nationales Ă©tendues du bĂątiment ou des travaux publics et remplissant les conditions fixĂ©es par les articles et du code du travail, ou, le cas Ă©chĂ©ant, celles fixĂ©es pour l'indemnisation du chĂŽmage pour cause d'intempĂ©ries par les articles et suivants, et du mĂȘme code. L’affiliation Ă  la caisse est matĂ©rialisĂ©e par un bulletin d’adhĂ©sion. Les effets de cette affiliation obligatoire qui, conformĂ©ment au code du travail, requiĂšrent la dĂ©claration des salaires et le paiement des cotisations, ne peuvent remonter au-delĂ  de la date d’ouverture de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence Ă©coulĂ©e. Sont tenues de s’affilier toutes les entreprises dont le siĂšge est situĂ© dans la circonscription de la caisse, auxquelles s’applique la lĂ©gislation spĂ©ciale au bĂątiment et aux travaux publics en matiĂšre de congĂ©s payĂ©s et/ ou d’indemnisation du chĂŽmage pour cause d’intempĂ©ries, sous rĂ©serve des Page 6 sur 36 VERSION 2016 exceptions tenant Ă  la compĂ©tence d’attribution dĂ©volue aux caisses nationales et sous rĂ©serve des rĂšgles de compĂ©tence spĂ©cifiques applicables aux entreprises non Ă©tablies en France Pour les entreprises dont l’activitĂ© relĂšve des travaux publics, le service des congĂ©s et la mise en Ɠuvre du rĂ©gime d’indemnisation du chĂŽmage intempĂ©ries sont assurĂ©s par une caisse Ă  compĂ©tence nationale, Dans les entreprises du bĂątiment et des travaux publics qui relĂšvent du statut coopĂ©ratif, ces services sont Ă©galement assurĂ©s par une caisse nationale, Les entreprises non Ă©tablies en France mentionnĂ©es aux articles et du code du travail, sont tenues de s’affilier, suivant les modalitĂ©s dĂ©finies par les articles Ă  du code du travail. Les entreprises appliquant, au titre de leur activitĂ© principale, une convention collective nationale autre que celles du bĂątiment ou des travaux publics peuvent, sous rĂ©serve d’un accord conclu conformĂ©ment Ă  l’article D. 3141-15 du code du travail entre l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et l’organisation ou les organisations d’employeurs reprĂ©sentatives de la branche professionnelle concernĂ©e, assurer directement le service des congĂ©s Ă  leurs salariĂ©s. L'activitĂ© principale s'entend alors comme celle dans laquelle l'entreprise emploie le plus grand nombre de salariĂ©s. CONDITIONS REQUISES POUR SIEGER DANS LES ORGANES DE LA CAISSE ARTICLE 6 Pour siĂ©ger dans les organes de la caisse, il faut ĂȘtre dirigeant personne physique d'une entreprise adhĂ©rente Ă  la caisse au sens de l’article du code du travail et Ă  jour de ses cotisations, selon les modalitĂ©s respectivement prĂ©vues aux articles 12 et 19 - soit, en tant qu'exploitant en nom personnel ou conjoint collaborateur ; - soit, en cas d'exploitation en sociĂ©tĂ©, en tant que reprĂ©sentant lĂ©gal, administrateur, membre du conseil de surveillance, ou disposant d’un mandat de dĂ©lĂ©gation de l’entreprise adhĂ©rente et exerçant une fonction de direction effective. Ces conditions sont applicables aux reprĂ©sentants qui sont dĂ©signĂ©s par les membres de droit comme aux membres Ă©lus qui doivent ĂȘtre Ă  jour suivant les modalitĂ©s respectivement prĂ©vues par les articles 12 et 19. RESPONSABILITE DES ADHERENTS ARTICLE 7 En matiĂšre de congĂ©s payĂ©s, tous les adhĂ©rents sont tenus solidairement responsables des engagements de la caisse, c'est-Ă -dire que, dĂšs que le taux des cotisations de congĂ©s payĂ©s fixĂ© pour Ă©quilibrer les recettes et les dĂ©penses apparaĂźtrait insuffisant, les adhĂ©rents s'engagent Ă  verser une cotisation supplĂ©mentaire au prorata des salaires dĂ©clarĂ©s et ce dans le dĂ©lai fixĂ© par le conseil d'administration. Les entreprises assujetties sont tenues de fournir aux contrĂŽleurs agréés, nommĂ©s par la caisse, toutes justifications de nature Ă  Ă©tablir qu'elles se sont acquittĂ©es de leurs obligations. Page 7 sur 36 VERSION 2016 PERTE DE LA QUALITE DE MEMBRE ARTICLE 8 1° Membre de droit La qualitĂ© de membre de droit se perd par la liquidation judiciaire, la dissolution de l’organisation professionnelle ou toute modification juridique entraĂźnant sa disparition, ainsi que par la perte de la reprĂ©sentativitĂ© de l’organisation professionnelle nationale de rattachement. La perte de la qualitĂ© de membre de droit sera constatĂ©e par la caisse qui en informera l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, Ă  charge pour cette derniĂšre de se rapprocher de l’organisation nationale concernĂ©e pour lui demander de dĂ©signer l’organisation professionnelle locale compĂ©tente. 2° Membre adhĂ©rent La qualitĂ© de membre adhĂ©rent se perd par a la radiation suite au transfert de l’entreprise dans le ressort d’une autre caisse du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. La radiation ne peut prendre effet qu’au 31 mars de chaque annĂ©e. L'adhĂ©rent est tenu, jusqu'Ă  la fin de l'exercice social, de se conformer aux engagements rĂ©sultant pour lui des statuts, du rĂšglement intĂ©rieur et des dĂ©cisions de la caisse, notamment de payer ses cotisations Ă©chues et Ă  Ă©choir pour le temps oĂč il sera demeurĂ© adhĂ©rent Ă  la caisse, celle-ci restant, en matiĂšre de congĂ©s payĂ©s, responsable jusqu’à la mĂȘme date vis-Ă -vis de son personnel, dans les conditions stipulĂ©es Ă  l’article 9 des prĂ©sents statuts. b la cessation de l'exercice de la profession. Celle-ci doit ĂȘtre notifiĂ©e Ă  la caisse par lettre recommandĂ©e adressĂ©e au prĂ©sident du conseil d'administration, au moins un mois Ă  l'avance, l'adhĂ©rent Ă©tant tenu Ă  ses obligations jusqu'Ă  la date effective oĂč il cesse d'exercer sa profession. c la liquidation judiciaire ou amiable, Ă  la date de celle-ci en l’absence de poursuite d’activitĂ©, au terme de la pĂ©riode de poursuite d’activitĂ© fixĂ©e par le tribunal, si la liquidation est suivie d’un maintien provisoire d’activitĂ©. En cas de poursuite de l’exploitation sociale, ou en cas de maintien provisoire d’activitĂ© autorisĂ© par le tribunal dans le cadre d’une procĂ©dure de liquidation judiciaire, l’adhĂ©rent est tenu de toutes les obligations affĂ©rentes Ă  l’activitĂ© poursuivie. d le dĂ©cĂšs de l'employeur s'il s'agit d'une personne physique ou d'une entreprise individuelle. La perte de la qualitĂ© d’adhĂ©rent entraĂźne la perte de tous droits sur l’actif de la caisse. En matiĂšre de congĂ©s payĂ©s, l’étendue des obligations de la caisse dans le paiement des droits Ă  congĂ©s des salariĂ©s est, en toute hypothĂšse, dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions de l’article 9 des prĂ©sents statuts. OBLIGATIONS DE LA CAISSE EN MATIERE DE PAIEMENT DES DROITS A CONGES PAYES EN CAS DE DEFAILLANCE DE L’ADHERENT ARTICLE 9 ConformĂ©ment Ă  l'article du code du travail, l'obligation de la caisse au paiement des congĂ©s correspondant Ă  la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence pour laquelle l'adhĂ©rent n'a pas rĂ©glĂ© en tout ou en partie ses cotisations est dĂ©terminĂ©e de la maniĂšre suivante  le calcul de l'indemnitĂ© de congĂ©s et celui de la durĂ©e du congĂ© sont effectuĂ©s en prenant en compte l'intĂ©gralitĂ© de la pĂ©riode d'emploi du salariĂ© accomplie pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence, Page 8 sur 36 VERSION 2016  la caisse rĂ©munĂšre le nombre de jours de congĂ©s correspondant au prorata des pĂ©riodes pour lesquelles les cotisations ont Ă©tĂ© payĂ©es par rapport Ă  l'ensemble de la pĂ©riode d'emploi accomplie pendant l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence en versant une indemnitĂ© Ă©gale au produit de ce nombre de jours par l'indemnitĂ© journaliĂšre de base rĂ©sultant de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent,  en cas de rĂ©gularisation totale ou partielle de sa situation par l'adhĂ©rent, la caisse verse au salariĂ© un complĂ©ment d'indemnitĂ© calculĂ© suivant les mĂȘmes principes. L'adhĂ©rent dĂ©faillant est mis en demeure d'avoir Ă  rĂ©gulariser le paiement de ses cotisations dans les dĂ©lais les plus brefs, faute de quoi cette rĂ©gularisation sera poursuivie par toutes voies de droit appropriĂ©es, l'inspection du travail en sera informĂ©e et il sera enjoint Ă  l'adhĂ©rent d'informer les salariĂ©s, au moyen de l'affichage prĂ©vu par l'article D. 3141-28 du code du travail, que l'entreprise n'est pas en situation rĂ©guliĂšre vis-Ă -vis de la caisse. Le fait de disposer d'une reconnaissance de dette ou d'un titre de crĂ©ance judiciairement Ă©tabli ne peut en aucun cas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme valant paiement. L'acceptation par la caisse de dĂ©lais de paiement qui lui sont demandĂ©s par un adhĂ©rent n'entraĂźne pas novation de la dette de l'adhĂ©rent qui ne peut, de ce fait, se prĂ©tendre Ă  jour au titre des cotisations non effectivement acquittĂ©es. En cas de dĂ©faillance de l'adhĂ©rent Ă  l'expiration du dĂ©lai d'exigibilitĂ© des cotisations rĂ©sultant du rĂšglement intĂ©rieur, la caisse peut, par accord exprĂšs, consentir un dĂ©lai de paiement dont la durĂ©e, dĂ©comptĂ©e Ă  partir de la fin du mois ou du trimestre impayĂ© et englobant de ce fait celle du dĂ©lai d'exigibilitĂ©, ne doit pas dĂ©passer trois mois au total. A dĂ©faut de rĂ©gularisation, la pĂ©riode d'emploi correspondant Ă  ces cotisations n'est pas prise en compte pour le calcul du prorata dĂ©fini ci-dessus. Par contre, dans l'hypothĂšse oĂč, avec accord exprĂšs de la caisse, les cotisations seraient Ă  rĂ©gler plus de trois mois Ă  compter de l'Ă©chĂ©ance du mois ou du trimestre impayĂ©, la pĂ©riode d'emploi correspondant Ă  ces cotisations est prise en compte pour le calcul du prorata dĂ©fini ci-dessus, sans pour autant que l'adhĂ©rent puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© comme Ă  jour. RESPONSABILITE DE LA CAISSE EN CAS D’OUVERTURE D’UNE PROCEDURE COLLECTIVE D’UN ADHERENT ARTICLE 10 L'ouverture d'une procĂ©dure collective ne remet pas en cause l'adhĂ©sion de l'entreprise qui reste tenue de l’ensemble de ses obligations Ă  l’égard de la caisse. Toute personne ou organe dont la fonction est d’administrer ou de liquider les biens de l’entreprise adhĂ©rente est tenue des mĂȘmes obligations. La caisse est tenue du paiement des congĂ©s dans les conditions de l’article 9 des statuts. L'acceptation par la caisse des dĂ©lais ou des remises qui lui sont proposĂ©s par le reprĂ©sentant des crĂ©anciers pour le montant des cotisations impayĂ©es qui lui reviennent au titre des pĂ©riodes d'emploi antĂ©rieures au jugement d'ouverture n'entraĂźne pas, en soi, novation de la dette de l'adhĂ©rent qui ne peut, de ce fait, se prĂ©tendre Ă  jour au titre des cotisations considĂ©rĂ©es. Nonobstant les dispositions des alinĂ©as 8 et 9 de l’article 9, la caisse peut, dans le cadre d’un accord de conciliation judiciairement homologuĂ©, et avec le bĂ©nĂ©fice du privilĂšge instituĂ© par l’article du code du commerce, fournir Ă  l’entreprise, le service de congĂ©s qui ne sont pas normalement Ă  sa charge par l’effet de l’article alinĂ©a 2 du code du travail, en vue d’assurer sa poursuite d’activitĂ© et sa pĂ©rennitĂ©, en contrepartie du respect d’un Ă©chĂ©ancier couvrant le paiement des cotisations impayĂ©es et des cotisations courantes. Page 9 sur 36 VERSION 2016 Dans le cadre des procĂ©dures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire, la caisse porte Ă  la connaissance du mandataire judiciaire, de l’administrateur ou du liquidateur judiciaire les crĂ©ances nĂ©es postĂ©rieurement au jugement d’ouverture qui n’auraient pas pu ĂȘtre payĂ©es Ă  leur Ă©chĂ©ance. La caisse ne peut consentir de remise au titre des cotisations dues, Ă  l’exception du cas oĂč un organisme est lĂ©galement substituĂ© Ă  l’employeur pour faire l’avance de tout ou partie de l’indemnitĂ© de congĂ©. Lorsque la procĂ©dure aboutit Ă  une rĂ©gularisation totale ou partielle des cotisations dues par l'adhĂ©rent, et qu'il est justifiĂ© que les droits Ă  congĂ©s non pris en charge par la caisse ont Ă©tĂ© avancĂ©s par l'adhĂ©rent, la caisse rembourse l'adhĂ©rent dans la limite du montant des indemnitĂ©s avancĂ©es, des droits acquis par le salariĂ© et calculĂ©s par la caisse en fonction des rĂšgles en vigueur Ă  l'Ă©poque de leur acquisition et de la fraction des droits qui rĂ©sulte de l'application de l'article 9. Cette disposition s'applique Ă©galement lorsque l'adhĂ©rent justifie avoir remboursĂ© les avances lĂ©galement prĂ©vues au titre du relevĂ© des crĂ©ances Ă©tabli du chef de l'adhĂ©rent par le reprĂ©sentant des crĂ©anciers. Le rĂšglement intĂ©rieur fixe les modalitĂ©s d’application du prĂ©sent article. COMPETENCE JURIDICTIONNELLE ARTICLE 11 En cas de litige entre la caisse et ses adhĂ©rents, la caisse demanderesse peut saisir, Ă  son choix, outre la juridiction du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur, toutes autres juridictions mentionnĂ©es Ă  l'article 46 du code de procĂ©dure civile et, en particulier, lorsqu'il s'agit du recouvrement de cotisations ou de majorations, lesquelles sont payables au siĂšge de la caisse, la juridiction du lieu de ce siĂšge. COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION ARTICLE 12 L'administration de la caisse est assurĂ©e par un conseil d'administration composĂ© de 15 membres 10 membres de droit et 5 membres Ă©lus parmi les membres adhĂ©rents. Lorsque le nombre des membres du conseil ayant dĂ©passĂ© 70 ans est supĂ©rieur au tiers du nombre des membres en fonction, la rĂ©sorption du dĂ©passement de seuil s'effectue comme suit les membres les plus ĂągĂ©s sont rĂ©putĂ©s dĂ©missionnaires Ă  l'expiration du mandat en cours Ă  la date Ă  laquelle ils ont atteint cet Ăąge. Toutefois, le dĂ©passement du seuil fixĂ© par la prĂ©sente disposition reste sans effet sur la validitĂ© des dĂ©cisions du conseil. Les membres de droit sont - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics de l'Allier ; - la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment du dĂ©partement du Cher ; - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics du Loiret ; - la FĂ©dĂ©ration du BĂątiment et des Travaux Publics de la NiĂšvre ; - la FĂ©dĂ©ration des Entrepreneurs et Artisans du BĂątiment et des Travaux Publics de l'Yonne ; - la Chambre Artisanale des Petites Entreprises du BĂątiment de l'Allier CAPEB ; - l'Union Artisanale du BĂątiment du Cher CAPEB ; - la Chambre de l'Artisanat et des Petites Entreprises du BĂątiment du Loiret CAPEB ; - l'Organisation Professionnelle des Artisans du BĂątiment de la NiĂšvre CAPEB ; - la Chambre Syndicale des Artisans du BĂątiment de l'Yonne CAPEB. Page 10 sur 36 VERSION 2016 Les reprĂ©sentants des membres de droit sont dĂ©signĂ©s tous les trois ans avant l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale appelĂ©e Ă  statuer sur les comptes de l'exercice qui procĂšde au renouvellement du conseil d'administration. Toutefois, leur mandant peut mettre fin Ă  tout moment Ă  leur fonction en procĂ©dant Ă  la nomination d'un autre reprĂ©sentant. Les membres Ă©lus le sont pour trois ans par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale appelĂ©e annuellement Ă  statuer sur les comptes de l'exercice. Tout membre sortant est rééligible, sous rĂ©serve d’avoir fait acte de candidature. Le mĂȘme administrateur ne peut ĂȘtre Ă  la fois membre Ă©lu et reprĂ©sentant de membre de droit. Est considĂ©rĂ© d'office comme dĂ©missionnaire tout reprĂ©sentant de membre de droit, tout membre Ă©lu dont l’entreprise ou l’une des entreprises adhĂ©rentes Ă  la caisse est mise en liquidation judiciaire. Est considĂ©rĂ© d'office comme dĂ©missionnaire tout reprĂ©sentant de membre de droit, tout membre Ă©lu qui n’a pas assistĂ© Ă  trois rĂ©unions consĂ©cutives, sauf cas de maladie. Tout administrateur dont l’entreprise ou l’une de celles Ă  laquelle il appartient, n’est pas Ă  jour de ses cotisations Ă  la date d’envoi de la convocation, ne peut siĂ©ger. A cet Ă©gard, la situation des administrateurs est obligatoirement examinĂ©e par le prĂ©sident avant l’envoi de chaque convocation. En outre, il en est rendu compte pĂ©riodiquement au prĂ©sident de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s PayĂ©s IntempĂ©ries BTP. Dans le cas oĂč, au cours d'un exercice, un membre Ă©lu du conseil dĂ©cĂšde ou dĂ©missionne, le conseil peut pourvoir provisoirement Ă  son remplacement et l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, lors de la rĂ©union qui suit, procĂšde Ă  la ratification de la nomination de son successeur. Cet administrateur ainsi nommĂ© ne demeure en fonction que pendant le temps qui restait Ă  courir du mandat de son prĂ©dĂ©cesseur. Il en va de mĂȘme en cas de remplacement d'un reprĂ©sentant de membre de droit. Les membres du conseil qui viendraient Ă  cesser leur activitĂ© pourront continuer Ă  faire partie du conseil, jusqu'Ă  la fin de leur mandat, sous rĂ©serve de ratification par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire. FONCTIONS DES ADMINISTRATEURS ARTICLE 13 Les fonctions de prĂ©sident et de membre du conseil d'administration sont gratuites. La participation aux sĂ©ances du conseil d'administration et du bureau, aux rĂ©unions de travail, aux missions, aux enquĂȘtes, Ă  la surveillance et au contrĂŽle, ainsi que les Ă©tudes, rapports et travaux qui peuvent ĂȘtre confiĂ©s Ă  un ou plusieurs membres du conseil pourront donner lieu au remboursement du montant des frais exposĂ©s sous rĂ©serve de l'accord du conseil. Les rĂ©unions de travail, missions et enquĂȘtes ne peuvent avoir trait qu'Ă  des questions qui entrent dans l'objet statutaire de la caisse. Les administrateurs ne peuvent exercer aucun mandat de reprĂ©sentation de la caisse dans les conseils d’administration d’OPCVM. Le prĂ©sident et les administrateurs de la caisse ne contractent, Ă  raison de leur gestion, aucune obligation personnelle ni solidaire relativement aux engagements de la caisse. Ils ne sont responsables que de l'exĂ©cution du mandat qu'ils ont reçu. Page 11 sur 36 VERSION 2016 L’honorariat peut ĂȘtre accordĂ© par le conseil d’administration aux anciens prĂ©sidents de la caisse. Les prĂ©sidents honoraires peuvent ĂȘtre invitĂ©s Ă  assister avec voix consultative aux rĂ©unions statutaires de la caisse. POUVOIRS DU CONSEIL ARTICLE 14 Sous rĂ©serve des attributions confiĂ©es par les statuts au prĂ©sident et Ă  l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus Ă©tendus pour autoriser tous actes et opĂ©rations dans le cadre de l’objet social de la caisse. Sous les mĂȘmes rĂ©serves et limites, il a notamment les pouvoirs ci-dessous dont l’énumĂ©ration est Ă©nonciative et non limitative 1° Fixer les taux de cotisation en matiĂšre de congĂ©s payĂ©s aprĂšs accord de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, pour les caisses autres que les caisses nationales, passer tous accords avec toutes institutions en vue d'assurer des avantages complĂ©mentaires au personnel des employeurs adhĂ©rents. 2° Dans le cadre des dĂ©cisions votĂ©es par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, fixer les dĂ©lais de production des dĂ©clarations de salaires et de paiement des cotisations, le rĂ©gime des majorations de retard. 3° Instituer soit parmi ses membres, soit en dehors d'eux, toute commission, tout groupe de travail. DĂ©terminer, dans le respect de l'objet statutaire, les attributions, les pouvoirs et la durĂ©e de fonctions de ces comitĂ©s. 4° Etablir en conformitĂ© avec le rĂšglement intĂ©rieur type votĂ© par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, le rĂšglement intĂ©rieur de la caisse, en vue de l'application des prĂ©sents statuts sous rĂ©serve d'approbation par le ministre chargĂ© du travail, Ă  qui ce rĂšglement et ses modifications doivent ĂȘtre adressĂ©s pour approbation par l'intermĂ©diaire de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. 5° Etablir le rapport du conseil d'administration Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et arrĂȘter les comptes Ă  soumettre Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle, dans les trois mois suivant la clĂŽture de l’exercice. 6° Faire toutes acquisitions et aliĂ©nations mobiliĂšres ou immobiliĂšres, prendre et consentir tous baux, toutes hypothĂšques, faire toutes constructions strictement nĂ©cessaires Ă  son objet. 7° Dans le cadre des dĂ©cisions prises par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, gĂ©rer les fonds de la caisse et dĂ©cider de leur placement ou de leur affectation, tous les fonds devant ĂȘtre placĂ©s conformĂ©ment aux dispositions des articles 27 et 28 des prĂ©sents statuts. Assurer le rĂšglement des comptes entre les adhĂ©rents et la caisse. 8° Pour les caisses autres que nationales, arrĂȘter les budgets de fonctionnement et d’investissement dans le cadre des dĂ©cisions prises par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Le conseil a qualitĂ© pour dĂ©lĂ©guer au bureau, au prĂ©sident ou au directeur, tels de ses pouvoirs qu'il juge convenable dans les conditions et limites Ă  fixer par lui. REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ARTICLE 15 Le conseil d'administration se rĂ©unit aussi souvent que nĂ©cessaire pour la bonne marche de la caisse et, au moins, trois fois par an, sur convocation Ă©crite de son prĂ©sident adressĂ©e au moins huit jours calendaires avant la rĂ©union. Page 12 sur 36 VERSION 2016 Le prĂ©sident est tenu de convoquer le conseil d'administration lorsque la moitiĂ© de ses membres plus un lui en font la demande par Ă©crit. Les dĂ©libĂ©rations sont prises Ă  la majoritĂ© absolue des voix des membres prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s par un autre membre du conseil d’administration. Un administrateur ne peut, au cours d'une mĂȘme sĂ©ance, dĂ©tenir qu'une seule procuration qui doit ĂȘtre donnĂ©e par Ă©crit. En cas de partage Ă©gal des voix, la voix du prĂ©sident est prĂ©pondĂ©rante, mĂȘme en cas de vote Ă  bulletin secret. Les dĂ©libĂ©rations sont constatĂ©es par des procĂšs-verbaux classĂ©s dans un registre spĂ©cial et signĂ©s du prĂ©sident et du secrĂ©taire. Les copies ou extraits de ces procĂšs-verbaux sont signĂ©s par le prĂ©sident du conseil d'administration. ELECTION ET FONCTIONNEMENT DU BUREAU ARTICLE 16 Tous les trois ans, dans la sĂ©ance qui suit l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, le conseil d'administration Ă©lit en son sein, Ă  bulletin secret, au premier tour Ă  la majoritĂ© absolue, ou Ă  dĂ©faut, Ă  la majoritĂ© simple aux tours suivants - un PrĂ©sident, - trois Vice-prĂ©sidents, - un SecrĂ©taire, - un TrĂ©sorier, - un Membre. La fonction de prĂ©sident ne peut ĂȘtre exercĂ©e au-delĂ  de l’ñge de 75 ans. Le prĂ©sident est Ă©lu pour un mandat de trois ans. Il est rééligible dans la limite de trois mandats entiers, consĂ©cutifs ou non. L’entrĂ©e en fonction prend effet Ă  la date de l’élection. DĂšs sa nomination, le bureau Ă©lit un de ses membres, parmi les vices prĂ©sidents, pour remplacer pendant la durĂ©e de son absence, le prĂ©sident momentanĂ©ment indisponible, ou jusqu’à la prochaine rĂ©union du conseil d’administration, en cas d’empĂȘchement interdisant Ă  celui-ci la poursuite de l’exercice de son mandat. A chaque rĂ©union, le bureau examine la situation de ses membres et la consigne au procĂšs verbal. Les membres non Ă  jour ne peuvent siĂ©ger. Le bureau se rĂ©unit aussi souvent qu'il est nĂ©cessaire pour la bonne marche de la caisse et notamment pour la prĂ©paration des dĂ©libĂ©rations du conseil d’administration. Le prĂ©sident est tenu de le convoquer lorsqu’un de ses membres lui en fait la demande Ă©crite. Les dĂ©libĂ©rations du bureau font l'objet de procĂšs-verbaux classĂ©s dans un registre spĂ©cial signĂ© du prĂ©sident et du secrĂ©taire. Page 13 sur 36 VERSION 2016 POUVOIRS DU PRESIDENT ARTICLE 17 IndĂ©pendamment des attributions qui peuvent lui ĂȘtre confĂ©rĂ©es par le conseil d'administration ou son bureau, sous rĂ©serve des pouvoirs que les prĂ©sents statuts attribuent aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et dans la limite de l'objet social, le prĂ©sident est investi des pouvoirs les plus Ă©tendus pour agir en toutes circonstances au nom de la caisse. Il possĂšde notamment, en vertu des prĂ©sents statuts et sous le contrĂŽle du conseil d'administration, les pouvoirs suivants Il peut faire ouvrir au nom de la caisse tous comptes Ă  la Caisse des DĂ©pĂŽts et Consignations, et dans tous Ă©tablissements de crĂ©dit autorisĂ©s mentionnĂ©s Ă  l’article du code monĂ©taire et financier. Il peut y faire dĂ©poser et en faire retirer toutes sommes ou valeurs et, Ă  cet effet, donner tous acquits et dĂ©charges, signer toutes piĂšces, arrĂȘtĂ©s de comptes, chĂšques, virements, endos, ordres d'achat ou de vente de valeurs, consentir ou accepter tous nantissements civils ou commerciaux, toucher le montant de tous amortissements, requĂ©rir toutes conversions du porteur au nominatif ou du nominatif au porteur de tous titres ou valeurs. Il assure l'exĂ©cution des dĂ©cisions du conseil d'administration et du bureau et le fonctionnement rĂ©gulier de la caisse. Il reprĂ©sente la caisse dans tous les actes de la vie civile et la reprĂ©sente en justice. Il a pleine capacitĂ© pour engager ou pour autoriser toutes actions en justice ainsi que tous compromis et transactions. Il donne et autorise toutes mainlevĂ©es d'inscriptions, d'oppositions et de saisies, ainsi que tous dĂ©sistements de droits, actions, privilĂšges et hypothĂšques, le tout avec ou sans constatation de paiement. Il contrĂŽle l'activitĂ© du directeur. Il peut dĂ©lĂ©guer ses pouvoirs par Ă©crit Ă  un ou plusieurs mandataires pour des objets dĂ©terminĂ©s. Il contrĂŽle et signe le registre spĂ©cial obligatoire de l’association sur lequel toute modification statutaire, tout changement survenu dans l’administration de la caisse, toute nouvelle dĂ©nomination ou tout nouveau sigle doivent ĂȘtre consignĂ©s. DIRECTEUR ARTICLE 18 Pour les caisses autres que nationales, le directeur est nommĂ© par le bureau sur proposition du prĂ©sident qui devra avoir prĂ©alablement recueilli l’avis favorable de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Sa rĂ©munĂ©ration et les avantages accessoires sont fixĂ©s par le prĂ©sident. Le directeur assiste avec voix consultative aux rĂ©unions du bureau, du conseil d'administration et des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales de la caisse. Il met en Ɠuvre au quotidien les dĂ©cisions du conseil d’administration et prend toutes les dĂ©cisions nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services. Il rend compte au prĂ©sident sous l’autoritĂ© et le contrĂŽle duquel il exerce sa mission. Page 14 sur 36 VERSION 2016 ConformĂ©ment aux rĂšgles prudentielles, il propose au conseil d’administration, en liaison avec le prĂ©sident, le programme d’activitĂ© de placements. Il le met en Ɠuvre et en rend compte au prĂ©sident et au conseil d’administration. Le directeur est le chef de l'ensemble des services de la caisse, il les dirige, organise et contrĂŽle leur travail. Il peut recevoir dĂ©lĂ©gation du prĂ©sident pour reprĂ©senter la caisse dans les actions ou instances judiciaires dirigĂ©es contre elle ou pour les engager en son nom, ainsi que pour signer toutes piĂšces de procĂ©dure. Il peut recevoir toutes dĂ©lĂ©gations spĂ©ciales permanentes ou temporaires du conseil ou du prĂ©sident. En l'absence du prĂ©sident ou d'un membre du bureau, le directeur reprĂ©sente la caisse auprĂšs de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Les difficultĂ©s de recouvrement des sommes dues Ă  la caisse sont examinĂ©es par le directeur qui prend une dĂ©cision conforme aux directives donnĂ©es par le conseil et dont il rend compte ensuite au prĂ©sident. Celles de ces difficultĂ©s qui appellent des mesures exceptionnelles sont soumises par le directeur au prĂ©sident qui dĂ©cide. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – FONCTIONNEMENT ARTICLE 19 L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale se compose des membres de droit et des membres Ă©lus du conseil d'administration et des membres adhĂ©rents de la caisse Ă  jour de leurs cotisations Ă  la date de la convocation, sauf ce qui est stipulĂ© Ă  l'article 21 ci-aprĂšs. Le prĂ©sident la rĂ©unit au moins une fois par an et avant la fin du sixiĂšme mois qui suit la clĂŽture de l’exercice, aux jours, heures et lieux indiquĂ©s dans l'avis de convocation. Elle peut, en outre, ĂȘtre convoquĂ©e exceptionnellement soit par le conseil d’administration, soit Ă  la demande du tiers au moins des membres ayant le droit d'en faire partie. Les convocations sont faites quinze jours calendaires au moins Ă  l’avance par insertion dans un journal d'annonces lĂ©gales ou corporatif de la circonscription de la caisse indiquant sommairement l’objet de la rĂ©union. Dans le mĂȘme temps, un extrait de cette insertion est adressĂ© aux membres du conseil d'administration et la liste des mandats soumis Ă  réélection est adressĂ©e aux membres de droit. L'ordre du jour est arrĂȘtĂ© par le prĂ©sident. Il s'y ajoute les questions qui ont Ă©tĂ© communiquĂ©es au prĂ©sident huit jours calendaires au moins avant la rĂ©union avec la signature du cinquiĂšme au moins des membres adhĂ©rents ayant le droit d'assister Ă  l'assemblĂ©e. L'assemblĂ©e est prĂ©sidĂ©e par le prĂ©sident ou l'un des vice-prĂ©sidents du conseil d'administration ou, Ă  leur dĂ©faut, par un administrateur dĂ©signĂ© par le conseil. Les fonctions de secrĂ©taire sont remplies par le secrĂ©taire du conseil d'administration, ou Ă  dĂ©faut, par un membre de l'assemblĂ©e dĂ©signĂ© par le prĂ©sident. ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – DELIBERATION ARTICLE 20 Les dĂ©libĂ©rations sont prises Ă  la majoritĂ© des voix des membres prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s. En cas de partage Ă©gal des voix, celle du prĂ©sident est prĂ©pondĂ©rante. Les membres d’honneur participent aux dĂ©libĂ©rations avec voix consultative. Page 15 sur 36 VERSION 2016 ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE – REPRESENTATION ET VOTE ARTICLE 21 Chaque reprĂ©sentant d'un membre de droit et chaque membre Ă©lu du conseil d'administration de la caisse assiste Ă  l'assemblĂ©e et a droit Ă  une voix. Les membres adhĂ©rents assistent et votent Ă  l'assemblĂ©e par leurs reprĂ©sentants qui sont dĂ©signĂ©s 1° pour ceux des adhĂ©rents qui font partie d'un organisme rattachĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment ou Ă  la ConfĂ©dĂ©ration de l'Artisanat et des Petites Entreprises du BĂątiment, par l’organisation professionnelle Ă  laquelle ils sont rattachĂ©s. 2° pour les autres adhĂ©rents, par le groupement qu’ils doivent obligatoirement constituer entre eux Ă  chaque assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Les noms des reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les unions dĂ©partementales sont notifiĂ©s par celles-ci Ă  la caisse trois jours calendaires au moins avant l'assemblĂ©e. Les reprĂ©sentants dĂ©signĂ©s par les groupements doivent justifier d'un pouvoir signĂ© de tous les membres du groupement et le ou les pouvoirs doivent parvenir Ă  la caisse trois jours calendaires au moins avant l'assemblĂ©e. Le reprĂ©sentant dĂ©signĂ© par chaque union dĂ©partementale ou par groupement, a droit Ă  autant de voix que les adhĂ©rents qu'il reprĂ©sente ont versĂ© de fois, dans l'exercice prĂ©cĂ©dant l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, un montant de cotisations de congĂ©s payĂ©s Ă©gal au 1/10Ăšme de l’abattement prĂ©vu par l'article D. 5424-36 du code du travail tel qu'il est connu la veille de l'assemblĂ©e. S'il est dĂ©signĂ© plusieurs reprĂ©sentants, ceux-ci se partagent les voix par parts Ă©gales ou, le cas Ă©chĂ©ant, les plus voisines de l'Ă©galitĂ©, selon que l'indique l'union dĂ©partementale ou le groupement. Tous les reprĂ©sentants doivent remplir les conditions prĂ©vues par l'article 6. Page 16 sur 36 VERSION 2016 REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ARTICLE 22 L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire entend le rapport du conseil d'administration sur sa gestion et sur tous autres objets, approuve, ou redresse les comptes de l'exercice clos, Ă©lit ceux des membres du conseil qui ne sont pas membres de droit ou en ratifie la nomination et, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dĂ©libĂšre sur toutes propositions portĂ©es Ă  l'ordre du jour qui touchent au dĂ©veloppement de la caisse et Ă  la gestion de ses intĂ©rĂȘts. Dans tous les cas oĂč elle est appelĂ©e Ă  se rĂ©unir, l'assemblĂ©e ordinaire dĂ©libĂšre valablement quel que soit le nombre des membres prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s. L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale peut dĂ©signer chaque annĂ©e, parmi les adhĂ©rents de la caisse ne faisant pas partie du conseil d'administration et rĂ©pondant aux conditions de l'article 6, un ou plusieurs censeurs, avec pour mission de prĂ©senter des commentaires sur la gestion de la caisse. Ces censeurs, n'Ă©tant pas des professionnels des comptes, ne contractent, Ă  raison de leur mission, Ă  l’exception du respect du secret professionnel, aucune obligation personnelle, ni solidaire, relative Ă  l'exercice de ce mandat. En outre, l’assemblĂ©e peut leur confier, sur proposition du prĂ©sident, des missions d'Ă©tude sur toutes questions intĂ©ressant le fonctionnement de la caisse. ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE CONVOCATION – DELIBERATION ARTICLE 23 L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire est compĂ©tente pour apporter aux statuts toutes modifications. Ces modifications sont adressĂ©es au ministre chargĂ© du travail par l'intermĂ©diaire de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Elles n'ont d'effet que si elles sont approuvĂ©es par le ministre. Cette assemblĂ©e est convoquĂ©e par le prĂ©sident, ou le conseil, qui est dans l'obligation de la convoquer si le tiers au moins des adhĂ©rents Ă  jour de leurs cotisations en fait la demande. Elle est convoquĂ©e et composĂ©e et elle vote comme il est indiquĂ© aux articles 19 Ă  21 ci-dessus, ainsi que dans les conditions fixĂ©es par le rĂšglement visĂ© Ă  l’article 35 ci-dessous. Elle ne dĂ©libĂšre valablement que si les adhĂ©rents prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s ont versĂ©, dans l'exercice prĂ©cĂ©dent, le quart au moins des cotisations de congĂ©s payĂ©s encaissĂ©es dans ce mĂȘme exercice. Si, sur une premiĂšre convocation, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire n'a pu rĂ©unir ce quorum, il sera convoquĂ©, Ă  quinze jours calendaires au moins d'intervalle, une deuxiĂšme assemblĂ©e qui dĂ©libĂšre valablement quel que soit le nombre des adhĂ©rents prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s, mais seulement Ă  la majoritĂ© absolue des voix des membres prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s. En cas de partage Ă©gal des voix, la voix du prĂ©sident est prĂ©pondĂ©rante. Aux modifications apportĂ©es aux statuts par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, le prĂ©sident pourra, avant toute demande d'approbation ministĂ©rielle, faire toutes adjonctions, suppressions ou rectifications qui lui auraient Ă©tĂ© recommandĂ©es par l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, mais dans la mesure seulement oĂč les changements ne toucheraient qu'Ă  la forme et ne tendraient qu'Ă  mettre les rĂ©solutions adoptĂ©es par l'assemblĂ©e en concordance entre elles ou avec les articles non modifiĂ©s ou avec les dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et conventionnelles en vigueur. Page 17 sur 36 VERSION 2016 PROCES-VERBAUX DES ASSEMBLEES GENERALES ARTICLE 24 Les dĂ©libĂ©rations de l'assemblĂ©e sont constatĂ©es par des procĂšs-verbaux classĂ©s dans un registre spĂ©cial et signĂ© par les membres composant le bureau de l'assemblĂ©e. Les procĂšs-verbaux constatent le nombre de membres prĂ©sents et reprĂ©sentĂ©s aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales extraordinaires. Les copies ou extraits de ces procĂšs-verbaux sont signĂ©s par le prĂ©sident du conseil d'administration et le secrĂ©taire. DISSOLUTION DE LA CAISSE ARTICLE 25 En cas de dissolution volontaire ou forcĂ©e, l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale dĂ©libĂ©rant ainsi qu'il est dit sous l'article 23, dĂ©signe un ou plusieurs commissaires chargĂ©s de la liquidation des biens de la caisse. Cette assemblĂ©e dĂ©termine souverainement les conditions dans lesquelles les membres de la caisse seront admis, s'il y a lieu, Ă  reprendre tout ou partie de leurs cotisations et l'emploi qui sera fait de l'actif net, aprĂšs paiement des charges de la caisse et des frais de sa liquidation. L'actif net ne pourra ĂȘtre affectĂ© qu'Ă  une association sans but lucratif Ɠuvrant au profit des professions du bĂątiment et des travaux publics. RESSOURCES DE LA CAISSE ARTICLE 26 Les ressources de la caisse se composent 1° des cotisations de ses membres pour assurer les fonds nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement de ses missions et au fonctionnement de la caisse et de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. 2° des intĂ©rĂȘts et revenus des biens et valeurs qu'elle possĂšde ; du produit des majorations de retard selon les modalitĂ©s fixĂ©es par l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et, en gĂ©nĂ©ral, de toutes les sommes qu'elle peut lĂ©galement ou conventionnellement recueillir. DEPOTS ET PLACEMENTS ARTICLE 27 Les rĂšgles de dĂ©pĂŽt et de placement ci-aprĂšs doivent ĂȘtre respectĂ©es RĂšgles de dĂ©pĂŽt Les fonds disponibles peuvent ĂȘtre librement dĂ©posĂ©s, sans limitation, auprĂšs des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l’article du code monĂ©taire et financier. Placements autorisĂ©s Les fonds disponibles peuvent ĂȘtre placĂ©s en tout ou partie dans les actifs financiers mentionnĂ©s au A de l’article du code de la sĂ©curitĂ© sociale, dans les conditions prĂ©cisĂ©es par les rĂšgles prudentielles de placement Ă©tablies et adoptĂ©es par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, approuvĂ©es par le ministre chargĂ© du Travail, dans les conditions prĂ©vues par l’article du code du travail pour l’approbation des modifications des statuts des caisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Page 18 sur 36 VERSION 2016 Les rĂšgles prudentielles de placement sont annexĂ©es au modĂšle national des statuts des caisses, et s’imposent Ă  celles-ci. Tous les autres emplois ou placements, mĂȘme Ă  titre transitoire, sont interdits. FONDS DE RESERVE ARTICLE 28 Le fonds de rĂ©serve sera constituĂ© Ă  l'aide des excĂ©dents des recettes annuelles sur les dĂ©penses effectuĂ©es et les provisions constituĂ©es en fin d'exercice pour l'application de la lĂ©gislation sur les congĂ©s payĂ©s et qui auront Ă©tĂ© portĂ©s au fonds de rĂ©serve en vertu d'une dĂ©libĂ©ration de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire. Ces rĂ©serves ont pour objet de parer 1° aux insuffisances de provisions constituĂ©es en fin d'exercice pour les dĂ©penses non rĂ©glĂ©es ; 2° aux imprĂ©visions pouvant rĂ©sulter de l'application de la lĂ©gislation sur les congĂ©s payĂ©s ; 3° aux non-paiements des cotisations ; 4° aux insuffisances de ressources d'un exercice. Le montant du fonds de rĂ©serve doit ĂȘtre maintenu Ă  un niveau au moins Ă©gal Ă  1/24Ăšme des cotisations congĂ©s encaissĂ©es au titre du dernier exercice clos. Le conseil d'administration pourra faire procĂ©der Ă  la rĂ©partition des excĂ©dents aux entreprises en activitĂ© au moment de la rĂ©trocession, au prorata des cotisations versĂ©es sur la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence retenue. Si le fonds de rĂ©serve venait Ă  ĂȘtre infĂ©rieur au minimum dĂ©fini ci-dessus, le conseil d'administration aurait l'obligation de prendre immĂ©diatement les dispositions pour sa reconstitution dans les plus brefs dĂ©lais et au maximum dans un dĂ©lai de trois ans. Le niveau des rĂ©serves ne doit pas dĂ©passer un maximum dont la limite est fixĂ©e par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Ces fonds doivent ĂȘtre placĂ©s selon les rĂšgles prudentielles dĂ©finies par le conseil d'administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, telles que validĂ©es par les autoritĂ©s de tutelle. ETABLISSEMENT DES COMPTES ARTICLE 29 La caisse se conforme Ă  un processus de clĂŽture dans les conditions dĂ©finies par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Celui-ci doit notamment permettre l’établissement de comptes combinĂ©s entre l’ensemble des caisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. CONTROLE DES COMPTES ARTICLE 30 Nonobstant son caractĂšre d'association sans but lucratif et son absence d'activitĂ© Ă©conomique, la caisse soumet l'ensemble de ses comptes annuels au contrĂŽle d'un commissaire aux comptes en vue de leur certification. Page 19 sur 36 VERSION 2016 A cette fin, un commissaire aux comptes et un supplĂ©ant inscrits sur la liste professionnelle sont dĂ©signĂ©s pour six exercices par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire. Le commissaire aux comptes prĂ©sente son rapport Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale convoquĂ©e pour l'approbation des comptes. La caisse adresse ce rapport Ă  l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP avec le procĂšs-verbal et les piĂšces annexes relatives Ă  cette assemblĂ©e. Le commissaire aux comptes certifie la rĂ©gularitĂ© et la sincĂ©ritĂ© des documents comptables communiquĂ©s Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle et atteste que ceux-ci donnent une image fidĂšle du rĂ©sultat des opĂ©rations de l'exercice Ă©coulĂ©, ainsi que de la situation financiĂšre et du patrimoine de la caisse Ă  la fin de cet exercice. Il certifie Ă©galement les comptes relatifs aux cotisations et perceptions quelles qu’elles soient. Il vĂ©rifie la conformitĂ© des opĂ©rations financiĂšres aux statuts et aux rĂšgles de dĂ©pĂŽt et de placement mentionnĂ©es ci-dessus Ă  l’article 27. Il appelle l'attention du prĂ©sident et des membres du conseil d'administration sur tout fait relevĂ© au cours de sa mission de nature Ă  compromettre la continuitĂ© du fonctionnement financier de la caisse. Il les informe Ă©galement des irrĂ©gularitĂ©s et des inexactitudes relevĂ©es au cours de sa mission. Lorsqu'il n'est pas donnĂ© suite Ă  ses observations, il alerte le prĂ©sident de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. La rĂ©munĂ©ration du commissaire aux comptes est fixĂ©e par le conseil d'administration en accord avec lui et par rĂ©fĂ©rence aux rĂšgles de tarification applicables. COMMISSION PARITAIRE ARTICLE 31 Une commission paritaire, composĂ©e en nombre Ă©gal de membres employeurs et de membres salariĂ©s dĂ©signĂ©s par le directeur rĂ©gional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi du siĂšge de la caisse, et choisis parmi les organisations patronales et ouvriĂšres les plus reprĂ©sentatives, sera instituĂ©e auprĂšs de la caisse. Elle aura pour objet de statuer sur toutes les contestations qui pourraient s'Ă©lever au sujet du droit aux congĂ©s des salariĂ©s dĂ©clarĂ©s Ă  la caisse ainsi qu'au sujet de la validitĂ© du motif invoquĂ© par un salariĂ© qui n'aurait pas prĂ©sentĂ© sa demande d'indemnitĂ© pendant la pĂ©riode habituelle des vacances. CONGES INTEMPERIES BTP – UNION DES CAISSES DE FRANCE ARTICLE 32 La caisse est affiliĂ©e Ă  l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP dont elle est administrateur. Elle est tenue d'appliquer les dĂ©cisions prises par le conseil d'administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, d’accepter le contrĂŽle de leur mise en Ɠuvre, et de se soumettre aux sanctions consĂ©cutives Ă  l’inobservation des textes lĂ©gaux, rĂ©glementaires et conventionnels, des dĂ©cisions votĂ©es par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et des statuts et du rĂšglement intĂ©rieur de celle-ci. Page 20 sur 36 VERSION 2016 AVANTAGES CONVENTIONNELS ARTICLE 33 La caisse effectuera le paiement des avantages conventionnels en matiĂšre de congĂ©s annuels payĂ©s tels qu'ils sont dĂ©finis par les accords ou conventions de caractĂšre national applicables aux professions du bĂątiment et des travaux publics ; toutefois pour les entreprises appliquant des conventions collectives ou accords collectifs de branche autres que ceux du BĂątiment et des Travaux Publics, la caisse effectuera le paiement de ces avantages tels qu'ils sont prĂ©vus par ces accords professionnels nationaux ou territoriaux si la branche professionnelle considĂ©rĂ©e a signĂ© un accord en ce sens avec l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Ces rĂšgles sont applicables tant pour le paiement des cotisations que pour l'acquisition des droits, aux entreprises affiliĂ©es appliquant des textes conventionnels de branche autres que ceux du BĂątiment et des Travaux Publics, dĂšs le 1er avril qui suit la demande de l'entreprise. La demande doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par Ă©crit, au plus tard un mois avant cette date. Pour les nouveaux adhĂ©rents sauf demande contraire de l'entreprise, ce rĂ©gime est applicable Ă  compter de la date mentionnĂ©e dans le bulletin d'adhĂ©sion pour la prise d'effet de l'affiliation. Les adhĂ©rents sont tenus de verser Ă  la caisse les cotisations nĂ©cessaires pour permettre Ă  celle-ci de payer ces avantages et de couvrir les charges et les frais accessoires correspondants. Toutes les dispositions des statuts relatives aux congĂ©s lĂ©gaux et aux indemnitĂ©s et cotisations correspondantes s'appliquent Ă©galement en ce qui concerne ces avantages. PUBLICATION ARTICLE 34 Le conseil d’administration remplira les formalitĂ©s de dĂ©claration et de publication prescrites par la loi du 1er juillet 1901 et par le dĂ©cret du 16 aoĂ»t suivant. A cet effet, tous pouvoirs sont confĂ©rĂ©s au prĂ©sident du conseil d’administration et Ă  dĂ©faut aux vice-prĂ©sidents avec facultĂ© pour chacun d’eux d’agir seuls en l’absence de l’autre sans avoir Ă  indiquer les motifs de cette absence. REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES ARTICLE 35 Un rĂšglement des instances statutaires annexĂ© aux prĂ©sents statuts rĂ©git les conditions et les modalitĂ©s de dĂ©roulement des Ă©lections et des opĂ©rations de vote au sein des assemblĂ©es, du conseil d’administration et du bureau de la Caisse. Page 21 sur 36 VERSION 2016 ANNEXE 1 AUX STATUTS REGLEMENT DES INSTANCES STATUTAIRES CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE Elections au sein des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales AGO, AGE, du conseil d’administration et du bureau Page 22 sur 36 VERSION 2016 ELECTION OU REELECTION DU PRESIDENT ET DES MEMBRES DU BUREAU ARTICLE R 15 Le prĂ©sident ou, en cas d'empĂȘchement, l'un des vice-prĂ©sidents convoque, dans les formes habituelles et au moins trente jours calendaires avant la date de sa rĂ©union, le conseil d'administration appelĂ© Ă  procĂ©der aux Ă©lections. En mĂȘme temps, il informe les administrateurs, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, des postes Ă  pourvoir et de sa candidature Ă©ventuelle Ă  un nouveau mandat. Cette lettre rappelle la date limite de rĂ©ception des candidatures. En toute hypothĂšse, les actes de candidatures ne sont recevables que s'ils parviennent Ă  la caisse de CongĂ©s PayĂ©s du BĂątiment de la RĂ©gion du Centre au plus tard quinze jours calendaires avant la tenue du conseil d'administration au cours duquel les Ă©lections doivent avoir lieu. Les candidatures sont envoyĂ©es au prĂ©sident du bureau par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception ou par courrier Ă©lectronique. Celles reçues ultĂ©rieurement ne sont pas recevables. Chaque dĂ©claration de candidature doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’une dĂ©claration sur l’honneur conforme au modĂšle adoptĂ© par le conseil d’administration de l’Union des Caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. A l'expiration de la date limite de rĂ©ception des candidatures, le prĂ©sident ou, en cas d'empĂȘchement, l'un des vice-prĂ©sidents informe les administrateurs, par lettre simple, des candidatures reçues. Le bureau de la caisse est seul compĂ©tent pour examiner la rĂ©gularitĂ© de la situation des candidats. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA PROCEDURE D'ELECTION OU DE REELECTION DU PRESIDENT ARTICLE R 15-1 Le Conseil d’administration procĂšde en premier lieu Ă  l’élection du prĂ©sident. Les candidatures Ă  la prĂ©sidence de la caisse de CongĂ©s PayĂ©s du BĂątiment de la RĂ©gion du Centre doivent ĂȘtre adressĂ©es au prĂ©sident du conseil d’administration de la caisse de CongĂ©s PayĂ©s du BĂątiment de la RĂ©gion du Centre au moins quinze jours calendaires avant la rĂ©union du conseil devant procĂ©der Ă  l'Ă©lection voir article 16 des statuts. Un bureau procĂšde aux opĂ©rations de vote. Il est composĂ© du doyen d'Ăąge des administrateurs de la caisse qui prĂ©side et de deux assesseurs scrutateurs constituĂ©s des deux plus jeunes administrateurs de la caisse. Le prĂ©sident des opĂ©rations de vote rappelle les candidatures qui satisfont aux rĂšgles de recevabilitĂ© de l'article prĂ©cĂ©dent, ainsi que les rĂšgles statutairement prĂ©vues pour le vote. Sauf dĂ©sistement exprĂšs, les candidatures sont considĂ©rĂ©es comme maintenues jusqu'Ă  l'issue du scrutin. Page 23 sur 36 VERSION 2016 Le vote a lieu, Ă  bulletin secret, Ă  chacun des tours, par appel nominal des administrateurs et par ordre alphabĂ©tique. AprĂšs dĂ©pouillement et contrĂŽle opĂ©rĂ© par les scrutateurs, le prĂ©sident des opĂ©rations de vote proclame le rĂ©sultat. VOTATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION ET A L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE ARTICLE R 15-2 Les votes au sein du conseil d'administration, de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire et extraordinaire ont lieu Ă  main levĂ©e. Ils peuvent toutefois avoir lieu au scrutin secret Ă  la demande d’au moins un membre, auquel cas le vote se dĂ©roule par appel nominal des votants. DISPOSITIONS SPECIFIQUES A LA COMPOSITION ET A LA PROCEDURE D'ELECTION DES MEMBRES DU BUREAU ARTICLE R 16 Le Conseil d’administration Ă©lit en son sein les membres du bureau. Le prĂ©sident Ă©lu ou réélu prĂ©side les opĂ©rations de vote. Il est assistĂ© par les scrutateurs dĂ©signĂ©s comme il est dit Ă  l'article R15-1. Il rappelle les dispositions de l'article 16 des statuts, ainsi que les candidatures reçues et recevables. Il fait distribuer des bulletins de vote sur lesquels figurent les noms des candidats, ainsi que les enveloppes destinĂ©es Ă  les contenir. Seuls reçoivent des voix les candidats dont le nom est marquĂ© d'une croix. Les bulletins sont dĂ©clarĂ©s nuls, si le nombre de noms est supĂ©rieur au nombre de postes Ă  pourvoir. Le prĂ©sident appelle les votants dans l'ordre indiquĂ© Ă  l'article R15-1. Il proclame les rĂ©sultats. ATTRIBUTIONS DU SECRETAIRE ET DU TRESORIER ARTICLE R 16-1 Le secrĂ©taire contrĂŽle l'Ă©tablissement des procĂšs-verbaux et l'exĂ©cution des formalitĂ©s lĂ©gales. Le trĂ©sorier prĂ©sente Ă  l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle son rapport sur la gestion qui comprend les comptes de l'exercice. Page 24 sur 36 VERSION 2016 DISPOSITION TRANSITOIRE Les nouvelles dispositions statutaires relatives Ă  la composition du conseil d’administration dĂ©finies Ă  l’article 12 des statuts de la caisse seront mises en Ɠuvre Ă  l’occasion du premier conseil d’administration appelĂ© Ă  Ă©lire le prĂ©sident de la caisse. Cette mise en Ɠuvre implique le renouvellement de l’intĂ©gralitĂ© du conseil d’administration. La prĂ©sente disposition transitoire ne sera applicable qu’une fois aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur des statuts de la caisse, Ă©tablis en conformitĂ© avec les statuts types des caisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP agréés le 2 aoĂ»t 2010. Page 25 sur 36 CAISSE DE CONGES PAYES DU BATIMENT DE LA REGION DU CENTRE REGLEMENT INTERIEUR Agréé par le MinistĂšre du travail, de l’emploi, du dialogue social et de la formation professionnelle le 9 fĂ©vrier 2016 Mis en harmonie avec le rĂšglement intĂ©rieur type adoptĂ© par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP le 27 mars 2015, AgrĂ©ment ministĂ©riel du 3 septembre 2015 Page 26 sur 36 SOMMAIRE PREAMBULE 3 ARTICLE 1. OBLIGATION DES EMPLOYEURS ADHERENTS 3 ARTICLE 2. COTISATIONS 3 ARTICLE 3. CONTRATS DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE ARTICLE A DU CODE DU TRAVAIL 5 ARTICLE 4. CONTROLEURS 6 ARTICLE 5. SANCTIONS 6 ARTICLE 6. DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS 7 ARTICLE 7. REMISES 7 ARTICLE 8. JUSTIFICATION DES DROITS REGLEMENT DES INDEMNITES AUX SALARIES 8 ARTICLE 9. SURCOMPENSATION 9 ARTICLE 10. PRESCRIPTION DES DROITS 9 ARTICLE 11. CHARGES SOCIALES ET PRELEVEMENTS FISCAUX 9 ARTICLE 12. AVANTAGES CONVENTIONNELS 10 ARTICLE 13. DISPOSITIONS RELATIVES AU REGIME INTEMPERIES 10 ARTICLE 14. COTISATIONS DIVERSES 11 Page 27 sur 36 PREAMBULE Dans le cadre des dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et statutaires en matiĂšre de congĂ©s annuels payĂ©s et de chĂŽmage pour cause d'intempĂ©ries propres aux activitĂ©s du bĂątiment et des travaux publics, le prĂ©sent rĂšglement intĂ©rieur de la caisse CongĂ©s IntempĂ©ries BTP dĂ©nommĂ©e Caisse de congĂ©s payĂ©s du bĂątiment de la rĂ©gion du centre, est Ă©tabli en conformitĂ© avec les dispositions du rĂšglement intĂ©rieur type du rĂ©seau des caisses affiliĂ©es Ă  l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. OBLIGATION DES EMPLOYEURS ADHERENTS ARTICLE 1 a A l’embauche d’un salariĂ© L'adhĂ©rent communique Ă  la caisse les premiers renseignements relatifs au salariĂ© nom, prĂ©noms, nationalitĂ©, date et lieu de naissance, numĂ©ro national d’identification, date de dĂ©but d'emploi, qualification, collĂšge ETAM, cadre, ouvrier. b Au moment du dĂ©part d’un salariĂ© L'adhĂ©rent dĂ©clare Ă  la caisse les Ă©lĂ©ments constitutifs de la pĂ©riode d'emploi du salariĂ© nĂ©cessaire Ă  la valorisation de ses droits Ă  congĂ©s, selon l'un des modes mis Ă  la disposition de l'entreprise par la Caisse. c Chaque mois L’adhĂ©rent communique chaque mois, dans le dĂ©lai qui lui est applicable conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂšglementaires, une dĂ©claration nominative, rĂ©capitulant les Ă©lĂ©ments constitutifs des pĂ©riodes d’emploi de ses salariĂ©s, ainsi que ceux nĂ©cessaires au calcul des cotisations recouvrĂ©es par la caisse. La caisse contrĂŽle les Ă©lĂ©ments dĂ©clarĂ©s. En cas d’incohĂ©rence, la caisse est fondĂ©e Ă  ne pas valider tout ou partie de ces Ă©lĂ©ments, dans l’attente d’une justification par l’adhĂ©rent. Les informations visĂ©es ci-dessus sont fournies par l’employeur, sous sa responsabilitĂ©. COTISATIONS ARTICLE 2 a Calcul et appel des cotisations Sur la base des Ă©lĂ©ments dĂ©clarĂ©s tels que visĂ©s au 1 c, la caisse calcule les cotisations dont elle assure le recouvrement. En matiĂšre de congĂ©s payĂ©s, la cotisation est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment Ă  l’article du code du travail, par un pourcentage du montant des salaires payĂ©s aux salariĂ©s dĂ©clarĂ©s. Page 28 sur 36 Par salaire, on doit comprendre tout ce qui constitue la rĂ©munĂ©ration du travailleur traitement fixe, indemnitĂ©s diverses en argent ou en nature, etc., en gĂ©nĂ©ral tout ce qui est acquis par le travailleur en contrepartie ou Ă  l'occasion du travail, Ă  l'exclusion uniquement de ce qui est un remboursement de dĂ©penses. Ces Ă©lĂ©ments sont prĂ©cisĂ©s par le conseil d'administration de la caisse en conformitĂ© avec les dĂ©cisions de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Le montant des cotisations dont la caisse assure le recouvrement est portĂ© Ă  la connaissance de l’entreprise. b Paiement L’adhĂ©rent s’acquitte de ses cotisations au siĂšge de la caisse, au titre de la pĂ©riodicitĂ© mensuelle ou trimestrielle qui lui est applicable, dans un dĂ©lai de rĂšglement maximum fixĂ© par le conseil d’administration de la caisse. Cette pĂ©riodicitĂ© est mensuelle par dĂ©faut. L’adhĂ©rent dont l’effectif ne dĂ©passe pas neuf salariĂ©s, pourra demander Ă  bĂ©nĂ©ficier d’une pĂ©riodicitĂ© trimestrielle, en dĂ©but d’exercice. L’effectif de chaque entreprise est apprĂ©ciĂ© au 31 mars de chaque annĂ©e. La prise en compte de la pĂ©riodicitĂ© mensuelle ou trimestrielle sera effective Ă  partir du 1er avril de la mĂȘme annĂ©e. c Evaluation provisionnelle Lorsque l’adhĂ©rent n’a pas communiquĂ© Ă  la caisse la dĂ©claration mentionnĂ©e Ă  l’article 1c du prĂ©sent rĂšglement intĂ©rieur, dans le dĂ©lai qui lui est applicable conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales et rĂšglementaires, la caisse procĂšde Ă  une Ă©valuation provisionnelle des cotisations dues par l’adhĂ©rent sur la base des derniers salaires dĂ©clarĂ©s, augmentĂ©s de 10%. En l’absence d’une prĂ©cĂ©dente dĂ©claration nominative, ou lorsque celle-ci ne permet pas Ă  la caisse d’établir le montant significatif des salaires servant au calcul des cotisations dues, l’évaluation provisionnelle est effectuĂ©e en prenant en considĂ©ration un nombre estimĂ© de salariĂ©s rĂ©sultant des opĂ©rations de contrĂŽle de la caisse, ou eu regard aux marchĂ©s pris par l’entreprise, etc., multipliĂ© par le montant du SMIC ou par toute autre rĂ©fĂ©rence qui pourra lui ĂȘtre substituĂ©e, majorĂ© de 30%. ConformĂ©ment Ă  l’article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale, la caisse dispose auprĂšs des organismes chargĂ©s de la gestion d’un rĂ©gime obligatoire de sĂ©curitĂ© sociale, d’un droit de communication concernant les informations nĂ©cessaires Ă  l’apprĂ©ciation des obligations dĂ©claratives de l’adhĂ©rent. L’évaluation provisionnelle des cotisations dues par l’adhĂ©rent ne dispense pas ce dernier de remplir ses obligations dĂ©claratives et de paiement vis-Ă -vis de la caisse. L’évaluation provisionnelle sera assortie de majorations provisionnelles calculĂ©es selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l’article 6. L’adhĂ©rent dĂ©faillant s’expose en outre au paiement des majorations prĂ©vues Ă  l’article 5 si sa mauvaise foi est Ă©tablie. d Taux applicables La caisse informe les adhĂ©rents pour tout ce qui concerne la fixation ou la modification par le conseil d’administration du taux de la cotisation congĂ©s. Pour les adhĂ©rents qui relĂšvent d’une branche professionnelle autre que celles du bĂątiment et des travaux publics et qui peuvent se prĂ©valoir d’un protocole signĂ© entre l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et la branche considĂ©rĂ©e sur les modalitĂ©s d’affiliation des entreprises mixtes, le montant de la cotisation congĂ©s se calcule comme le produit des salaires dĂ©clarĂ©s par un taux de cotisation sectoriel dont la dĂ©termination est prĂ©cisĂ©e dans ledit protocole d’accord. Pour chacune des branches professionnelles ayant signĂ© un protocole d'accord ou ayant ultĂ©rieurement adhĂ©rĂ© Ă  ce protocole, il est Ă©tabli, un taux sectoriel. Page 29 sur 36 Le taux sectoriel est Ă©gal au taux de la caisse affectĂ© d’un coefficient exprimant le rapport entre le coĂ»t des avantages conventionnels prĂ©vus par la convention appliquĂ©e au sein de l’entreprise et celui des congĂ©s annuels prĂ©vus par les conventions collectives nationales du BTP. Ce coefficient est fixĂ© au plan national par accord des parties signataires, d’abord sur une base thĂ©orique provisoire pour le premier exercice, et rectifiĂ© ensuite en fin d’exercice, s’il y a lieu, en fonction du coĂ»t rĂ©el constatĂ© des congĂ©s servis par la caisse aux salariĂ©s concernĂ©s de ces entreprises, au titre de l’exercice considĂ©rĂ©. e Imputation des paiements Tout rĂšglement est imputĂ© sur les pĂ©riodes mensuelles ou trimestrielles les plus anciennes et en prioritĂ© sur les cotisations et les majorations de retard selon l’ordre suivant cotisations congĂ©s, majorations congĂ©s, cotisations chĂŽmage-intempĂ©ries, majorations chĂŽmage-intempĂ©ries, cotisations OPPBTP, organismes des Ɠuvres sociales, cotisations professionnelles, frais de recouvrement, frais d’exĂ©cution forcĂ©e. L’adhĂ©rent ne dispose pas de la facultĂ© d’imposer une autre imputation de ses versements, sauf acceptation expresse de la caisse. Tout crĂ©dit portĂ© au compte, tel que remboursement d’indemnitĂ©s de chĂŽmage intempĂ©ries, etc., acquitte par prioritĂ© les cotisations et majorations Ă©chues les plus arriĂ©rĂ©es de mĂȘme nature. Lorsque des versements sont reçus par la caisse dans le cadre d’une autorisation donnĂ©e par le juge commissaire telle que celle prĂ©vue Ă  l’article du code du commerce, ceux-ci sont nĂ©cessairement imputĂ©s sur les cotisations et sur les majorations de congĂ©s payĂ©s qui ont fait l’objet de cette autorisation de versement. f ProcĂ©dures collectives La situation de compte adressĂ©e chaque mois ou chaque trimestre par la caisse Ă  l’entreprise adhĂ©rente au titre de la pĂ©riode postĂ©rieure au jugement d’ouverture vaut information rĂ©guliĂšre sur l’état des crĂ©ances de la caisse, nĂ©es rĂ©guliĂšrement aprĂšs le jugement d’ouverture de la procĂ©dure. A dĂ©faut de transmission Ă  la caisse, par toute personne ou organe de la procĂ©dure habilitĂ©, des Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la dĂ©claration de sa crĂ©ance dans des dĂ©lais compatibles avec ceux qui lui sont imposĂ©s par la loi, la dĂ©claration estimĂ©e de la caisse, selon les dispositions de l’article 2 c du prĂ©sent rĂšglement intĂ©rieur, a un caractĂšre dĂ©finitif. Sauf en cas de compensation des dettes et crĂ©ances connexes ou autorisation particuliĂšre de paiement donnĂ©e par un organe habilitĂ© de la procĂ©dure, la dette constituĂ©e au jour du jugement d’ouverture de la procĂ©dure ne peut ĂȘtre apurĂ©e que conformĂ©ment au plan homologuĂ© par le tribunal. L’ouverture d’une procĂ©dure collective Ă  l’encontre de l’entreprise adhĂ©rente ne remet pas en cause les rĂšgles d’imputation des paiements telles que dĂ©finies au prĂ©sent article. CONTRATS DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE Articles Ă  du code du travail ARTICLE 3 Au titre des congĂ©s payĂ©s exclusivement, l'employeur n'est tenu Ă  aucun versement de cotisations Ă  la caisse sur les salaires payĂ©s aux salariĂ©s occupĂ©s en vertu d'un contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e conclu pour une annĂ©e au moins par Ă©crit et ayant acquis date certaine par enregistrement. Les contrats n'ont d'effet Ă  l'Ă©gard de la caisse que du jour de leur enregistrement. En cas de rĂ©siliation d'un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e avant son terme, pour quelque cause que ce soit, lorsque Page 30 sur 36 cette rĂ©siliation a pour effet de porter la durĂ©e du contrat Ă  moins d'une annĂ©e, l'employeur doit en avertir la caisse dans les huit jours de la rĂ©siliation et verser immĂ©diatement et rĂ©troactivement Ă  la caisse les cotisations correspondant aux salaires perçus par le salariĂ© depuis le dĂ©but de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence en cours. Dans la huitaine de l'enregistrement ou du visa, l'adhĂ©rent doit adresser Ă  la caisse un exemplaire original du contrat, faute de quoi il n'en est pas tenu compte ; sous la mĂȘme sanction, lorsque le contrat a prĂ©vu son renouvellement y compris par tacite reconduction, l'employeur doit aviser la caisse dans la quinzaine du renouvellement. CONTROLEURS ARTICLE 4 Les agents de la caisse munis d'une carte d'identitĂ© professionnelle, sont chargĂ©s de vĂ©rifier l'application par les entreprises des lois et des rĂšglements ainsi que des statuts et du rĂšglement intĂ©rieur de la caisse, conformĂ©ment aux dispositions de l’article du Code du travail, au moyen de toutes investigations dans les locaux, chantiers et dĂ©pendances des entreprises ; ils peuvent, en particulier, examiner les livres et feuilles de paye et tous autres registres et piĂšces comptables que les lois et rĂšglements sur le travail, l'emploi et le commerce obligent l'employeur Ă  tenir. SANCTIONS ARTICLE 5 Dans ses relations avec la caisse, l’adhĂ©rent est toujours prĂ©sumĂ© de bonne foi. Toutefois, lorsque la nature, l’importance ou la rĂ©pĂ©tition des omissions ou inexactitudes de l’adhĂ©rent dans les dĂ©clarations servant au calcul des cotisations congĂ©s, Ă©tablissent la mauvaise foi de l’adhĂ©rent, la caisse est en droit d’appliquer, une majoration spĂ©cifique du montant des cotisations correspondant aux salaires non dĂ©clarĂ©s ou sous-Ă©valuĂ©s. La nature, l’importance ou la rĂ©pĂ©tition des omissions ou inexactitudes peuvent ĂȘtre relevĂ©es notamment par un contrĂŽleur agréé de la caisse. La majoration est appliquĂ©e sur dĂ©cision de l’instance de la caisse habilitĂ©e par son conseil d’administration. Ce taux est fixĂ© et modifiĂ© par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Il pourra ĂȘtre multipliĂ© par un coefficient fixĂ© par le conseil d’administration de la caisse sans pouvoir dĂ©passer deux. La mĂȘme sanction est encourue en cas de plusieurs manquements successifs de l’adhĂ©rent aux obligations dĂ©claratives prĂ©vues Ă  l’article 1 du prĂ©sent rĂšglement. Dans ce cas, les salaires pris en considĂ©ration sont Ă©valuĂ©s conformĂ©ment aux dispositions de l’article 2 c du prĂ©sent rĂšglement. Cette majoration sanctionnant la mauvaise foi de l’adhĂ©rent, se cumule avec celle prĂ©vue Ă  l’article 6 du prĂ©sent rĂšglement. En outre, elle ne peut permettre Ă  l’adhĂ©rent dĂ©faillant de bĂ©nĂ©ficier des remises prĂ©vues Ă  l’article 7 du prĂ©sent rĂšglement. Page 31 sur 36 DEFAUT DE PAIEMENT DES COTISATIONS ARTICLE 6 a Majoration de retard Tout dĂ©faut dans le paiement des cotisations congĂ©s et chĂŽmage intempĂ©ries dans les dĂ©lais prescrits expose l’adhĂ©rent dĂ©faillant au paiement d’une majoration par mois de retard et sans limitation dans le temps, calculĂ©e sur la base du montant restant dĂ» par l’entreprise. Le taux de cette majoration est fixĂ© et rĂ©visĂ© par le Conseil d’Administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Il est portĂ© Ă  la connaissance de l’adhĂ©rent sur le relevĂ© de compte communiquĂ©s par la caisse. La majoration de retard court Ă  compter de la date d'exigibilitĂ© des cotisations sans mise en demeure prĂ©alable. b Recouvrement/RĂ©gularisation Si l’adhĂ©rent dĂ©faillant n’a pas rĂ©gularisĂ© sa situation dans un dĂ©lai fixĂ© par le conseil d’administration de la caisse, dans le respect des principes posĂ©s par le Conseil d’Administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, qui suit la date d’exigibilitĂ© du paiement de ses cotisations, l’adhĂ©rent est mis en demeure dans les conditions fixĂ©es par l’article 9 des statuts de la caisse. A dĂ©faut de rĂ©gularisation, la caisse poursuit le paiement des cotisations et des majorations dues par toutes voies de droit. Dans ce cas, tous les frais de recouvrement et d’exĂ©cution entrepris sont Ă  la charge de l’adhĂ©rent dĂ©faillant, conformĂ©ment aux dispositions de l'article du Code des procĂ©dures civiles d’exĂ©cution. Lorsque l'adhĂ©rent aura payĂ© directement et donc irrĂ©guliĂšrement aux salariĂ©s le montant des indemnitĂ©s de congĂ©s non pris en charge par la caisse en l'attente de la rĂ©gularisation du paiement des cotisations, conformĂ©ment Ă  l'article 9 des statuts, la caisse pourra nĂ©anmoins lui rembourser ces indemnitĂ©s dans la limite des droits des salariĂ©s et sous dĂ©duction des charges supportĂ©es par la caisse, Ă  condition que l'adhĂ©rent ait, au prĂ©alable, intĂ©gralement apurĂ© sa situation en principal, intĂ©rĂȘts, pĂ©nalitĂ©s et majorations de retard, pour toutes les cotisations non acquittĂ©es. REMISES ARTICLE 7 a Remise automatique La majoration prĂ©vue Ă  l’article 6 du prĂ©sent rĂšglement donne lieu Ă  une remise automatique sous rĂ©serve que l’adhĂ©rent n’ait pas manquĂ© Ă  ses obligations dĂ©claratives et de paiement dans les douze mois prĂ©cĂ©dant la dĂ©faillance et qu’il ait rĂ©gularisĂ© le paiement de ses dettes de cotisation congĂ©s et chĂŽmage-intempĂ©ries dans les trente jours de la date d’exigibilitĂ© de la dĂ©claration et du paiement. La caisse procĂšde alors automatiquement Ă  la rĂ©gularisation du compte de l’adhĂ©rent dans le dĂ©lai d’un mois, et en informe ce dernier. Page 32 sur 36 bRemise gracieuse La majoration prĂ©vue Ă  l’article 6 du prĂ©sent rĂšglement peut Ă©galement donner lieu Ă  une remise gracieuse lorsque l’adhĂ©rent dĂ©faillant ne satisfait pas aux conditions dĂ©finies Ă  l’article 7a. La demande de remise gracieuse doit alors ĂȘtre adressĂ©e par l’adhĂ©rent par courrier et doit ĂȘtre motivĂ©e. Aucune demande de remise gracieuse ne sera Ă©tudiĂ©e par la caisse si celle-ci a pour objet des majorations appliquĂ©es Ă  la suite d’infraction relatives au travail dissimulĂ©, ou si Ă  la date de sa demande, l’adhĂ©rent dĂ©faillant n’a pas rĂ©gularisĂ© le paiement de ses dettes de cotisations congĂ©s et chĂŽmage-intempĂ©ries dues Ă  titre principal, sauf cas particulier obligatoirement examinĂ© par une instance de la caisse habilitĂ©e par son conseil d’administration. JUSTIFICATION DES DROITS REGLEMENT DES INDEMNITES AUX SALARIES ARTICLE 8 La caisse adresse Ă  l’adhĂ©rent, chaque annĂ©e ou en cas de rupture du contrat de travail, le certificat destinĂ© au salariĂ© prĂ©vu Ă  l’article du code du travail. Les droits Ă  congĂ© du salariĂ© congĂ© principal, cinquiĂšme semaine sont dĂ©terminĂ©s sur la base de l’ensemble de ses pĂ©riodes d’emploi dans le secteur d’activitĂ© du BĂątiment et des Travaux Publics au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence. L'indemnitĂ© devant correspondre Ă  un congĂ©, sauf dans le cas prĂ©vu au dernier alinĂ©a de l'article du code du travail et dans celui des salariĂ©s occupĂ©s en vertu d'un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui ont accompli un travail effectif d'une durĂ©e infĂ©rieure Ă  celle requise par les articles et du code du travail pour l'ouverture du droit Ă  congĂ©, la caisse Ă  qui elle est rĂ©clamĂ©e peut toujours exiger qu'il lui soit justifiĂ© que le congĂ© est ou a Ă©tĂ© rĂ©ellement pris. L’indemnitĂ© est rĂ©glĂ©e par la caisse Ă  laquelle Ă©tait affiliĂ©e la derniĂšre entreprise qui a occupĂ© le salariĂ© au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence. Lorsque le salariĂ© a travaillĂ© pendant la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence dans des entreprises qui relĂšvent de caisses diffĂ©rentes ou lorsqu'au cours de cette pĂ©riode il a quittĂ© le secteur du bĂątiment, il justifie de son droit Ă  congĂ© en adressant tous les certificats congĂ© qui lui ont Ă©tĂ© remis par ses employeurs successifs Ă  la caisse Ă  laquelle Ă©tait affiliĂ©e la derniĂšre entreprise qui l'a occupĂ© au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence. L’indemnitĂ© de congĂ© est rĂ©glĂ©e par la caisse Ă  rĂ©ception de l’information que l'adhĂ©rent, occupant le salariĂ© au moment de son dĂ©part en congĂ©, doit adresser selon un des modes mis Ă  disposition de l’entreprise par la Caisse. En l’absence de prĂ©cisions, la caisse paiera en prioritĂ© le congĂ© principal, puis la cinquiĂšme semaine. Les jours supplĂ©mentaires de congĂ©s sont demandĂ©s et justifiĂ©s selon les modalitĂ©s dĂ©finies par la Caisse. Le paiement sera effectuĂ© au choix de la caisse, par tout mode usuel autorisĂ© par la lĂ©gislation en vigueur, le paiement Ă©tant toujours considĂ©rĂ© comme intervenu au siĂšge de la caisse. Au cas oĂč l’inexactitude des informations communiquĂ©es par l'adhĂ©rent conduit la caisse Ă  verser au salariĂ© des indemnitĂ©s indues, l'adhĂ©rent est tenu de rembourser celles-ci Ă  la caisse. Page 33 sur 36 SURCOMPENSATION ARTICLE 9 Si le salariĂ© a Ă©tĂ© occupĂ© par des entreprises affiliĂ©es Ă  d'autres caisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP de la profession dĂ©finies par le chapitre I du titre IV du livre premier de la troisiĂšme partie du code du travail, la caisse CongĂ©s IntempĂ©ries BTP chargĂ©e du rĂšglement fournit Ă  la l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP visĂ©e aux articles Ă  du mĂȘme code les moyens de faire vĂ©rifier par les caisses intĂ©ressĂ©es les droits du salariĂ© sur chacune de ces caisses. La rĂ©partition des indemnitĂ©s de congĂ© entre les diverses caisses du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP auxquelles Ă©taient affiliĂ©es les entreprises qui ont successivement employĂ© le salariĂ© est effectuĂ©e par les soins de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP au prorata des salaires correspondant aux certificats dĂ©livrĂ©s au salariĂ©. PRESCRIPTION DES DROITS ARTICLE 10 Toute rĂ©clamation, toute action en paiement des salariĂ©s touchant les indemnitĂ©s de congĂ© se prescrivent Ă  l'Ă©gard de la caisse par trois ans, au regard de l’article du code du travail. Le paiement de l'indemnitĂ© de congĂ© acquise par un salariĂ© qui, pour un motif valable, n'en a pas prĂ©sentĂ© la demande pendant la pĂ©riode habituelle des vacances, ne peut-ĂȘtre refusĂ©. Si la validitĂ© du motif est contestĂ©e, le diffĂ©rend sera soumis Ă  la dĂ©cision de la commission paritaire instituĂ©e auprĂšs de la caisse. En aucun cas, le paiement tardif d'une indemnitĂ© ne pourra ĂȘtre refusĂ© au salariĂ© d'une entreprise dont la situation Ă  l'Ă©gard de la caisse n'a Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©e que postĂ©rieurement Ă  la clĂŽture habituelle des congĂ©s, le tout sous rĂ©serve de la prescription dont la durĂ©e est rappelĂ©e Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. CHARGES SOCIALES ET PRELEVEMENTS FISCAUX ARTICLE 11 Le versement de l’indemnitĂ© de congĂ© donne lieu au paiement de charges sociales et fiscales. a Part salariale La caisse retient, sur les indemnitĂ©s du salariĂ©, le prĂ©compte correspondant Ă  la cotisation salariale due au titre de la sĂ©curitĂ© sociale et, le cas Ă©chĂ©ant Ă  des prĂ©lĂšvements fiscaux retenue Ă  la source, etc., ainsi que toutes autres sommes prĂ©vues par les lois, les rĂšglements ou conventions en vigueur, Ă  charge pour elle de les verser aux caisses et administrations compĂ©tentes pour les recevoir. b Part patronale La caisse calcule la part patronale des cotisations sociales affĂ©rentes aux indemnitĂ©s de congĂ©. Elle la verse aux caisses et administrations compĂ©tentes pour la recevoir. Page 34 sur 36 Par exception aux dispositions visĂ©es aux a et b du prĂ©sent article - pour le paiement des cotisations de retraite complĂ©mentaire et de prĂ©voyance parts patronales et salariales, des modalitĂ©s particuliĂšres pourront ĂȘtre dĂ©finies par voie d’accord, engageant les caisses, avec les organismes de protection sociale concernĂ©s. - dans le cas du versement d’un congĂ© aux salariĂ©s dĂ©tachĂ©s, dont le rĂ©gime social du pays d’origine est maintenu, la caisse ne retient pas de prĂ©compte. Dans cette derniĂšre hypothĂšse, la caisse calcule une participation aux charges patronales, selon un taux fixĂ© par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et verse le montant de cette participation Ă  l’employeur, Ă  charge pour lui de la reverser au rĂ©gime de protection sociale du pays d’établissement de l’entreprise. Ce versement est subordonnĂ© Ă  l’établissement d’un engagement de rĂ©gularisation par l’employeur. AVANTAGES CONVENTIONNELS ARTICLE 12 Toutes les prescriptions du prĂ©sent rĂšglement qui sont relatives aux indemnitĂ©s correspondant aux congĂ©s payĂ©s lĂ©gaux, notamment celles qui concernent le versement des indemnitĂ©s par la caisse ainsi que l'Ă©tablissement des cotisations et leur versement par les employeurs, s'appliquent au regard de tous avantages conventionnels assurĂ©s par la caisse en matiĂšre de congĂ©s annuels payĂ©s. DISPOSITIONS RELATIVES AU REGIME INTEMPERIES ARTICLE 13 Les dĂ©clarations nominatives et le paiement des cotisations doivent ĂȘtre faits aux mĂȘmes Ă©poques et au mĂȘme lieu que pour les cotisations de congĂ©s payĂ©s. Le bordereau visĂ© Ă  l’article 3 de l’arrĂȘtĂ© du 18 fĂ©vrier 2003 relatif Ă  la cotisation due par les entreprises visĂ©es aux articles et Ă  du code du travail doit ĂȘtre Ă©tabli sur un modĂšle agréé par le conseil d’administration de l’Union des caisses de France du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP. Ce bordereau doit notamment comprendre les indications suivantes - l’identification du chantier, - la cause de l’arrĂȘt de travail et la dĂ©signation du travail suspendu, - la date de dĂ©but de l’arrĂȘt et la date de fin de l’arrĂȘt, - les noms des travailleurs qui, satisfaisant aux dispositions des articles et du code du travail, ont droit au bĂ©nĂ©fice de l’indemnitĂ©, - le numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale des travailleurs numĂ©ro d’inscription au rĂ©pertoire national d’identification des personnes physiques, - pour chaque salariĂ©, le nombre d’heures donnant lieu Ă  indemnisation et le salaire horaire. Les certificats visĂ©s Ă  l’article premier du prĂ©sent rĂšglement mentionnent le nombre d’heures indemnisĂ©es pour cause d’intempĂ©ries au cours de la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence des congĂ©s. Les dispositions des articles 2, 4, 5, 6 et 7 du prĂ©sent rĂšglement relatives au recouvrement, au contrĂŽle, aux majorations et aux remises, s’appliquent Ă©galement en matiĂšre de chĂŽmageintempĂ©ries. Page 35 sur 36 COTISATIONS DIVERSES ARTICLE 14 Toutes cotisations recouvrĂ©es par la caisse, autres que celles qui sont affĂ©rentes Ă  la matiĂšre des congĂ©s payĂ©s ou du chĂŽmage-intempĂ©ries, doivent, sauf s'il en est disposĂ© autrement par les textes, ĂȘtre dĂ©clarĂ©es et payĂ©es aux mĂȘmes Ă©poques et au mĂȘme lieu qu'il est prĂ©vu Ă  l'article 2 du prĂ©sent rĂšglement. Elles sont Ă©galement soumises aux dispositions prĂ©vues aux articles 2 et 4 ci-dessus pour le recouvrement et le contrĂŽle. Page 36 sur 36 11 FĂ©vrier 2008 Les congĂ©s des ouvriers du BTP financent le Medef Par David Servenay Rue89 00H20 11/02/2008 "ObsolĂšte, inique, discriminant" une poignĂ©e de petits patrons du BTP n'ont pas de mots assez durs pour dĂ©noncer le systĂšme des caisses de congĂ©s payĂ©s du bĂątiment. Un systĂšme hĂ©ritĂ© du Front populaire, vĂ©ritable vache Ă  lait pour les puissantes fĂ©dĂ©rations du bĂątiment avec des pratiques qui, du point de vue de ces entreprises, s'apparentent Ă  de l'extorsion de fonds. Le gouvernement, le Medef et mĂȘme l'ElysĂ©e tout le monde sait, mais personne ne veut y mettre de l'ordre. EnquĂȘte sur un scandale qui menace aujourd'hui des dizaines de PME du secteur. A Limoges, les premiers contestataires dĂ©noncent l'adhĂ©sion obligatoire aux caisses La rĂ©volte est partie de Limoges. Au dĂ©but, ils sont une poignĂ©e, emmenĂ©s par une figure de proue Henri Maillot, chef d'Ă©quipe dans une PME de 40 personnes spĂ©cialisĂ©e dans le gros oeuvre. SalariĂ© et associĂ© de son entreprise, Maillot a un jour la curiositĂ© d'examiner les comptes. Il dĂ©couvre alors les cotisations mensuelles versĂ©es Ă  la Caisse des congĂ©s payĂ©s du BTP du Centre-Ouest. Une grosse somme pour son entreprise plus de 170000 euros par an. Il interroge son PDG, qui lui rĂ©pond, fataliste "On ne peut rien faire contre la Caisse..." Un mĂ©canisme hĂ©ritĂ© des annĂ©es 30, oĂč les ouvriers changeaient d'employeurs chaque jour Volontiers frondeur, Henri Maillot, titulaire d'une maĂźtrise d'administration des entreprises AES, plutĂŽt rare Ă  ce niveau, parle haut lorsqu'il Ă©voque l'argent des congĂ©s payĂ©s. Un systĂšme unique en France, qui existe depuis 1937. A l'Ă©poque, les ouvriers du bĂątiment changent souvent de chantiers et d'employeurs. Au moment des vacances, ils n'ont parfois aucune garantie de toucher les fameux congĂ©s payĂ©s. Pour assurer des vacances Ă  tous, les patrons crĂ©ent donc des caisses qui collectent les cotisations et les redistribuent aux intĂ©ressĂ©s. Ces caisses prennent ensuite la gestion des congĂ©s intempĂ©ries Ă  partir de 1946 -une allocation versĂ©e en cas de pluie ou de neige- puis Ă  partir de 1985, les activitĂ©s de l'OPPBTP, la branche hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention du BTP. Aujourd'hui, 32 caisses se partagent l'Ă©norme gĂąteau des vacances des ouvriers du bĂątiment plus de 5 milliards d'euros par an. Comme le montre cet appel de cotisation de la Caisse de la RĂ©gion de Paris, les congĂ©s payĂ©s sont facturĂ©s Ă  hauteur de 19,6% du "total des salaires plafonnĂ©s dĂ©clarĂ©s Ă  l'Urssaf", lĂ  oĂč, en moyenne, le coĂ»t des congĂ©s ne dĂ©passe pas les 14%! Le systĂšme prive les entreprises d'une annĂ©e de trĂ©sorerie Pour de nombreux entrepreneurs, le systĂšme est aujourd'hui complĂštement obsolĂšte. D'abord, parce que 80% des salariĂ©s du secteur sont dĂ©sormais fixes, trĂšs souvent en CDI dans un secteur frappĂ© par la pĂ©nurie de main-d'oeuvre. Selon la Dares, le taux de rotation turn over est de 22,2% dans la construction, Ă  comparer avec les 40% de l'ensemble des mĂ©tiers. Autre critique le mĂ©canisme de versement des cotisations prive les entreprises d'une part importante de leur trĂ©sorerie, dans la mesure oĂč elles sont obligĂ©es de cotiser un an Ă  l'avance... Henri Maillot parle carrĂ©ment d'une "confiscation" Henri Maillot et ses amis n'en sont pas Ă  leur premiĂšre escarmouche avec les caisses du BTP. En 2004, aprĂšs la diffusion d'un tract critique sur le sujet, il est poursuivi pour diffamation publique par la Caisse de surcompensation, devenue entre temps l'Union des Caisses de France. Il sera relaxĂ© sur une nullitĂ©. Mais le dĂ©bat juridique est posĂ©. L'argument d'Henri Maillot? Les caisses de congĂ©s payĂ©s ne respectent pas le principe de libertĂ© d'association. Jusqu'Ă  maintenant, la jurisprudence donne raison aux caisses. Des jugements qui vont clairement Ă  l'encontre d'un principe formellement reconnu par la Cour europĂ©enne des droits de l'Homme CEDH de Strasbourg. Des tribunaux de commerce et des organisations patronales du bĂątiment Autre exemple Patrick Couturas, menuisier Ă  Eyjeaux, petite bourgade prĂšs de Limoges. Avec son unique employĂ©, cela fait vingt-cinq ans qu'il fabrique des escaliers en bois pour les particuliers. L'entreprise tourne correctement, sans plus. Aujourd'hui, la caisse de Limoges lui rĂ©clame 1900 euros de cotisations. Huissier, commandement Ă  payer, ordonnance de comparution devant le tribunal de commerce. Dont l'actuel prĂ©sident, RenĂ© Dufour, fut aussi vice-prĂ©sident de la Caisse du centre-ouest CCPBCO pendant douze ans! L'actuel prĂ©sident de la Caisse du Limousin, Jacques Raynaud, est quant Ă  lui aussi prĂ©sident de la Banque Populaire Centre Atlantique... la banque de Patrick Couturas. Notre menuisier a beau avoir le sens de l'humour, il ne se sent pas vraiment Ă©coutĂ© par ses interlocuteurs Rien n'est Ă©pargnĂ© aux PME Ă©voluant en marge du BTP Un univers contrĂŽlĂ© par les patrons Les statuts rĂ©gissant les caisses, comme celui de la caisse du Haut-Rhin, dĂ©finissent un objet social trĂšs Ă©tendu article2 "En outre, elle peut prĂȘter son concours toutes les fois qu'il lui est demandĂ© par les pouvoirs publics, pour des fins dĂ©terminĂ©es par ceux-ci, mĂȘme en dehors de son objet tel qu'il est dĂ©fini ci-dessus." Une formule aussi vague que large. Mieux l'association fonctionne grĂące Ă  un bureau, Ă©lu par ses membres. Lesquels membres ont aussi le droit d'ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s Ă  l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, mais sur un mode trĂšs particulier article 20 de dĂ©signation des reprĂ©sentants "Ces reprĂ©sentants ont droit Ă  autant de voix que les adhĂ©rents qu'ils reprĂ©sentent ont versĂ© de fois,dans l'exercice prĂ©cĂ©dant l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, un montant de cotisations de congĂ©s payĂ©s Ă©gal Ă  l'abattement prĂ©vu par l'article R. 731-18 du code du travail, tel qu'il est connu la veille de l'assemblĂ©e." En clair, ce sont les "syndicats membres de droit" qui font et dĂ©font les majoritĂ©s au sein des caisses. Qui sont-ils? Quatre organisations patronales, lĂ  aussi clairement indiquĂ©es dans les statuts de l'UCF la FFB fĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, la FNTP fĂ©dĂ©ration nationale des travaux publics, la CAPEB confĂ©dĂ©ration de l'artisanat et des petites entreprises du bĂątiment et la FNSNOP fĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de production du bĂątiment. Partout en France, les 32 Caisses de congĂ©s payĂ©s se montrent intraitables, envoyant leurs contrĂŽleurs assermentĂ©s vĂ©rifier l'activitĂ© de chaque sociĂ©tĂ©. L'aventure est arrivĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© Michel Rezig, basĂ©e Ă  Sarcelles. Créée en 1995, cette PME de sept personnes trois administratifs, quatre en production est spĂ©cialisĂ©e dans le commerce de tissus industriels, de type stores, bĂąches ou tissus isolants pour les chambres froides. En 2003, la Caisse du BTP de Paris effectue un premier contrĂŽle, Ă  l'issue duquel elle rĂ©clame l'affiliation immĂ©diate de l'entreprise, parce que deux employĂ©s rĂ©alisent aussi la pose des tissus vendus. Pourtant, Rezig est loin de l'univers du BTP. Tout ces employĂ©s travaillent en atelier ou, chez les clients, dans des endroits protĂ©gĂ©s des intempĂ©ries. Ici, pas d'emploi prĂ©caire. La sociĂ©tĂ© marche bien, mais rien Ă  faire, la Caisse attaque... et gagne, devant le tribunal de commerce de Pontoise, puis devant la cour d'appel de Versailles. Motif "L'adhĂ©sion obligatoire de l'employeur, contestĂ©e par la sociĂ©tĂ© appelante, est une mesure nĂ©cessaire Ă  la protection des droits et de la santĂ© des salariĂ©s, en leur assurant le paiement non seulement des congĂ©s payĂ©s mais aussi celui des indemnitĂ©s de chĂŽmage-intempĂ©ries, rĂ©gime dont les caisses sont Ă©galement chargĂ©es; qu'elle n'est donc pas contraire Ă  l'article 11 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme." MalgrĂ© un pourvoi en Cour de cassation, la Caisse de Paris menace toujours Rezig d'une inscription-privilĂšge au greffe. Ce qui signifierait la liquidation pure et simple de la sociĂ©tĂ©, comme l'explique Catherine Glise, responsable administrative de la sociĂ©tĂ© La principale critique des entrepreneurs concerne l'opacitĂ© des comptes de ces caisses. En thĂ©orie, ils sont certifiĂ©s par un commissaire aux comptes. Mais Pascal Sanchez, PDG d'Emaplast 40 salariĂ©s, qui a cotisĂ© trois ans, a une autre vision Seul Ă©lĂ©ment d'information les caisses ont toujours affirmĂ© qu'elles parviennent Ă  assurer leurs frais de fonctionnement grĂące aux produits financiers de la trĂ©sorerie des cotisations. Dans ce cas, comment expliquer la diffĂ©rence de 4 Ă  6% constatĂ©e entre le systĂšme en vigueur dans les autres secteurs et celui des caisses du BTP? Pascal Sanchez estime cet Ă©cart Ă  environ 500 euros par salariĂ© et par an. Soit, au total, une charge supplĂ©mentaire pour lui de 17486 euros par an. A toutes ces critiques, l'Union des caisses de France rĂ©pond "statut" et "garantie des droits des salariĂ©s". Sa directrice, Claudine Metz, a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  Rue89 sur le manque de transparence constatĂ© par certains de ses adhĂ©rents. "Les cotisations, dit-elle, couvrent exactement le coĂ»t des congĂ©s payĂ©s, tel qu'ils sont payĂ©s par les caisses avec un certain nombre d'avantages, notamment une prime de vacances de 30%" Une longue liste d'abus, plus ou moins connus... Si les comptes sont opaques, le train de vie des administrateurs des caisses l'est tout autant. Officiellement, ceux-ci sont bĂ©nĂ©voles comme tout dirigeant d'association. De plus, elles n'ont pas le droit de faire des profits comme l'indique leur statut article 2 "La caisse, n'exerçant pas d'activitĂ© Ă©conomique, s'interdit tout bĂ©nĂ©fice." Le plus grand flou rĂšgne sur les petits et grands privilĂšges des administrateurs, cooptĂ©s par les organisations patronales. Le 14 octobre 2003, les administrateurs de la caisse de Limoges ont ainsi choisi le ChĂąteau des Reynats, prĂšs de PĂ©rigueux -un magnifique hĂŽtel-restaurant quatre Ă©toiles- pour tenir le conseil d'administration de la CCPBCO. A la lecture du procĂšs-verbal, surprise les dĂ©bats commencent Ă  13h00 pour s'achever Ă ... 13h15. Juste le temps de réélire le mĂȘme bureau pour trois ans! Idem pour la caisse de Rennes. Cette fois-ci, nous sommes en octobre 2007 et les administrateurs dĂ©cident de tenir leur assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle Ă ... Montpellier. Rendez-vous un vendredi Ă  16h00 pile, pour bien commencer le week-end. Inutile de prĂ©ciser que les adhĂ©rents n'ont rien eu Ă  redire, puisqu'il fallait lire le bulletin d'annonces lĂ©gales des Petites affiches pour ĂȘtre au courant de cette AG. Sans oublier les amĂ©nagements luxueux des siĂšges, comme l'entrĂ©e de la caisse de Nantes pavĂ©e de travertin d'Italie, un marbre rouge aux reflets chatoyants A Mulhouse, la justice sanctionne voyages et contrats d'assurance-vie trop exotiques En 1996, certains administrateurs de Colmar adressent une lettre anonyme au parquet de Mulhouse, pour dĂ©noncer les "agissements frauduleux" du prĂ©sident de la Caisse du Haut-Rhin, de son directeur et d'une poignĂ©e d'administrateurs. AprĂšs une longue enquĂȘte du SRPJ, les policiers Ă©tablissent les faits. D'abord, un systĂšme de contrats d'assurance-vie au bĂ©nĂ©fice des administrateurs. Contrats financĂ©s par la caisse, en guise de rĂ©munĂ©ration cachĂ©e de leur mandat. Pour le prĂ©sident, le contrat prĂ©voyait un versement de 25000 francs 3810 euros par an sur dix ans, avec un versement initial de 125000 francs 19054 euros. Pas mal pour un bĂ©nĂ©vole, mais en droit, les juges retiendront l'abus de confiance. MĂȘme chose, en plus modeste, pour quatre membres du bureau qui plaident la "bonne foi". Jean-Claude Biwand aimait aussi les voyages pour "assister Ă  des symposium, congrĂšs ou rĂ©unions", dont il fera profiter le directeur salariĂ© de la caisse. AccompagnĂ©s de leur Ă©pouse, les deux hommes vont Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans Etats-Unis puis aux Antilles aux frais de la princesse. Sans oublier de menus frais de dĂ©placements exagĂ©rĂ©ment gonflĂ©s. Jugement en 2002 six mois de prison avec sursis pour le prĂ©sident indĂ©licat, une amende pour le directeur et relaxe "au bĂ©nĂ©fice du doute" pour les autres. L'affaire n'a pas dĂ©passĂ© la Une de la presse locale. La rĂ©volte de la plasturgie contre les caisses du BTP C'est sans doute l'un des tout derniers dĂ©crets signĂ©s "Dominique de Villepin, Premier ministre". Le 11 mai 2007, alors qu'il va quitter l'hĂŽtel Matignon, le chef du gouvernement appose son paraphe Ă  un texte rĂ©gissant les relations entre les caisses et les "organisations patronales reprĂ©sentatives d'une branche professionnelle autre que celle du bĂątiment". Le dĂ©cret fait rĂ©fĂ©rence Ă  des "accords" sur les rĂšgles d'affiliation. En fait, ce simple dĂ©cret est le rĂ©sultat de trois annĂ©es de nĂ©gociations acharnĂ©es entre, d'un cĂŽtĂ© un collectif de professions emmenĂ© par la FĂ©dĂ©ration de la plasturgie et, de l'autre, l'Union des caisses de France. Comme le souligne un communiquĂ© de presse commun, l'accord signĂ© en mars 2007 permet Ă  ces entreprises de sortir du systĂšme des caisses. A condition de dĂ©montrer que leur activitĂ© de pose "bĂątiment" n'excĂšde pas 10% de leur chiffre d'affaires. Sinon, c'est l'affiliation obligatoire. Au cours des discussions, le collectif a tentĂ© de faire valoir l'argument des conventions collectives ne seraient affiliĂ©es que les entreprises relevant de la convention du bĂątiment. Refus ferme et dĂ©finitif de l'Union des caisses de France. Les caisses collectent aussi les cotisations volontaires aux organisations patronales Sous l'Ă©gide de la Direction des relations du travail, le BTP a fini par obtenir gain de cause... tout en s'engageant Ă  cesser de collecter de façon abusive les cotisations volontaires destinĂ©es aux organisations patronales. Le gouvernement aurait mĂȘme promis une circulaire pour interdire formellement l'amalgame pratiquĂ© par des nombreuses caisses qui rĂ©clament, au milieu des cotisations congĂ©s payĂ©s, la "cotisation FFB" ou "CAPEB". "Une pratique tout Ă  fait illĂ©gale", pour le chef d'entreprise Pascal Sanchez Pour la directrice de l'Union des caisses de France, tout cela est faux. Claudine Metz est formelle, il n'a jamais Ă©tĂ© question d'une telle mesure AprĂšs de nombreuses relances, le service communication de la FĂ©dĂ©ration Française du BĂątiment a fini par nous faire savoir que "D'une façon gĂ©nĂ©rale, le prĂ©sident de la FFB ne s'exprime pas sur ce sujet des caisses de congĂ©s payĂ©s du BTP." Il faut dire que, outre sa proximitĂ© avec Laurence Parisot, Christian Baffy occupe un poste stratĂ©gique du Medef Vice-PrĂ©sident TrĂ©sorier. Tags Politique En direct MID PARIS Classement des promoteurs Crise des matĂ©riaux RE 2020 Majors du BTP Accueil > AgrĂ©ment de la caisse CongĂ©s IntempĂ©ries BTP - Caisse du Centre-Ouest » Creuse, Dordogne, Haute-Vienne, Eure, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire et Loir-et-Cher le 08/04/2017 Social Ma newsletter personnalisĂ©eAjouter ces thĂšmes Ă  ma newsletter personnalisĂ©e Pour lire l’intĂ©gralitĂ© de cet article, testez gratuitement - Ă©dition AbonnĂ© ArrĂȘtĂ© du 3 avril 2017 ‱ MinistĂšre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social ‱ JO du 08 avril 2017 - NOR ETST1710666A [...] Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Moniteur, abonnez-vous ou connectez-vous pour lire l’intĂ©gralitĂ© de l’ encore abonnĂ©En vous abonnant au Moniteur, vous bĂ©nĂ©ficiez de La veille 24h/24 sur les marchĂ©s publics et privĂ©sL’actualitĂ© nationale et rĂ©gionale du secteur du BTPLa boite Ă  outils rĂ©glementaire marchĂ©s, urbanismes, environnementLes services indices-indexLes bonnes raisons de s’abonnerAu Moniteur La veille 24h/24 sur les marchĂ©s publics et privĂ©s L’actualitĂ© nationale et rĂ©gionale du secteur du BTP La boite Ă  outils rĂ©glementaire marchĂ©s, urbanismes, environnement Les services indices-index Je m’abonne congĂ©s btp - Accueil CongĂ©s IntempĂ©ries BTP Grand Ouest BTP Caisse du Grand-Ouest OCTOBRE 2013 novembre 2015- N° - N°7 11 CONGES INTEMPERIES congĂ©s btp IZILIO BTP vous accompagne vers la DSN La parole Ă  
 En crĂ©ant IZILIO BTP, le Guichet professionnel BTP, le rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP et le groupe de protection sociale PRO BTP ont voulu mettre Ă  votre disposition un outil gratuit de pilotage de la DSN. Ses nombreuses fonctionnalitĂ©s sont conçues pour faciliter vos campagnes dĂ©claratives ! Éprouvante pour nos entreprises, l’annĂ©e 2015 devrait malheureusement se conclure par un bilan Ă©conomique bien morose. Si l’on devine des signes de reprise en 2016, tirĂ©e dans le bĂątiment par les mesures en faveur de la construction et des taux d’intĂ©rĂȘt qui demeurent historiquement bas, l’embellie sera timide et fragile. Moins timides, en revanche, seront les changements au sein du rĂ©seau CongĂ©s IntempĂ©ries BTP, notamment sur le volet territorial. Le 1er avril 2016, le rĂ©seau, en MĂ©tropole, va passer en effet de 22 Ă  14 caisses BĂątiment ». C’est lĂ  une Ă©tape importante avant d’atteindre, un an plus tard, la configuration cible Ă  huit grandes caisses. Cette restructuration s’articule avec d’autres chantiers structurels dont, notamment, le dĂ©ploiement progressif d’un systĂšme d’information unique pour toutes les caisses et le passage Ă  la DSN voir notre dossier ci-contre. GrĂące Ă  l’harmonisation des organisations et des pratiques et Ă  la mutualisation des ressources, cette rĂ©forme permettra de rendre aux adhĂ©rents et Ă  leurs salariĂ©s un service plus performant. Pour y parvenir, l’investissement est lourd — tout spĂ©cialement dans une pĂ©riode oĂč nous souhaiterions allĂ©ger les charges pesant sur nos adhĂ©rents — mais il est nĂ©cessaire. Nous savons tous en effet qu’un entrepreneur a besoin de bons outils pour travailler dans les meilleures conditions de sĂ©curitĂ© et d’efficacitĂ©. Vos reprĂ©sentants veillent Ă  ce que le rĂ©seau CIBTP, en tant qu’outil Ă  votre service, se modernise prĂ©cisĂ©ment dans cette perspective. Patrick Lescop PrĂ©sident La DĂ©claration sociale nominative DSN, c’est pour bientĂŽt et pour tout le monde ! Elle vise Ă  remplacer une trentaine de dĂ©clarations sociales diffĂ©rentes par une saisie informatisĂ©e des donnĂ©es en une seule fois, au moment de la paie. Elle repose sur n la transmission mensuelle - le 5 ou le 15 du mois - en un seul fichier, des donnĂ©es individuelles des salariĂ©s issues du logiciel de paie ; n le signalement d’évĂ©nements plus ponctuels comme l’arrĂȘt de travail, la reprise suite Ă  un arrĂȘt de travail ou la fin de contrat de travail. Mais inutile d’attendre d’avoir un logiciel compatible DSN pour tester ou dĂ©marrer la DSN en vous connectant sur IZILIO BTP, le Guichet professionnel BTP1, vous pouvez tester dĂšs maintenant ce nouveau mode dĂ©claratif. En effet, c’est vous qui choisissez le mode de transmission de votre DSN si vous n’ĂȘtes pas Ă©quipĂ© d’un logiciel de paie, ou que votre logiciel n’est pas encore compatible DSN, vous remplirez en ligne un formulaire dynamique conforme DSN. D’un mois Ă  l’autre, les donnĂ©es rĂ©currentes sont mĂ©morisĂ©es pour simplifier les saisies suivantes. Si vous utilisez un logiciel de paie compatible DSN, vous pouvez charger le fichier DSN issu de votre logiciel et le dĂ©poser manuellement sur ; ou bien opter pour la transmission automatique du fichier DSN de votre logiciel vers le portail IZILIO BTP2. Quel que soit le mode de transmission des donnĂ©es, IZILIO BTP s’est engagĂ© Ă  ce qu’elles ne soient ni partagĂ©es ni exploitĂ©es dans un but commercial. Lire la suite Zoom Suite de la Le portail IZILIO BTP vous permet d’effectuer vos dĂ©clarations Ă  blanc » et de bĂ©nĂ©ficier de trois niveaux de contrĂŽle avant l’envoi Ă  Net-entreprises Le format des donnĂ©es dĂ©clarĂ©es est contrĂŽlĂ© au regard de la norme DSN ». n IZILIO BTP, c’est n IZILIO BTP s’assure que les donnĂ©es ne prĂ©sentent pas d’incohĂ©rences par exemple l’annĂ©e de naissance doit ĂȘtre infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  l’annĂ©e en cours. un service totalement gratuit IZILIO BTP propose Ă©galement des contrĂŽles supplĂ©mentaires dĂ©diĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s du BTP. n Ces diffĂ©rents contrĂŽles donnent lieu Ă  l’envoi de comptes rendus, gages de conformitĂ© de vos dĂ©clarations. Ainsi, avec IZILIO BTP, vous avez l’assurance que votre DSN est contrĂŽlĂ©e conforme » avant d’ĂȘtre transmise Ă  Net-entreprises une sĂ©curitĂ© et un gain de temps apprĂ©ciables ! un accompagnement personnalisĂ© [email protected] 01 49 14 14 07 En vous inscrivant au Guichet professionnel BTP, vous retrouvez Ă©galement bien d’autres services, tous gratuits et Ă  la carte archivage aux normes AFNOR de vos informations dĂ©claratives pour rĂ©pondre Ă  l’obligation de conservation des dĂ©clarations sociales, tableaux de bord pour suivre vos dĂ©clarations DSN, mais aussi analyse des donnĂ©es clĂ©s de votre entreprise, enrichies au mois le mois. En outre, vous pourrez bientĂŽt disposer d’un coffrefort numĂ©rique pour y dĂ©poser vos documents utiles en toute sĂ©curitĂ© et confidentialitĂ©. Enfin, IZILIO BTP offre la possibilitĂ© aux entreprises comptant plusieurs Ă©tablissements, d’effectuer simultanĂ©ment leurs dĂ©clarations pour l'ensemble de ceux-ci. la confidentialitĂ© de vos donnĂ©es respectĂ©e 1. 2. Si le logiciel est compatible MtoM. la sĂ©curitĂ© grĂące Ă  des contrĂŽles renforcĂ©s Je laisse IZILIO BTP assurer le lien avec net-entreprises sur vos dĂ©clarations un gain de temps non nĂ©gligeable net-entreprises UTE E MIN R È I N R DE Évolution du calendrier de dĂ©ploiement de la DSN Au moment oĂč nous imprimons ces lignes, la direction de la SĂ©curitĂ© sociale annonce une gĂ©nĂ©ralisation progressive » de la DSN courant 2016, notamment pour les PME et TPE. Pour en savoir plus sur l’impact de la DSN pour vos dĂ©clarations CIBTP, retrouvez les derniĂšres informations sur notre site Internet. NOVEMBRE 2015 Organismes de protection sociale Les acteurs du Guichet professionnel BTP Partenaires fondateurs du Guichet professionnel BTP, l’Union des caisses de France CIBTP et PRO BTP ont rĂ©pondu Ă  la demande de la profession et accompagnent les entreprises du secteur vers la DSN. Qui est PRO BTP ? Premier groupe professionnel de protection sociale en France, PRO BTP est un organisme Ă  but non lucratif et Ă  gestion paritaire. Au service des salariĂ©s, retraitĂ©s, artisans et entreprises du BTP, il agit dans les domaines de la retraite, la prĂ©voyance, la santĂ©, l’assurance, l’épargne, ainsi que l’action sociale et mĂ©dico-sociale et propose une offre de sĂ©jours vacances. En direct de votre rĂ©gion La caisse & vous Comptes au 31 mars 2015 Les comptes arrĂȘtĂ©s au 31 mars 2015 ont Ă©tĂ© approuvĂ©s par l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du mois de septembre. AprĂšs un dĂ©ficit de 2 Me en 2014, les comptes affichent un excĂ©dent de 924 000 e. Les rĂ©serves de la caisse peuvent donc ĂȘtre reconstituĂ©es elles reprĂ©sentent plus de 35,4 jours de cotisations, soit un niveau Ă©quivalent au seuil maximal autorisĂ© de 35 jours. Le rĂ©sultat technique est Ă  l’équilibre et le rĂ©sultat financier de 5,9 Me couvre les frais gĂ©nĂ©raux, en lĂ©gĂšre baisse sur la pĂ©riode 2014-2015. Une fois encore la soliditĂ© financiĂšre de la caisse a permis au Conseil d’Administration de dĂ©cider le maintien du taux d’appel Ă  20,30%, stable depuis 1998, afin de ne pas aggraver la situation des entreprises dans un contexte Ă©conomique difficile. L’exercice 2015-2016 sera marquĂ© par la mise en application, dĂšs septembre 2015, du prĂ©lĂšvement par anticipation des cotisations sociales sur les indemnitĂ©s de congĂ©s versĂ©es par les caisses art. L 243-1-3 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Soyez assurĂ© que dans ce contexte difficile, les administrateurs et les organisations professionnelles restent mobilisĂ©s pour la prĂ©servation des grands Ă©quilibres de la caisse et le maintien du taux d’appel de cotisations Ă  son niveau actuel. Signature d’une convention pour lutter contre le travail illĂ©gal À l’initiative de la FĂ©dĂ©ration rĂ©gionale du BĂątiment, accompagnĂ©e de la ConfĂ©dĂ©ration de l’Artisanat et des Petites Entreprises du BĂątiment CAPEB, la caisse du Grand-Ouest se mobilise en partenariat avec les services de l’État pour dĂ©ployer des actions de lutte contre le travail illĂ©gal. Cette collaboration a pris toute sa dimension avec la signature d’une convention le mercredi 1er juillet 2015. Les signataires de la convention ‱ Le prĂ©fet de la rĂ©gion des Pays de la Loire, ‱ Le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment des Pays de la Loire, ‱ Le prĂ©sident de la CAPEB des Pays de la Loire, ‱ Le prĂ©sident des SCOP BTP Ouest, ‱ Le directeur rĂ©gional de l’URSSAF Pays de la Loire, ‱ Le prĂ©sident de la caisse de CongĂ©s IntempĂ©ries BTP du Grand-Ouest, ‱ Le prĂ©sident de la caisse de CongĂ©s IntempĂ©ries BTP de l’Ouest, ‱ Le prĂ©sident de la caisse de CongĂ©s IntempĂ©ries BTP de Basse-Normandie et Sarthe. La convention permet de coordonner les moyens de chaque organisme en dĂ©veloppant et en structurant l’échange d’informations. Chaque signataire dĂ©signe un reprĂ©sentant chargĂ© d’assurer le suivi de cette convention. Le texte est consultable en ligne sur le site Bilan et rĂ©forme de la collecte de la taxe d’apprentissage L’annĂ©e 2015 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une baisse de la collecte de la taxe d’apprentissage, de 0,68 % pour le dĂ©partement du Morbihan et de 4,93 % pour les pays de la Loire, due Ă  la conjoncture Ă©conomique. Une modification profonde du mode de calcul de la rĂ©partition de cet impĂŽt auprĂšs des diffĂ©rents bĂ©nĂ©ficiaires est Ă©galement intervenue en 2015, provoquant notamment une forte diminution des versements aux Centres de Formation des Apprentis. Enfin, l’annĂ©e 2016 connaĂźtra une rĂ©forme des OCTA, organismes collecteurs de cette contribution. Actuellement implantĂ©s rĂ©gionalement, les OCTA BTP vont laisser place Ă  un collecteur national unique, CONSTRUCTYS, responsable de la collecte pour l’ensemble de la profession du bĂątiment. La CGO dispose d’un Correspondant Informatique et LibertĂ©s CIL ConformĂ©ment Ă  la loi Informatique et LibertĂ©s du 6 janvier 1978, le CIL a pour mission de s’assurer de maniĂšre indĂ©pendante que l’utilisation par la caisse des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel est conforme aux obligations prĂ©vues par la loi. Infos pratiques COLLECTE DES MAILS SALARIÉS ! Incitez vos collaborateurs Ă  enregistrer leur adresse mail sur rubrique Vos services en ligne » puis SalariĂ© ». L’identifiant correspond au numĂ©ro de SĂ©curitĂ© sociale et le mot de passe se trouve sur toutes les attestations de paiement. Ainsi lorsque les dates de congĂ©s sont transmises Ă  la caisse, un mail de confirmation est envoyĂ©, prĂ©cisant notamment la date prĂ©visionnelle de paiement. n RĂšglement des cotisations le prĂ©lĂšvement SEPA inter-entreprises prend le relais Depuis le 1er aoĂ»t 2014, le format SEPA s’impose Ă  tous les prĂ©lĂšvements et les virements. Les modalitĂ©s actuelles qui s’appliquent au paiement dĂ©matĂ©rialisĂ© de vos cotisations Ă©voluent Ă  partir du 1er fĂ©vrier 2016, avec le prĂ©lĂšvement SEPA inter-entreprises. Dans le cadre de sa mise en place Ă  toutes les opĂ©rations de paiement, votre caisse est tenue de vous faire signer un nouveau mandat qui regroupe dĂ©sormais demande et autorisation de prĂ©lĂšvement – y compris pour les adhĂ©rents pour lesquels un mandat de prĂ©lĂšvement ou de tĂ©lĂ©rĂšglement a Ă©tĂ© signĂ© prĂ©alablement Ă  la mise en place du prĂ©lĂšvement SEPA. Nous ne manquerons pas de vous tenir informĂ©s prochainement des modalitĂ©s de la mise en Ɠuvre de ce dispositif. n novembre 2015 Mouvements de directeurs et rĂ©forme du rĂ©seau À compter du 1er octobre 2015, Didier Azas devient le nouveau directeur de la caisse de Nantes, tout en conservant ses fonctions Ă  la caisse de Rennes. Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la rĂ©forme territoriale du rĂ©seau des caisses CIBTP engagĂ©e depuis 2011 et prĂ©pare la constitution, le 1er avril 2017, de la future caisse rĂ©gionale Bretagne Pays-de-la-Loire dont le siĂšge sera situĂ© Ă  Rennes. Dans le mĂȘme temps, la nouvelle caisse de la future rĂ©gion Centre-Ouest, qui intĂšgrera les dĂ©partements de Poitou-Charentes aujourd’hui rattachĂ©s Ă  la caisse de Nantes, sera pilotĂ©e par Patrice TarbĂ© de Saint-Hardouin. La constitution de cette caisse rĂ©gionale intervenant le 1er avril 2017, M. TarbĂ© de Saint-Hardouin assumera d’ici lĂ  la direction de la caisse de Tours rĂ©gion Centre. Durant cette pĂ©riode de transition, tout sera mis en Ɠuvre pour assurer la qualitĂ© et la continuitĂ© du service que vous ĂȘtes en droit d’attendre. Indicateurs rĂ©gionaux Les chiffres relevĂ©s pour le 2e trimestre 2015 rapportĂ©s Ă  ceux du 2e trimestre 2014 confirment la persistance de la mauvaise conjoncture pour le bĂątiment. On assiste mĂȘme Ă  une amplification des baisses successives enregistrĂ©es depuis quelques annĂ©es. Les signes de dĂ©tĂ©rioration de l’environnement Ă©conomique ‱ La diminution du nombre d’entreprises affiliĂ©es -4,10 % contre -2, 8% au 2e trimestre 2014, la baisse des effectifs -4,88 % contre -2,8 % au 2e trimestre 2014 et de l’assiette de cotisations -4,2 % contre -2,5 % au 2e trimestre 2014. ‱ Un taux de recouvrement des cotisations historiquement faible. Il est de 89,41 % Ă  la date d’exigibilitĂ© contre 92 % en 2008 et traduit les difficultĂ©s de trĂ©sorerie des entreprises. 60 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2012 2013 2014 2015 0 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2013 2014 2015 CongĂ©s IntempĂ©ries BTP caisse du Grand-Ouest CONGES INTEMPERIES BTP Caisse du Grand-Ouest T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 2012 2013 2014 2015 T = trimestre T1 T2 T3 T4 2012 2 347 578 2 877 174 465 913 461 155 T1 T2 T3 T4 10 2 620 150 2 946 475 2 740 358 2 735 761 484 424 481 245 394 728 466 309 20 2 0 000 492 122 493 409 408810 485 571 30 502 952 506 802 420 330 493 842 88 417 87 624 93 500 92 118 91 671 88 933 96 196 94 765 95 171 92 752 99 303 98 648 98 057 95 418 40 40 000 0 3 500 000 50 80 000 4000000 3500000 33000000 000 000 22500000 500 000 22000000 000 000 11500000 500 000 11000000 000 000 500 000 500000 00 4 000 000 2 518 639 3 002 098 2 818 009 3 047 990 100 000 60 000 IntĂ©rim en heures Salaires dĂ©clarĂ©s en Me 2 789 485 3 661 661 2 820 756 2 747 717 Nombre de salariĂ©s - 11/2015 ‱ Le nombre d’entreprises touchĂ©es par une procĂ©dure collective est Ă©levĂ©, en dĂ©pit d’une lĂ©gĂšre inflexion sur les 3 premiers mois de l’exercice 2015-2016. Ces dĂ©faillances, associĂ©es Ă  un nombre d’adhĂ©sions en baisse continue depuis 2010, aggravent la baisse des effectifs gĂ©rĂ©s par la CGO. Alors que la caisse enregistrait 1 650 nouvelles adhĂ©sions en 2010, la projection des donnĂ©es du 1er semestre laisse entrevoir un total de 1 000 adhĂ©sions en 2015, soit une diminution de 40 %. n CIRCONSCRIPTION NumĂ©ros utiles 10 rue des GenĂȘts - Orvault 44947 NANTES CEDEX 9 Charente-Maritime, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan, Deux-SĂšvres, VendĂ©e, Vienne ‱ Équipes chargĂ©es des dossiers 02 40 67 54 00 TĂ©l 02 40 67 54 00 Directeur de la publication site web Patrick Lescop RĂ©dacteur-en-chef Didier Azas HEURES D’OUVERTURE Du lundi au jeudi de 9h Ă  12h et de 14h Ă  17h. Le vendredi de 9h Ă  12h Équipe A [email protected] Équipe B [email protected] Équipe K [email protected] Équipe N [email protected] Équipe R [email protected] Équipe S [email protected] ‱ N° salariĂ© 08 26 96 40 40 ‱ Affiliation affiliation[email protected] ‱ Contentieux [email protected] Informations gĂ©nĂ©rales sur CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST Raison sociale CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST Sigle CIBTP CO Enseigne Adresse TĂ©lĂ©phone Fax Forme juridique Association dĂ©clarĂ©e Date de crĂ©ation Créée le 01/01/1980 Derniers statuts Ă  jour + de dĂ©tails Capital Social SIREN 778 073 262 SIRET 778 073 262 00025 NumĂ©ro de TVA FR61778073262 ActivitĂ© code APE / NAF CONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST, Association dĂ©clarĂ©e, a dĂ©butĂ© son activitĂ© en janvier siĂšge social de cette entreprise est actuellement situĂ© 6 Allee Duke Ellington - 87100 LimogesCONGES INTEMPERIES BTP CAISSE DU CENTRE OUEST Ă©volue sur le secteur d'activitĂ© ActivitĂ©s des organisations associatives

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