40commentaires. 23/08/2022. AprĂšs des dĂ©libĂ©rations d’un peu plus de huit heures rĂ©parties sur deux jours, un jury du Michigan a rendu ce mardi un verdict de culpabilitĂ© pour tous les chefs d’accusation retenus contre deux hommes, Adam Fox (photo de droite) et Barry Croft, accusĂ©s d’avoir conspirĂ© pour kidnapper la gouverneure VĂ©gĂ©tarismeFriday, June 02, 2006 . arguments contre la viande Moi, je suis vĂ©gĂ©tarienne de conviction. Il y a des milliers d’arguments pour ne pas manger de viande : Comme la production de viande gaspille les cĂ©rĂ©ales, il faut ĂȘtre solidaire avec le peuple du Tiers Monde. Les Ă©leveurs industriels considĂšrent les animaux comme de la marchandise, se Un nouveau composĂ© pour vaincre les bactĂ©ries multirĂ©sistantes. 2022-01-06 Des nanocristaux capturent des anticancĂ©reux contre les dommages tissulaires. 2022-01-06 Une nanoparticule transmet la technologie d'Ă©dition du gĂ©nome. 2022-01-03 Des sutures intelligentes pour surveiller les plaies chirurgicales. ChaqueannĂ©e, United Soybean dĂ©pensent 80 million de $ dans le marketing. Pour sauver la planĂšte. Le mythe vĂ©gĂ©tarien, c'est que tu peux crĂ©er de la justice pour les animaux, pour les MĂȘmesi “on est encore trĂšs loin d’un raz-de-marĂ©e tofu-graines germĂ©es”, le vĂ©gĂ©tarisme gagne du terrain en France ces derniers temps (le nombre d’adhĂ©rents de l’ Association vĂ©gĂ©tarienne de France a doublĂ© en 3 ans, Picard sĂ©lectionne des produits vĂ©gĂ©tariens, les excellents restos vĂ©gĂ©tariens se multiplient, des Contretout bon sens et morale, la politique -particuliĂšrement l’Union EuropĂ©enne- subventionne massivement l’industrie de la viande et du lait avec l’argent des impĂŽts. Les subventions agricoles comptent presque pour moitiĂ© dans l’économie de l’UE, plus de 50 milliards d’euros par an. L’absurditĂ© et l’aberration des subventions de l’UE apparaĂźt clairement aussi par rkDtxpi. Entre 2000 et 2014, migrants sont morts aux frontiĂšres, dont en tentant de rejoindre l’Europe, qui est aujourd’hui devenue, pour eux, la destination la plus dangereuse au monde. Pour la seule annĂ©e 2014, plus de 3500 sont morts noyĂ©s en MĂ©diterranĂ©e. Le dĂ©compte macabre continue chaque jour. Et les survivants sont bloquĂ©s aux frontiĂšres externes mais aussi internes de l’Europe comme ces derniers jours entre l’Italie et la France, multipliant les situations de mise Ă  l’écart, de violence et d’humiliation. Cela au nom d’une raison d’Etats europĂ©ens qui disent rĂ©pondre aux peurs et aux demandes des habitants pour plus de sĂ©curitĂ©, de contention et d’ suite aprĂšs la publicitĂ© Et pourtant, nous affirmons qu’il serait plus rationnel, plus juste, plus sĂ»r, d’ouvrir les frontiĂšres. A l’opposĂ© de l’idĂ©e trop rĂ©pandue dans les mĂ©dias et les discours politiques, cette proposition n’a rien d’un fantasme naĂŻf et irrĂ©aliste. Au contraire c’est l’ouverture des frontiĂšres qui permettrait enfin de sortir d’un engrenage de violences qui a dĂ©jĂ  fait des milliers de morts parmi les migrants, et de dessiner un horizon pour un vĂ©ritable projet politique europĂ©en en matiĂšre d’asile et d’immigration. Voici dix raisons pour lesquelles il faut ouvrir les frontiĂšres. 1. Parce que fermer les frontiĂšres ne sert Ă  rien Notre premier argument est de bon sens. Le fait migratoire est un fait social, une rĂ©alitĂ© du monde contemporain, auquel il est absurde de vouloir rĂ©sister. Vouloir empĂȘcher les migrations est aussi vain que de vouloir empĂȘcher la nuit de succĂ©der au jour. Les gens ne choisissent pas de migrer ou de rester parce qu’une frontiĂšre est ouverte ou fermĂ©e. L’idĂ©e que la fermeture des frontiĂšres puisse limiter les flux migratoires est irrĂ©aliste et criminelle, et mĂ©connaĂźt complĂštement la rĂ©alitĂ© des migrations. Elle ne fait que rendre les dĂ©placements plus prĂ©caires, plus coĂ»teux et plus dangereux, transformant la MĂ©diterranĂ©e en charnier. Ouvrir les frontiĂšres, c’est avant tout permettre aux gens de migrer dans des conditions sĂ»res et dignes, c’est mettre un terme Ă  la tragĂ©die qui se joue aux frontiĂšres de l’ suite aprĂšs la publicitĂ© 2. Pour lutter contre les passeurs Ouvrir les frontiĂšres, lĂ©galiser les mobilitĂ©s de tous, c’est tuer dans l’oeuf le business de ceux qui ont fait profession du trafic de cargaisons humaines, en profi tant, de plus en plus et de maniĂšre de plus en plus dangereuse, d’une Ă©conomie de la prohibition. Ouvrir les frontiĂšres, c’est la maniĂšre la plus efficace de lutter contre les passeurs. C’est permettre aux migrants d’arriver en avion plutĂŽt qu’en bateau. 3. Parce que l’invasion annoncĂ©e est un fantasme Aucune enquĂȘte n’a prouvĂ© la vĂ©racitĂ© des appels d’air» ou des invasions» tant annoncĂ©s et fantasmĂ©s. La construction du mur entre le Mexique et les Etats-Unis n’a nullement ralenti les flux migratoires entre les deux pays, pas plus que l’ouverture de la frontiĂšre entre l’Inde et le NĂ©pal n’a provoquĂ© d’afflux massifs de migrants, comme l’ouverture des frontiĂšres au sein de l’Europe de Schengen. Ni l’opĂ©ration de sauvetage Mare Nostrum, menĂ©e par l’Italie en 2014, ni les rĂ©gularisations de migrants en situation irrĂ©guliĂšre en Espagne en 2005, en Italie en 2006, prĂšs de cinq millions aux Etats-Unis en 2014, etc. n’ont jamais provoquĂ© d’augmentation soudaine et significative de la migration clandestine». Elles ont juste permis de commencer Ă  rĂ©concilier les migrants avec leurs sociĂ©tĂ©s de dĂ©part et de destination. 4. Pour permettre aux migrants de rentrer au pays Argument paradoxal, et pourtant ouvrir la frontiĂšre, c’est certes laisser entrer le migrant, mais c’est aussi lui permettre de repartir sans inquiĂ©tude. Beaucoup de migrants sont aujourd’hui coincĂ©s dans leur pays de destination, par peur de ne plus pouvoir y revenir ensuite si jamais ils en les frontiĂšres rendrait la mobilitĂ© plus fluide, et permettrait Ă  des milliers de migrants de rentrer au pays voir une famille qu’ils n’ont parfois pas revue depuis plusieurs suite aprĂšs la publicitĂ© 5. Parce que les migrants pourront dĂ©ployer tout leur potentiel Ă©conomique Toutes les Ă©tudes montrent que la contribution Ă©conomique des migrants Ă  leur pays de destination est d’autant plus positive que leur situation y est sĂ»re et lĂ©gale. Rendre toutes les migrations lĂ©gales ferait de facto disparaĂźtre l’immigration clandestine», et permettrait aux migrants de dĂ©ployer leur plein potentiel Ă©conomique dans le pays d’accueil. Leur contribution Ă©conomique est aussi dirigĂ©e vers leur pays d’origine les transferts financiers des migrants vers leurs familles reprĂ©sentent trois fois le montant de l’aide officielle au dĂ©veloppement versĂ© par les pays industrialisĂ©s. Il est absurde de lier l’aide au dĂ©veloppement au contrĂŽle des migrations puisque au contraire, c’est la mobilitĂ© qui est un facteur potentiellement puissant de dĂ©veloppement. 6. Pour permettre un progrĂšs social L’embauche des travailleurs Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre dans les pays riches est un dumping social», l’équivalent d’une dĂ©localisation sur place» les pires conditions sociales sont imposĂ©es Ă  des travailleurs sans droits. La lĂ©galisation des migrants leur donnerait accĂšs aux mĂȘmes droits et aux mĂȘmes rĂ©munĂ©rations que les autres salariĂ©s. Elle rendrait visible leur participation Ă  l’économie du pays d’accueil, notamment par leur contribution – et celle de leurs employeurs – aux prestations sociales. Par nature, la migration illĂ©gale» n’existe plus avec des frontiĂšres ouvertes. Les situations de prĂ©caritĂ© administrative disparaissent et les conditions de travail s’amĂ©liorent et s’ suite aprĂšs la publicitĂ© 7. Parce que la libertĂ© de circulation est un droit fondamental Le droit de quitter son pays est inscrit dans la DĂ©claration universelle des Droits de l’Homme. C’est une question de libertĂ© et d’égalitĂ©. Le destin des uns et des autres est dĂ©terminĂ© par l’endroit oĂč ils/elles sont nĂ©/e/s. C’est la fermeture des frontiĂšres qui crĂ©e le privilĂšge du lieu de naissance, cette inĂ©galitĂ© insupportable. L’ouverture des frontiĂšres reconnaĂźt la lĂ©gitimitĂ© de toute migration, et le droit Ă  la mobilitĂ© de chacun. 8. Pour mieux connaĂźtre les migrants et mieux protĂ©ger ceux qui en ont besoin Il faut le rĂ©pĂ©ter ouvrir les frontiĂšres, ce n’est pas supprimer les frontiĂšres. Soyons lĂ©galistes le fait d’autoriser les libres circulations permettrait de mieux les accompagner, de savoir oĂč vont les migrants et dans quelles conditions. C’est s’assurer que les migrations se dĂ©roulent dans les meilleures conditions possibles pour tous, et que ceux qui ont besoin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s le soient effectivement. 9. Parce qu’il est possible de remettre l’hospitalitĂ© au centre de la politique Des voisins solidaires et mobilisĂ©s, un tissu associatif dense capable d’organiser l’accueil des Ă©trangers et aider leur insertion, des villes qui crĂ©ent de meilleures conditions de logement en centres d’accueil pour les errants telles sont les formes d’une hospitalitĂ© sans condition qui existent dĂ©jĂ  dans la sociĂ©tĂ© et qu’un gouvernement aurait la possibilitĂ© de mobiliser et d’aider, Ă  l’opposĂ© de la guerre aux migrants qui forme aujourd’hui le rĂ©gime officiel de pensĂ©e et d’action. 10. Pour rĂ©affirmer l’unitĂ© de l’Homme Dans les annĂ©es 1930, les juifs ou les exilĂ©s espagnols Ă©taient devenus des indĂ©sirables». Aujourd’hui, face au retour de l’idĂ©e qu’une partie des humains sont indĂ©sirables, nous avons le choix de rĂ©affirmer l’unitĂ© de l’Homme et traduire cette idĂ©e en politique. Contre l’obscurantisme, il s’agit simplement de relancer l’ suite aprĂšs la publicitĂ© Michel Agier et François Gemenne Bio express MICHEL AGIER est anthropologue, directeur de recherche Ă  l’Institut de Recherche pour le DĂ©veloppement et directeur d’études Ă  l’EHESS. Il a publiĂ©, aux Editions La DĂ©couverte, la Condition cosmopolite» 2013 et Un monde de camps» sous sa direction, 2014. FRANÇOIS GEMENNE est politologue, enseignant aux universitĂ©s de LiĂšge et de Versailles-Saint-Quentin, directeur exĂ©cutif du programme Politiques de la Terre Ă  Sciences-Po. Il va publier, en 2016, Vive l’immigration», aux Editions La DĂ©couverte. Tribune parue dans "l'Obs" du 25 juin 2015. Pas ma bonne conscience vĂ©gĂ©tarienne en tout cas. Pire, j’adore le foie gras. la bonne conscience ne tient pas cinq minutes face Ă  l’andouillette qui gomme d’un coup de fourchette cette maudite amertume de la culpabilitĂ© Commes les garçons Bouchers, jamais par ma conscience de carnivore convaincu 🙂 votre message m’indigne ! connaissez vous la diffĂ©rence entre un objet et un animal ? l’un souffre , ressent de la peur , a une tĂȘte , un systĂšme nerveux et un cerveau qui fonctionne , l’autre non . moi , ça ne me fait pas rire votre humour sur le vĂ©gĂ©tarisme ! Je suis tout a fait d’accord avec toi, Marina. J’ai 13 ans et je suis vĂ©gĂ©tarienne. Si je le suis devenue c’est tout simplement parce que je me suis rendu compte que chaque bouchĂ©e de viande que je mangait Ă©tait le rĂ©sultat d’un meurtre. De plus, les problĂšmes de faim dans le monde serait rĂ©solus si un changement massif en faveur du vĂ©gĂ©tarisme s’effectuait. Hum ! Il est vrai qu’à treize ans, on a rĂ©ellement toutes les donnĂ©es du problĂšme en main. Et autre remarque, ici, il n’y a pas que des mickey’s, c’est surtout un blog oĂč l’on chante l’amour de la cuisine. Tous en prison, les chefs-coq? Ravaillac finalement Ă©tait l’un de vos champions? Celui qui a Ă©liminĂ© un des plus abominables tueurs Henri IV et sa poule assassinĂ©e au pot ? NB c’est du troisiĂšme degré  lol Toujours poilant les rĂ©actions des vĂ©gĂ©tariens 🙂 style Marina au dessus
 si c’est une vraie rĂ©action, et non du second degrĂ©s Mais d’accord tout de mĂȘme pour mettre en avant la viande sinon bio, en tout cas Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes. Et par principe, tout carnivore devrait au moins un jour dans sa vie tuer lui-mĂȘme l’animal qu’il mange !! PS Ă  Marina la vĂ©gĂ©tarienne et la souffrance des vĂ©gĂ©taux, z’y pensez Ă  la souffrance des vĂ©gĂ©taux ?? je suis IN DI GNE !! pauvres salades, elles vous ont rien fait !! 1 Point Carotte Toujours poilant les rĂ©actions des omnivores ! – Il existe de la viande vegan bonne pour la santĂ©, dĂ©licieuses et moins chĂšre MĂȘme si un animal est Ă©levĂ© dans de bonnes conditions », si on remplacerait cet animal par un humain, lĂ  se serait dit horrible, inhumain etc. Au bout de la chaĂźne il y a toujours la mort. Donc tu voudrai enseigner Ă  l’humanitĂ© que tuer est une bonne chose ? Non les vĂ©gĂ©taux ne souffre pas, puisqu’ils ne dispose pas de systĂšme nerveux. Je suis choquĂ©e de la rĂ©ponse qu’on peut faire Ă  une ado de 13 ans. On ne peut pas se contenter d’ignorer et de plus insulter grassement quelqu’un uniquement en considĂ©rant son Ăąge. Je trouve cet argument, en plus d’ĂȘtre si facile, un manque de respect pour les jeunes qui ont aussi le droit d’avoir un avis sur les choses. On a pas besoin d’avoir fait bac+5 pour sentir au fond de son coeur que manger un animal qu’on a du tuer, a quelquechose de malsain. Mais en plus de ça. Il est trĂšs simple de comprendre le calcul de l’utilisation des ressources par l’élevage en comparaison de ce qu’il faut pour la culture seule. Mais ça serait encore prendre les jeunes pour des idiot. Ce sont eux, qui, sur les banc des collĂšges sont en train d’étudier en ce moment mĂȘme les fractions, et autres calculs que nous avons, adultes, pour la plupart oubliĂ©s. Je ne me fais pas d’illusion celui qui a critiquĂ© Ă  surement une maĂźtrise en Ă©conomie pour se permettre de la ramener. Nan mais sĂ©rieux ! Un peu de respect pour les jeunes qui se sentent impliquĂ©s, et qui comprennent mieux que vous les implications de leurs choix. Et toujours simplets et terriblement usĂ©s les rĂ©actions envers les vĂ©gĂ©tariens. Et puis, mon bon Julien, je ne crois pas que vous soyez trĂšs fort en botanique ni en anatomie. Manger des animaux est une habitude et comme beaucoup d’autres, on peut s’en dĂ©barrasser beaucoup plus facilement qu’on le croit. D’autant qu’il existe une cuisine vĂ©gĂ©tarienne vraiment dĂ©licieuse. La question Ă  se poser est la suivante est-ce que ce que je mange en ce moment est VRAIMENT bon ? Souvent la rĂ©ponse sincĂšre est ben non ! Par exemple, les frites ça sent super bon ; ça donne faim quand passe devant une bonne friterie mais si vous fermez les yeux, oubliez vos rĂ©fĂ©rences culturelles, souvenirs d’enfance etc. et si vous bouchez votre nez, vous verrez c’est pas terrible du tout ! ça ne vaudra jamais une bonne ratatouille, un petit artichaut cuit Ă  la vapeur, un poireau de vigne
 C’est la mĂȘme chose pour la viande 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent, mais de la trĂšs bonne 
 voire pas du tout
 Barbot > Et beaucoup de foie gras, on y revient, parce que le goĂ»t en est fameux. Allez, j’ai un peu de temps, je rĂ©ponds Ă  quelques remarques De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je ne pensais pas ouvrir un dĂ©bat sur le vĂ©gĂ©tarisme puisque je me moque avant tout de moi-mĂȘme et de cette maudite amertume de la culpabilitĂ© » comme dit Terreur. Mais je suis bien sĂ»r d’accord qu’il faut mettre en avant la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©centes » comme dit Julien. AprĂšs, je vais pas parler de malbouffe trop souvent ici, je tiens Ă  vous prĂ©ciser. En plus, je suis pas bien documentĂ© sur la question. En fait, j’aurais tendance Ă  penser comme Barbot que la viande il vaut mieux en manger moins souvent mais de la trĂšs bonne » mais comme je me caricature dans ce strip, j’oublie vite. Je suis pas encore vĂ©gĂ©tarien, mais quand je pense que pendant mes 20 premiĂšres annĂ©es enfin les 3 premiĂšres je suis pas sĂ»r j’ai mangĂ© de la viande presque tous les jours, c’est complĂštement idiot. En plus du dĂ©sastre Ă©cologique c’est beaucoup plus cher. En dehors de quelques saucisses et du poulet une ou deux fois par mois, presque plus rien, en dehors de quelques repas de fĂȘte oĂč je vais pas casser les c
 des autres Ă  faire la morale. Et pour les oeufs, je prends toujours les plus chers, ceux garantis sans cages. la diffĂ©rence de prix est minime par rapport aux Ă©conomies que je fais sur la viande, j’en profite pour me faire plaisir bons vins, plus de sorties
. Au total c’est moins cher, tout aussi bon, bon pour la santĂ©, et en bonus la satisfaction de savoir qu’on a raison, la majoritĂ© ultra carnivore Ă©vite la culpabilitĂ© pour les 15 kg de viande par an – contre 100 kg pour l’EuropĂ©en de l’ouest moyen. ça ne demande aucun effort de rĂ©duire sa consommation de 80%, et ça a beaucoup d’effets positifs santĂ©, porte-monnaie et environnement. Si l’on a mauvaise conscience c’est que l’on sait ne pas agir de façon Ă©thique ; et si cette mauvaise conscience ne tient pas 5 minutes devant une andouillette », c’est que l’on est un invertĂ©brĂ©. Mais des rĂ©flexions comme celles qui prĂ©cĂšdent ne sont guĂšre surprenantes. La France est dĂ©sormais trĂšs en retard philosophiquement sur le monde anglo-saxon en matiĂšre de respect des animaux et lĂ©gislativement sur de nombreux pays europĂ©ens ; trĂšs en retard aussi dans la pensĂ©e en gĂ©nĂ©ral probablement. Elle est bien loin la France lumiĂšre. 90 %% de la viande est presque immangeable et il vaut mieux en manger moins souvent » C’est bien ce que je pensais. De fait, la quasi-totalitĂ© des vĂ©gĂ©tariens n’aiment pas la viande Ă  la base. Ce qui est agaçant, c’est que bien souvent ils habillent leur peu d’appĂ©tit carnivore originel par un revĂȘtement moralisant. J’attends encore de trouver un vĂ©gĂ©tarien qui trouve la viande dĂ©licieuse. Ses prĂ©dications prendraient alors un tour nettement plus convaincant
 Bonsoir, je suis vĂ©gĂ©tarienne depuis quelques annĂ©es, et oui, j’aimais la viande. As-tu des questions? Eh oui je suis vĂ©gĂ©tarienne et j’aime la viande ! Tu ne peux pas imaginer la torture que c’était au dĂ©but de sentir une bonne odeur de poulet roti et de voir les autres se disputer les morceaux sur lesquels je me jetais avant
 Mais je me suis assez vite habituĂ©e et finalement, mes convictions ont pris le dessus, je n’ai mĂȘme plus envie de manger de viande
 🙂 J’aimais beaucoup la viande, et particuliĂšrement la viande rouge saignante. J’en ai mangĂ©e pendant en gros 35 ans. Puis en rĂ©flĂ©chissant un peu je suis parvenu Ă  l’a conclusion que ce n’était pas logiquement conciliable avec la morale. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande et a cessĂ© d’en manger du jour au lendemain. Et la santĂ© n’a rien Ă  voir lĂ -dedans. Il est vrai que la France a vraiment du retard, ou des lobbys tres puissants. En Belgique, ou dans les pays scandinaves, au supermarche, 10% au moins du refrigerateur charcuterie » est consacre aux produits vegetariens. En France, avec de la chance, on trouvera une seule sorte de steak de soja, hors des magasins specialises. Il y a de la marge entre etre vegetarien et manger de la viande tous les jours ! C’est un enorme gachis de ressources et les effets sur l’environnement de la production industrielle de viande sont desastreux! Voir les algues vertes en Bretagne par exemple, tres certainement liees a la production porcine. Pour moi, la viande et le poisson, c’est une fois par mois en moyenne. Pour Noel, dans les tres bons restaurants, ou bien quand il n’y a vraiment pas le choix. Et j’apprecie beaucoup la bonne viande ! vegetarien le retard peut ĂȘtre liĂ© Ă  un excellent lobbyisme. Il me semble qu’il y a toujours de la viande dans les cantines scolaires sauf le vendredi, poisson, pas mieux. Or c’est en partie lĂ  qu’on apprend Ă  se nourrir. Les Ă©leveurs de poulet, porcs et bƓufs, ce sont beaucoup d’emplois. Nos politique les soignent, en ignorant Ă©videmment l’aspect Ă©thique et Ă©cologique et aussi que les subventions pourraient faire autant d’emplois dans d’autres domaines. Mais l’Inde fait bien pire. En dĂ©pit d’une tradition Ă©clairĂ©e ils sont maintenant l’un des plus gros exportateurs de bƓuf. Et bien sĂ»r, exporter du bƓuf c’est exporter du pĂ©trole plusieurs litres par kilo et de l’eauplusieurs tonnes par kg de bƓuf. L’Inde manque des deux. De cervelle aussi donc. Exactement de la mĂȘme façonn IsraĂ«l exporte de l’eau fruit, lĂ©gumes, fleurs. Donc tout va bien, la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise. Quand on commencera Ă  Ă©lire des hommes politiques qui voient plus loin que le bout de leur nez, la dĂ©mocratie sera un systĂšme parfait. Guillaume Long & Barbot tout Ă  fait, si on rĂ©duit de 80% sa consommation de viande, on ne choisit plus que la trĂšs bonne et on fait quand mĂȘme des Ă©conomies. Poulets Ă©levĂ©s en libertĂ©, gibier ayant bien gambadĂ©, et pour le boeuf autant prendre du boeuf de Kobe ou au moins ce qu’il y a de plus cher. Et le tout accompagnĂ© de trĂšs bon vin. VoilĂ  Occam, vous avez trouvĂ© un vĂ©gĂ©tarien qui originalement adorait la viande ». Vous adoriez, Ă  ce point lĂ  ? Vous ĂȘtes alors une perle rare ! De fait, je n’ai jamais rencontrĂ© de visu » un vĂ©gĂ©tarien amoureux de la viande. Et j’en connais pas mal. 
logiquement conciliable avec la morale ». Vous avez de la chance d’avoir rencontrĂ© la » morale, cette grande divinitĂ©. Moi, je ne connais des » morales la mienne, celle de mon voisin, et celle d’un autre, et celle de bien d’autres encore. Qui peut prĂ©tendre dĂ©tenir la bonne ? Il faudrait une morale des morales pour trancher dans le lot ! la France n’a pas le monopole de la bĂȘtise ». Quel est le lien entre vĂ©gĂ©tarisme et intelligence ? Un conflit de valeurs peut-il vraiment s’interprĂ©ter comme un conflit entre bĂȘtise et intelligence ? Ne le prenez pas mal, mais je trouve cette maniĂšre de dĂ©fendre sa morale comme extrĂȘmement prĂ©tentieuse. The question is not, Can they reason?, nor Can they talk? but, Can they suffer? Jeremy Bentham Salut, je suis vĂ©getarien et je n’ai aucun problĂšme avec les non-vĂ©gĂ©tariens, cet autre monde qui inclut ma petite-amie, mon pĂšre, ma mĂšre, ma soeur et tous mes amis. Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s et ne sont pas des monstres. Tout dĂ©pend des quantitĂ©s consommĂ©s et des produits consommĂ©s, bref de la maniĂšre de consommer. En revanche, la mauvaise conscience c’est un peu ridicule et ça permet de ne rien faire. Être vĂ©gĂ©tarien et au fond ça n’est pas nĂ©cessaire et ça ne fera pas de vous une meilleure personne, par contre peut-ĂȘtre pouvez-vous manger moins de viande – c’est dĂ©jĂ  beaucoup- et selon vos moyens manger de la viande produite et abattue dans de saines » conditions bio ou Ă©levages labellisĂ©s. Mais il faut le FAIRE et ne pas simplement y penser avec des regrets. J’ai aussi mangĂ© de la viande jusqu’à il y a huit ans et je sais qu’effectivement en terme de goĂ»t la viande peut-ĂȘtre succulente. Pourtant depuis que je suis vĂ©gĂ©tarien je cuisine plus et je dĂ©couvre les finesses infinis des autres aliments. Quelle splendeur ! ;. Aujourd’hui je n’ai plus aucune envie de goĂ»ter Ă  de la viande, aucune raison de craquer, ça ne m’attire pas. On peut donc passer de l’autre cĂŽtĂ© sans souffrance aucune. Et puis du coup j’ai un corps en excellente santĂ©, beaucoup plus Ă©lancĂ© et nerveux et qui me plait bien mieux qu’avant, et Ă  ma petite amie carnivore aussi. Quant aux attaques envers les vĂ©gĂ©tariens et les blagues sur la souffrance des vĂ©gĂ©taux
 ben on nous les a tellement faites, ces blagues, que ça en devient pathĂ©tique 😉 . L’imaginaire anti-vĂ©gĂ©tarien au travail ! Et puis on nous regarde toujours comme de pauvre gens qui souffrent alors que c’est tout le contraire, en gĂ©nĂ©ral on est bien mieux dans notre peau et dans notre tĂȘte, aucun problĂšme de culpabilitĂ© en tous les cas. Je ne crois pas que ce soit une question de bĂȘtise, mais d’inconscience ou de faiblesse consistant Ă  refuser de voir. Sur ce plan, Ă©thiquement bien sĂ»r que les vĂ©gĂ©tariens – en tout cas ceux qui le sont pour des raisons morales et non pour des raisons de santĂ© – sont plus avancĂ©s l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le speciecism ». Incidemment, puisque cela a Ă©tĂ© mentionnĂ© plus haut, il existe curieusement une corrĂ©lation entre l’intelligence telle que dĂ©terminĂ©e traditonnellement, c’est-Ă -dire au moyen de tests de QI qui, entendons-nous bien, ne servent qu’à prĂ©dire le succĂšs acadĂ©mique, et le vĂ©gĂ©tarisme. Les vĂ©gĂ©tariens sont surtout reprĂ©sentĂ©s dans la population la plus Ă©duquĂ©e. Occam, si vous passez Ă  Barcelone faĂźtes-moi signe et je vous montrerai de visu que la viande de me dĂ©goĂ»te pas et puis ensuite on fera le tour de quelques restaurants vĂ©gĂ©tariens qui font une cuisine paradisiaque. Chaque vĂ©gĂ©tarien comme chaque mangeur de viande a une histoire diffĂ©rente. Certains sont dĂ©goĂ»tĂ©s par la viande Ă©loignement psychologique somme toute assez naturel d’autres non. On se serre les coudes et on s’organise parce que l’on a des valeurs en commun, pour autant individuellement nous sommes souvent trĂšs diffĂ©rents, mĂȘme sur les goĂ»ts culinaires ! Occam+Nicolas, quant aux morales, elles se soutiennent toutes seules, si votre morale ou coutume fait que vous ne pouvez pas continuez Ă  suivre votre morale alors c’est une mauvaise morale. Mmm, je m’explique
 Par exemple si tout le monde mange de la viande en grosse quantitĂ© la Terre n’y suffit pas et il devient impossible de continuer Ă  manger de la viande. Ou alors si vos coutumes vous font chasser tous les thons rouges et que l’espĂšce s’éteint alors vous ne pourrez plus manger de thon. Du coup votre coutume morale n’a plus de raison d’ĂȘtre, on pourrait dire qu’elle n’était pas soutenable. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. Une morale inconsĂ©quente est en quelque sorte une morale bĂȘte », dangereuse en tous les cas. Le vĂ©gĂ©tarisme, qui n’est en fait pas une morale, et qui n’a pas d’orthodoxie, peut aussi ĂȘtre bĂȘte
 si par exemple on dĂ©cidait de produire massivement avec tous les moyens techniques intensifs, avec des tonnes d’eau et des pesticides, dans des conditions atroces, nos fruits et lĂ©gumes
 bĂȘtise quand tu nous tiens ! Je trouve par exemple aussi trĂšs bĂȘte la fixation sur le tofu et le soja pour les vĂ©gĂ©tariens
 c’est ridicule, c’est cher, c’est souvent industriel et en plus ça n’est pas gĂ©nialement bon
 Bref, vĂ©gĂ©tarien ou pas il faut se gratter la tĂȘte avant de passer Ă  table. Luigi EliadĂ© Les non-vĂ©gĂ©tariens ne sont pas moins Ă©thiquement avancĂ©s » ; Être vĂ©gĂ©tarien [
] ne fera pas de vous une meilleure personne ». Eh bien avec ce genre de prĂ©ambule, j’ai dĂ©jĂ  plus envie d’écouter ce qu’un vĂ©gĂ©tarien veut me dire ! Merci pour cette contribution intĂ©ressante 😉 Nicolas Vous citez Bentham, c’est bien. A contrario, on peut citer Kant, Descartes, Thomas d’Aquin, etc. etc. Bref, avec des arguments d’autoritĂ© on n’est pas plus avancĂ©. A moins d’argumenter de maniĂšre serrĂ©e. Luigi EliadĂ© l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism” » Logique et morale ne sont pas incompatibles mais ne sont pas sur la mĂȘme planĂšte. En tout cas en ce qui concerne les valeurs fondamentales sur lesquelles se dĂ©ploie la morale dĂ©fendue. Vous ne pourrez pas rĂ©futer logiquement un spĂ©ciste, puisque le spĂ©cisme comme l’antispĂ©cisme n’est pas fondĂ© sur un raisonnement, mais plutĂŽt sur un choix d’une valeur comme critĂšre la souffrance, ou le fait d’ĂȘtre un ĂȘtre rationnel, ou simplement d’ĂȘtre un humain, etc. avec tout le flou que de tels concepts entraĂźnent. C’est un critĂšre de base pour juger des morales je crois, on peut tolĂ©rer des morales mais elles doivent ĂȘtre consĂ©quentes. » C’est intĂ©ressant, j’ai bien l’impression que vous ĂȘtes en train de suivre un mode de raisonnement kantien, qui vous conduit Ă  dĂ©fendre le critĂšre d’universalisation. Je vous conseille de lire Les fondements de la mĂ©taphysique des moeurs », vous devriez apprĂ©cier malgrĂ© le style imbuvable de l’auteur ! Par contre, Kant n’est certainement pas antispĂ©ciste
 Sur le fait qu’une morale soit consĂ©quente, je prĂ©cise, vite fait, que c’est un critĂšre nĂ©cessaire de morale, mais sans doute pas un critĂšre suffisant 😉 Je suis d’acord pour dire que si l’on mange de la viande c’est encore trop par tradition rĂ©cente en vĂ©ritĂ©, habitude et facilitĂ©, plus que par goĂ»t. Ainsi on me demande souvent de justifier mon vĂ©gĂ©tarisme alors que l’on ne demande jamais Ă  un non-vĂ©gĂ©tarien de s’expliquer c’est juste normal » c’est comme cela depuis toujours, un peu facile donc. PAr ailleurs la consommation de viande est devenue un peu abstraite, le sang a disparu, le meurtre est occultĂ© en façade ça ne coĂ»te rien. Nos ancĂȘtres mangeaient de la viande mais ils en connaissaient le prix rĂ©el et leur consommation Ă©tait sans doute plus raisonnable. Je prĂ©cise enfin que je suis un vĂ©gĂ©tarien qui ne mange pas non plus de poisson. Tout est affaire de dĂ©finition 😉 Luigi hĂ© non, c’est Ă  MOI que vous devez signaler les bons restos vĂ©gĂ©tariens Ă  barcelone !! Vous me donnez envie de manger lĂ  d’ailleurs ce soir soupe au potiron et formage Vous pouvez m’écrire via les contacts 🙂 Salut Ă  tous, VĂ©gĂ©tarienne depuis 20 ans. J’adorais la viande, mon plat prĂ©fĂ©rĂ© le tartare. Je n’ai absolument rien contre les non-vĂ©gĂ©tariens, je pense que chacun choisit son mode de vie et qu’on ne l’impose pas aux autres. Cependant, je souhaiterais que le geste de savoir ce que l’on mange dans son assiette soit plus Ă©clairĂ©. Combien de fois quand on dit Ă  un enfant que sa viande Ă©tait un animal, rĂ©agit en disant qu’il ne veut pas en manger. Faisons un choix Ă©clairĂ©. A un niveau personnel, je pense que le choix vĂ©gĂ©tarien est le choix de la santĂ© et du respect du corps et de la nature. Maintenant, chacun est libre et le premier geste quand j’entends les gens qui culpabilisent serait d’acheter des produits venant d’un Ă©levage respectueux. Et je suis d’accord qu’en France, il est encore difficile d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. 20 ans que j’entends ma famille aux repas de fĂȘte s’étonner
 Mon fils est Ă©levĂ© dans le vĂ©gĂ©tarianisme et cela leur fait froncer les sourcils, quelle freak! Et il est le garçon en meilleure santĂ© que je connaisse, et qui prouve que manger ses lĂ©gumes aide Ă  devenir grand
. J’ajoute pour ceux qui s’écrieront que nous imposons notre mode de vie Ă  notre fils PremiĂšrement, c’est la responsabilitĂ© des parents, qui dĂ©cident ce qu’ils pensent ĂȘtre le mieux pour leurs enfants. Deuxio, quant il atteindra l’ñge de raison, viendra le moment de lui montrer ce que reprĂ©sente manger de la viande et son industrie, pour qu’il fasse un choix. S’il vient Ă  choisir de manger de la viande/poisson, pas de problĂšme, il le fera en toute libertĂ© en dehors de mes petits plats. Il pourra changer d’avis autant de fois que nĂ©cessaire, jusqu’à qu’il parvienne Ă  ce qui correspond Ă  son Ă©thique personnelle. Descartes avait besoin que les animaux soient des automates insensibles. Il existe une grande contradiction Ă  cette Ă©gard dans les philosophies chrĂ©tiennes » nous ĂȘtre humains pouvons souffrir puisque nous pouvons ĂȘtre rĂ©compensĂ©s aprĂšs la mort, mais si l’on admet que les animaux aussi souffrent – et qui en doute de nos jours – alors le dieu chrĂ©tien est bien injuste car eux n’ont pas d’ñme Ă©ternelle. Cela dit, je suis parfaitement athĂ©e. De nos jours plutĂŽt Singer. Luigi. Effectivement une Ă©thique doit se soutenir toute seule. Et exploiter des ĂȘtres capables de souffrance devrait se justifier de soi-mĂȘme – et cela n’a rien Ă  voir avec la regrettable dĂ©vastation des Ă©cosystĂȘmes, etc. – et ne peut non plus logiquement s’appuyer seulement sur le fait qu’il s’agit d’espĂšces diffĂ©rentes de nous. Mesdames et messieurs merci et bonsoir. Occam, ce n’est pas moi qui ai Ă©crit cela “l’exploitation d’animaux capables d’émotions complexes est extrĂȘmement difficile Ă  dĂ©fendre logiquement car elle est fondĂ©e sur le “speciecism””. Trop compliquĂ© ! Effectivement la base philosophique est kantienne, je crois que l’on est obligĂ© de passer par une universalisation relative Ă  partir du moment oĂč il existe une base commune Ă  des hommes ou Ă  des sociĂ©tĂ©s diffĂ©rentes, des ressources communes et partagĂ©es, Ă  partir du moment oĂč il y a contact et connexion des devoirs d’ordre universel apparaissent. J’ai ainsi entendu, au nom de la spĂ©cificitĂ© des cultures et de la thĂ©orie de la cohĂ©rence Coherence Theory dĂ©fendre des choses Ă©tranges et totalement inconsĂ©quentes comme la chasse de certains cĂ©tacĂ©s et poisssons en voie de disparition en Asie du Sud-Est. Une chasse consĂ©quente me semble tout Ă  fait tolĂ©rable, mais la chasse industrialisĂ©e et appauvrissante jusqu’à l’épuisement d’une espĂšce tue d’elle-mĂȘme les possibilitĂ©s d’existence de la tradition en question. Finalement beaucoup de traditions peuvent rester acceptables et continuer Ă  vivre mais tout dĂ©pend des moyens de faire vivre cette tradition. Cela peut entrer dans une sorte de kantisme Ă  la cool en effet. Par ailleurs deux traditions ou plus peuvent entrer en conflit admirer les baleines/manger les baleines/faire des cosmĂ©tiques Ă  base de baleine. A partir du moment oĂč la mise en oeuvre d’une tradition ne permet pas la survie d’autres traditions ou d’autres points de vue alors elle est problĂ©matique et doit peut-ĂȘtre Ă©voluer. Ceci vaut autant pour les amateurs de baleines donneurs de leçon que pour les baleiniers sans vergogne. Guillaume Long, ok je vous contacte mais si j’oublie pas n’hĂ©sitez pas Ă  m’envoyer un mail voire Ă  le donner Ă  qui vous le demande ! Zorglub merci pour votre nom et votre tĂ©moignage 😉 Ce serait un reproche absurde Ă  vous faire car autant vous imposez » le vĂ©gĂ©tarisme Ă  votre fils autant d’autres imposent le carnivorisme » Ă  leurs enfants sans mĂȘme chercher Ă  se justifier. C’est donc juste une question d’éducation permettant Ă  l’enfant de dĂ©velopper un esprit critique et de devenir carnivore dans le futur si, par malheur, un jour aussi lointain que possible, cela lui chante 😉 Effectivement on passe souvent pour des freaks, mais un freak raisonnable, conscient et Ă©clairĂ© c’est toujours mieux que l’opinion commune du courage, donc ! Nicolas, je voulais dire que cela a un peu Ă  voir avec la dĂ©vastation des systĂšmes puisque dans les faits une telle attitude d’exploitation ne peut se perpĂ©tuer s’il dĂ©truit tout ce qu’il doit exploiter et s’il dĂ©truit jusqu’aux conditions mĂȘmes de l’exploitation. Cette attitude ne se soutient pas elle-mĂȘme et ne peut que causer sa propre perte et c’est une condition suffisante pour que l’on fasse tout pour la faire cesser trĂšs vite. La similitude est simplement que cette attitude, ce mode de vie, est insoutenable Julien, VoilĂ  l’exemple typique des ravages de la viande
 En quoi cela peut-il vous dĂ©ranger que des personnes choisissent de ne plus manger de viande par respect pour la vie animale ? Pourquoi cet accĂšs de cynisme Ă  quatre sous ? Que vous n’ayez aucun respect pour le chair, support de la vie consciente, c’est votre affaire, mais pourquoi, en plus, ce sarcasme pour ceux et celles qui au moins ont une Ă©thique ? Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. Certains disent qu’il sont vĂ©gtariens par goĂ»t ou par ce qu’ils estiment que c’est meilleur pour la santĂ©. Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable, quand bien mĂȘme, c’est l’un des principes qui rĂ©gissent un eco-systĂšme tuer pour se nourrir. – Les arguments de goĂ»t ne tiennent pas. j’aime la viande, les frites ET la ratatouille, aimer l’un n’exclue pas l’autre. – Celui de santĂ© non plus l’homme est un omnivore, il a besoin de protĂ©ine animale et vĂ©gĂ©tale mĂȘme s’il est vrai que l’on mange trop de viande, et que des produits vĂ©gĂ©taux, Ă  base de soja, permettent de se passer de viande sans carence. Mais c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidé  Reste l’argument moral, celui de la mort et de la souffrance infligĂ©e Ă  l’animal. LĂ , il s’agit des convictions de chacun, dont difficile d’en dĂ©battre sans tomber dans le dialogue de sourd
 Au moins pourrait-on s’entendre sur le fait que l’animal n’a pas Ă  souffrir, ou en tout cas le moins possible. Mais je suis assez pessimiste vu ce que l’homme est capable d’infliger Ă  ses semblables, lui demander de faire preuve d’empathie pour des animaux
 Barbot, sur les frites l’odorat est un Ă©lĂ©ment important du goĂ»t, cela vaut pour les frites comme pour la ratatouille, qui vous sembleront aussi fades si vous vous bouchez le nez. Idem pour l’élĂ©ment culturel. Barbot, Ă©videmment que si l’on se bouche le nez, il ne reste pas grand chose, mĂȘme devant la meilleure des ratatouilles! Le gout est un sens assez pauvre, si l’on n’a plus l’odorat, on n’éprouve pas beaucoup de plaisir Ă  table. Le gout ne permet guĂšre plus que de distinguer les saveurs primaires salĂ©, sucrĂ©, acide, amer, piquant
. et encore avec des seuils de dĂ©tection. Plus du tiers de la population ne dĂ©tecte pas la saveur amĂšre. J’utilisais la technique de se boucher le nez » lorsque je mangeais au resto U , si j’avais faim et trouvais la bouffe exĂ©crable, ça me permettait de survivre sans trop de nausĂ©e. Je suis d’accord avec le fait de manger moins et mieux que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, on se porte mieux et on peut mĂ©diter sur le proverbe quĂ©bĂ©cois La fourchette tue plus de mande que l’épĂ©e » titou Mais en fait, il le sont surtout parce que l’idĂ©e de tuer ou faire souffrir un animal pour se nourrir leur est insupportable » –> Peut-ĂȘtre faut-il accepter une pluralitĂ© de raisons d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien et ne pas se dire que certains ont une fausse onscience des choses. Les raisons ne s’excluent pas mais semblent se renforcer pour faire un tout plutĂŽt cohĂ©rent alors que l’argument isolĂ© du traitement infligĂ© aux animaux ne peut tout expliquer. L’argument du goĂ»t peut tenir, on ne peut a priori l’écarter comme s’il Ă©tait superficiel et cachait quelque chose de plus profond. Certains disent aimer tout, d’autres ne supportent pas ces mĂȘmes choses. L’argument de santĂ© peut tenir, mais c’est une question de quantitĂ©, trĂšs simplement, les mĂ©decins recommandent parfois Ă  des hommes d’ñge moyen comme mon pĂšre de rĂ©duire fortement leur consommation de viande et d’arrĂȘter les viandes rouges. Quant Ă  dire que c’est ce rĂ©gime alimentaire qui lui a permis le dĂ©veloppement du cerveau de l’hominidĂ© »  vous oubliez qu’il existe des espĂšces vĂ©gĂ©tariennes parmi les hominidĂ©s et qu’il est difficile d’isoler un facteur particulier comme responsable d’une Ă©volution. C’est bien plus un faisceau d’élĂ©ments non uniquement alimentaires culture, compĂ©tition, conditions naturelles, mutations et prĂ©dispositions gĂ©nĂ©tiques qui permettrait d’expliquer cette Ă©volution. D’autres espĂšces bien diffĂ©rentes ont Ă©galement une alimentation variĂ©e pour autant il n’ont pas un cerveau d’hominidĂ©chat, chien, hyĂšne. Peut-on par ailleurs imaginer ou invalider le scĂ©nario d’un dĂ©veloppement d’un cerveau diffĂ©rent mais pas nĂ©cessairement moins performant » avec le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ? Hm. ça partirait pas en troll tout ça? T_T Mouarf, me doutais qu’un peu de provocation totalement gratuite
 re-ferait partir ce vieux dĂ©bat
 Maurice Leblanc faisait dĂ©jĂ  d’ArsĂšne Lupin un vĂ©gĂ©tarien par choix de santĂ©, gout et Ă©thique, qui discutait de la chose avec son interlocuteur
 c’est dire si le dĂ©bat n’est pas nouveau Tout d’abord, j’aimerai rappeler Ă  ceux qui ont pris mon discours » au premier degrĂ©s que je n’ai pas commencé  revenons sur le message de Marina Vegetarienne » votre message m’indigne ! connaissez vous la diffĂ©rence entre un objet et un animal ? l’un souffre , ressent de la peur , a une tĂȘte , un systĂšme nerveux et un cerveau qui fonctionne , l’autre non . moi , ça ne me fait pas rire votre humour sur le vĂ©gĂ©tarisme ! » Je rĂ©agissais Ă  ce message, qui est quand mĂȘme d’un extrĂ©misme phĂ©nomĂ©nal, au vu de la critique formulĂ©e avec des mots trĂšs forts tout de mĂȘme au sujet d’une blague dessinĂ©e ! Revoyons les arguments Le gout question de choix je recommande une nouvelle de Roahl Dahl Ă  ce sujet, dans le recueil kiss kiss La santĂ© question de choix comme fumer
, mais toute consommation raisonnable de viande sauf avec certaines maladies n’est pas mauvaise pour la santĂ©, voir mĂȘme bonne. Les abats, les oeufs, le poisson apportent des vitamines, minĂ©raux et acides gras essentiels au bon fonctionnement du corps humain, certes remplaçable par des huiles spĂ©ciales ou des graines exotique quinoa, huile diverses, et autre soja en sont aujourd’hui parmi les meilleurs exemples. L’environnement tout comme pour les fruits et lĂ©gumes, je crois en une agriculture raisonnĂ©e et de proximitĂ©. A quand une bonne AMAP viande ?? Et avec ce genre de systĂšme, pas de perte, et tendance au bio
 en attendant, je restreint ma consommation et tente de me faire plaisir occasionnellement avec de la trĂšs bonne viande. PS vive les AMAP. Renseignez vous, inscrivez vous ! quand 10% de la population française passera par ce genre de commerces, les choses pourront vraiment changer La clause morale » De maniĂšre assez pragmatique, je constate le statut omnivore de l’homme et respecte le statut carnivore de nombre d’espĂšces
 Je ne vois pas de contradiction morale Ă  tuer un animal pour assurer mon alimentation. Mais je peux comprendre que pour certain, cette pensĂ©e ne soit pas tolĂ©rable. Mais ce n’est pas en Ă©tant INDIGNE et en venant rĂ©agir de la sorte sur ce qui n’est malgrĂ© tout qu’une blague que certains vĂ©gĂ©tariens montrent la tolĂ©rance auquel les carnivores » ont droit. Paul Sven vous dites Il se pourrait que trop de toxines carnĂ©es vous affaiblisse le jugement. » Croyez vous franchement qu’une telle phrase apporte quelque chose ?? croyez vous vraiment que de ne pas manger de viande rend plus intelligent ?? Voyant que vous n’avez mĂȘme pas su lire dans ma rĂ©action une critique violente, mais exagĂ©rĂ©ment prĂ©sentĂ©e pour montrer qu’il ne s’agit que d’une caricature de la rĂ©action de Marina Vegetarienne, j’en viens Ă  me demander
 le manque de protĂ©ines carnĂ©es, de fer, d’omĂ©ga 3 vous a-t-il endommagĂ© le cerveau ?? En tout cas, une chose est sure. Quand on parle de consommation de viande et de rĂ©flexion sur le vĂ©gĂ©tarisme, les premiers Ă  rĂ©agir de maniĂšre virulente et exagĂ©rĂ©e ici Marina Vegetarienne sont gĂ©nĂ©ralement les vĂ©gĂ©tariens. Pour une population qui se dit ostracisĂ©e ou discriminĂ©e pour ses choix alimentaires, je trouve que de venir faire du prosĂ©lytisme violent sur un blog tel que celui-lĂ  ne peut pas aider cette cause ! J’ai une bonne amie vĂ©gĂ©tarienne, et quand je l’invite Ă  manger, j’adapte les plats Ă  ses gouts. Et quand elle nous invite, il y a gĂ©nĂ©ralement une viande ou poisson entre l’entrĂ©e et le plat principal. Que chacun choisisse, ne soit pas dans l’abus le vĂ©gĂ©talisme strict chez les enfants de moins de 10 ans peut ĂȘtre dangereux
 tout comme l’abus de viande Ă  la mĂȘme pĂ©riode !, et accepte les choix des autres. GrandK ce sujet est plus facile Ă  faire partir en vrille qu’un dĂ©bat mac/windows/linux
 je suis Ă©tonnĂ© qu’un point Godwin n’est pas encore Ă©tĂ© gagnĂ©, cela peut arriver trĂšs vite et des deux camps
 avec ce dĂ©bat ! et encore, je n’ai pas parlĂ© de Corrida oups MIAM 😛 Et c’etait bon? Chui dans un pays ou on peut pas manger de cochon ou difficilemt et pour un certai prix. Je peux te dire que tu me fais baver avec tes histoires d’andouillette! Une Ă©tude scientifique a dĂ©montrĂ© que les homards et autres crustacĂ©s ne possĂ©daient pas de nocicepteurs et ne ressentaient donc pas la douleur, mĂȘme quand on les plonge dans l’eau bouillante. Ouf. MĂȘme les cochons bio partent Ă  l’abattoir en bĂ©taillĂšre. Ok, ils seront peut ĂȘtre moins nombreux dans le vĂ©hicule mais quand mĂȘme. Perso, pour baigner dans le milieu agricole, j’ai oubliĂ© toute idĂ©e de m’émouvoir pour les bestioles Ă©levĂ©es pour ĂȘtre bouffĂ©es, sinon je mangerais plus grand chose. Euh juste pour prĂ©ciser, mon commentaire prĂ©cĂ©dent se rapporte juste au dessin de la note, j’ai pas vraiment envie de rentrer dans un dĂ©bat pseudo-philosophisant sur les pauvres animaux, les vilains carnivores et les mĂ©chants vĂ©gĂ©tariens sectaires. C’est presque aussi intĂ©ressant qu’un dĂ©bat Mac/PC. Julien Oui, je trouve la premiĂšre remarque de Marina un peu disproportionnĂ©e par rapport Ă  ma blaguounette sur moi-mĂȘme je le rĂ©pĂšte, on est dans la catĂ©gorie Ă©gotrippe, hein mais aprĂšs rĂ©flexion je pense que cette remarque concernait les premiers commentaires, ça me semble plus logique. Et quand Ă  Kiss Kiss, voilĂ  une excellent idĂ©e pour une prochaine note, merci! PAwa Mais voilĂ , c’était bien le but premier de mon strip, merci ! Bintz Bonne remarque, c’est vrai. j’insistais sur la qualitĂ© de la viande Hahem
Heu sinon, j’ai trouvĂ© ce post trĂšs drĂŽle et pertinent. VoilĂ  voilĂ , maintenant, je m’enfuis, j’ai peur de me faire manger par tous ces gens si convaincus. Decouvrez une nouvelle facon d’abattre mangez du RoadKill! bon ok c’est de la provoc, cela dit au lieu d’en faire des crepes repugnantes et de les laisser doucement s’eparpiller a droite a gauche, on devrait les cuisiner. C’est de l’excellente viande en generale. La meilleure maniĂšre de rĂ©sister Ă  la tentation c’est encore de lui succomber » Oscar Wilde Pas besoin d’en dire plus ! 🙂 Il est aussi envisageable d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien pour que l’on puisse Ă©tablir un nouveau rapport avec les animaux. Au lieu d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un garde mangĂ© sur patte on peut penser qu’ils ont des capacitĂ©s Ă©volutives Ă  l’instar de l’humain que nous n’avons pas toujours Ă©tĂ©. La socialisation des animaux pourrait ĂȘtre un point de vue dĂ©fendable. Certes de nos jours cela reste thĂ©orique, idĂ©aliste, utopique ou simplement du dĂ©lire, mais pourtant cela banderai, si on y rĂ©flĂ©chi un peu, de multiple ressort pour l Ȏvolution gĂ©nĂ©rale dont nous pourrions avoir besoin dans des temps peut-ĂȘtre pas si Ă©loignĂ© que ça. Notre volontĂ© de mainmise sur le monde nous semble Ă©vidente, tellement, qu’elle nous aveugle et pourrait nous ĂȘtre fatale. Ayant longtemps habitĂ© en montagne, des chiens facteurs auraient Ă©tĂ© trĂšs efficace plutĂŽt que de les enfermer ou les laisser divaguer ce n’est qu’un exemple L’homo sapiens a toujours Ă©tĂ© omnivore, comme le porc d’ailleurs. Sauf qu’avant ils Ă©taient quelques millions et maintenant quelques milliards. Tu as fiĂšre allure dans ta dĂ©capotable. Un vieux rĂȘve peut-ĂȘtre ? Coup de gueule! Tout ceci est tout Ă  fait classique ! une vĂ©gĂ©tarienne exprime un ras le bol et c’est son droit, bien que moi, le dessin ne me choque pas, il est tellement vrai !!! quant Ă  l’ambiance goguenarde entretenue en France autour du vĂ©gĂ©tarisme, cela suffit Ă  justifier des rĂ©actions cyniques et agressives et chiantes! Aurez-vous assez de d’ouverture d’esprit pour entrevoir que dans ce pays j’ai beaucoup voyagĂ©, le vĂ©gĂ©tarisme est tout Ă  fait admis ailleurs! la cause du respect de l’animal est particuliĂšrement difficile Ă  assumer moquerie, insultes, agressivitĂ©, obligation de se justifier en permanence
 la plupart des personnes concernĂ©es sont fatiguĂ©es et dĂ©primĂ©es par le peu d’écho que remporte cette cause tout Ă  fait digne. Je suis vĂ©gĂ©tarienne Ă©panouie et heureuse Ă  table depuis 30 ans Ă  l’àge de 14 ans, j’adorais la viande, gastronome, ouaip! j’aime rire, faire la fĂȘte, les enfants, les bons gueuletons, tout pareil que vous, bonne cuisiniĂšre, en bonne santĂ©, ni victime ni sous-citoyenne, ni dĂ©bile mentale Ă  la sensiblerie exacerbĂ©e, je n’ai aucun besoin de recevoir la permission d’agir et de penser de personne, j’ai Ă©lĂ©vĂ©, je dis bien Ă©levĂ© » mon mode de vie Ă  une philosophie basĂ©e sur le respect de la vie et le refus d’infliger la souffrance , et non rĂ©duit, je dis bien rĂ©duit » mon comportement Ă  la seule satisfaction de mon estomac ! je peux en parler car j’ai expĂ©rimentĂ© les 2 modes d’alimentation. Je n’ai de leçon Ă  donner Ă  personne, et si j’ai des leçons Ă  recevoir, je les prendrai de ceux qui ont des choses Ă  m’apprendre. j’ai cherchĂ©, je cherche encore. Cela ne fait pas de moi un ĂȘtre parfait, mais au moins digne de respect. Je suis fiĂšre de mon engagement pour la vie je n’ai pas peur de le dire. Un jour cela semblera Ă©vident Ă  tous, mais en attendant, se faire foutre de sa gueule en permanence, par des gens dont les seuls soucis et arguments sont que la viande c’est trop super bon et que la souffrance, on s’en fout » commence Ă  me 

 ! et je suis pourtant loin d’avoir bonne conscience » comme vous dites, loin de lĂ ! Alors faites ce que vous voulez de vos vies et laissez faire les autres que la souffrance incommode mĂȘme s’ils ne la subissent pas directement. Vous ricanez sans doute encore devant ce que vous appelez les bons sentiments » ! riez ! pour ma part, j’ai de moins en moins envie de rire devant la cruautĂ© et l’indiffĂ©rence qui semblent ĂȘtre si politiquement correctes aujourd’hui, et qui n’épargnent rien ni personne. riez ! mais ce n’est pas de l’humour, l’humour, je connais, j’aime! je ne vois lĂ  que cynisme et inconscience, ne vous dĂ©plaise ! quant Ă  la qualitĂ© de votre humour le coup de la souffrance de la carotte AU SECOURS !!! et se justifier en prĂ©tendant ĂȘtre le bon petit provocateur qui peut donc se permettre
Pffff !!! alors chacun y va de sa petite perfidie ?
ça vous passera, quand vous serez grand ! et merci de nous Ă©pargner votre couplet sur la corrida ! 30 ans que dois m’excuser en permanence d’ĂȘtre vĂ©gĂ©. je n’ai jamais agressĂ© personne, j’ai pris acte du fameux contente toi de faire rĂ©flĂ©chir, n’essaye pas de convaincre », mais lĂ  je dis stop! je ne m’excuse plus, je suis en colĂšre! Manger oui, c’est bon, c’est nĂ©cessaire, Ă©lever, transporter et tuer dans la souffrance c’est ideux. Il faut beaucoup de courage pour accepter ce genre de simplicitĂ© parceque ça oblige Ă  se conformer aux Ă©vidences et Ă  adapter sa vie Ă  sa philosophie, ce qui n’est pas Ă  la portĂ©e de tous malheureusement. Je ne peux pas rĂȘver l’humanitĂ© vĂ©gĂ©tarienne en peu de temps, mais sachons rĂ©flĂ©chir Ă  une consommation de viande responsable et respectueuse pour l’animal et l’homme. La souffrance quelle qu’en soit la forme et la justification est intolĂ©rable et son combat un gage dĂ©panouissement pour l’humanitĂ© » dont nous sommes encore pas mal Ă©loignĂ©s de toute Ă©vidence !!! Voici un lien pour visionner ce que l’on prĂ©fĂšre ignorer la vĂ©ritĂ© sur les abbatoirs. images difficiles, attention ! On a mangĂ© des tonnes de viande, picolĂ© des tonnes de tonneaux, combien d’orgasmes on se demande a-t-on atteint ? Liz Tailor is rich on veut l’ĂȘtre aussi, on f »ra tout c’qu’il faut pour ça ici. Et les hommes chantaient » Michel Jonasz Pour ma part je suis casi vegatarien dans les faits, je ne cuisine pas de viande, j’en mange quand je suis invite chez des amis ou de la famille 1-2 fois /mois. Par contre ideologiquement, je ne suis pas dĂ©ranger par l’idee qu’on eleve des animaux pour manger leurs cadavres, certe en les faisant souffrir le moins possible. Beaucoup d’animaux sont carnivore, pourquoi pas l’homme, quand je vois un rat, je ne me dis pas ho quel belle animal, laissons le vivre, idem pour un chien chien dans les bras d’une memere, ou un simple chien qui aboit betement quand on passe dans la rue. Elever du bĂ©tail est certe anti Ă©cologique au possible, voir serai dĂ©sastreux si l’ensemble de la planete mangeai un steack midi et soir. Mais bon que moi j’en mange pas ne changera pas le climat d’un demi dĂ©grĂ©e, ni ne rĂ©sorbera la faim dans le monde. Bref je suis vĂ©gĂ©tarien par habitude, manger de la viande n’est pas plus indispensable que manger du soja. Certe on peut dire que le vegetarisme est globalement plutot bon pour la santĂ©, et la planette, mais c’est sans veritable raison que je le suis. Cette longue description sans conclusion peut juste servir a montrer que tout les vegeratiens ne le sont pas pour les memes raison, et que comme pour les non vĂ©gĂ©tarien, il y en a dont moi qui le sont parce que c’est comme ca, sans etre ideologiquement au dessus des autres. Pour diminuer sa conso de viande quand on vit seul, c’est facile je n’en achĂšte jamais. Poisson et crevettes, oui ce ne sont pas des mammifĂšres. Et pour ne pas jouer l’emmerdeur Ă  l’extĂ©rieur ou en couple, je mange comme les autres ce qui est servi quand ce n’est pas moi qui prĂ©pare ma tambouille. Pas de carence alimentaire, ni de gros bide, Ă  la diffĂ©rence des autres hommes aprĂšs 45 ans. Les femmes de ma vie apprĂ©cient. J’ai l’air et suis probablement en meilleure santĂ© qu’eux jamais malade, jamais de mĂ©docs. Ma rĂ©sistance physique Ă  plus de soixante ans n’est nullement diminuĂ©e travaux de bois, vĂ©lo. Donc faire tuer des animaux proches de nous n’apporte rien que de la souffrance. On n’en a assez ailleurs. Pfiou
 toujours les mĂȘmes dĂ©bĂąts, pour ou contre, gentil-mĂ©chant, bien-pas beau
 Euh
 On peut aimer les lĂ©gumes et la viande ? J’espĂšre que ça ennuie personne, hein
 Sinon, faut arrĂȘter les contre-vĂ©ritĂ©s ou sortir de sa grande ville
. Le boeuf, comme plein d’autres choses d’ailleurs, c’est pas parce que c’est cher que c’est meilleur. Le boucher Ă  cĂŽtĂ© de chez moi, il choisit ses bĂȘtes elles paissent dans le village Ă  cĂŽtĂ©, je les croise tous les jours, enfin celles qui sont encore en train de pousser
 et les vends moins cher que la m
 sous vide du supermarchĂ© du coin. Et c’est pas le seul dans son cas. Mais c’est toujours pareil, l’important est de privilĂ©gier la qualitĂ©, ce qui n’est pas forcĂ©ment synonyme de prix le plus Ă©levĂ©. Sinon, philosophiquement », ça me dĂ©frise franchement pas de tuer des animaux pour les manger. Ou mĂȘme, dans le cas des huĂźtres par exemple, de les manger vivants. Je suis bien plus outrĂ© par les Ă©levages intensifs de porcs et les gouvernements successifs qui s’assoient sur les rĂ©glementations europĂ©ennes pour privilĂ©gier les dĂ©biteurs de daube » au kilomĂštre. Ou par les tonnes de saloperies dĂ©versĂ©es par la plupart des agriculteurs sur leurs champs. Pas pour autant que le bio » mĂ©rite qu’on le monte en Ă©pingle. Mieux vaut un produit de qualitĂ© de l’agriculture traditionnelle qu’une m
 bio ». Mais bon. Si la santĂ© se mesure Ă©galement au fait que l’on est capable de dialoguer avec son prochain sans agressivitĂ©, alors il faut penser que bouffer vĂ©gan n’est pas meilleur que de bouffer viandard. Et rĂ©ciproquement. Dernier point ceux qui parlent du respect des animaux dans les autres pays ». Je sais pas desquels il est question mais on doit pas aller aux mĂȘmes endroits. Allez voir, entre autres, comment cela se passe en Asie du Sud-Est, en Europe de l’Est, en Afrique, et on en reparle
 Que c’est bon d’ĂȘtre lĂąche , faible et de pouvoir s’en moquer librement sur un blog ou certaines personnes te pardonneront , la plupart s’en foutra et d’autres se sentiront aptes Ă  informer la masse de l’essentiel d’une pensĂ©e sans maturitĂ© ni consĂ©quences pour un Ă©clairage tripal . L’homme est un estomac sur pattes , avec une bite et deux couilles 
 Le cerveau ? Ca sera pour une autre fois . J’me taperais bien une tranche de foie ça doit ĂȘtre bon çaaaaa une tranche , des fois Manger ce que l’on est capable de tuer
 » OK mais en fait euh
 pas trop envie de tester les mouches ou les araignĂ©es
 AllĂ©, un bon steack fera l’affaire ! 😉 J’ai l’impression de m’immiscer dans un dĂ©bat thĂ©ologique
 Mais, foin de guerres de religions ! LHomme masculin-fĂ©minin est omnivore, et les repas avec de la viande sont dĂ©jĂ  prĂ©sents dans la Bible dont les peuples sont pour la plupart des pasteurs, troupeaux. Pour rĂ©concilier les extrĂȘmes acceptons et tolĂ©rons les diffĂ©rences de jugement. Pour ceux qui ne supportent pas l’idĂ©e de l’abattage des animaux, je suggĂšre une adhĂ©sion Ă  une des associations qui militent pour rendre plus tolĂ©rable la fin de vie des animaux. Par exemple, l’Ɠuvre d’assistance aux bĂȘtes d’abattoir Je prĂ©cise que je possĂšde une propriĂ©tĂ© agricole en ArdĂšche oĂč paissent cent cinquante brebis et agneaux je les vois donc sur pattes avant qu’ils soient embarquĂ©s et que je cultive un jardin familial prĂšs de Paris, oĂč je produis mes propres lĂ©gumes bio. J’estime donc avoir dĂ©jĂ  fait la synthĂšse. Dans la mesure ou je ne pratique pas la guerre de religion justemenbt, je ne revendique pas la bible, qui n’est d’ailleurs pas une rĂ©fĂ©rence universelle! et allusion y est aussi faite Ă  la guerre ! une prĂ©tendue anciennetĂ© ne justifie rien, et une pratique trĂšs rĂ©pandue non plus L’alcool est trĂšs ancien, trĂšs consommĂ©, on en parle dans la bible, on ne peut pour autant en conseiller son abus en haussant les Ă©paules. Et ci ça peut peut ĂȘtre trĂšs agrĂ©able, cela n’en est pas moins nocif ! Merci fp-neuilly pour l’info du site d’assistance aux bĂȘtes d’abbatoirs. Formidable et trĂšs documentĂ© ! oh putain Andouillette + feuilletĂ© + plus fromage Ă  gogo. Ma parole. J’en frissonne. lisez le livre de Nicolino la bidoche et on en reparle aprĂšs pascal paysan Ă  nature et ProgrĂšs Pavie Pascal Rien que la quatriĂšme de couverture me laisse pantois
 extrait la 4e se termine lĂ  dessus
 Ce livre vous convie Ă  une plongĂ©e dont vous ne sortirez pas indemne. A la condition de le lire pour de vrai, vous ferez ensuite partie d’une tribu en expansion, mais qui demeure on ne peut plus minoritaire. La tribu de ceux qui savent. » A la condition de le lire pour de vrai » La tribu de ceux qui savent »  c’est le mĂȘme genre de phrase utilisĂ© pour vendre les bouquins qui font l’apologie de mouvements sectaires enfants indigos, rĂ©vĂ©lations de maĂźtres », et autre conneries. Typique de la lignĂ© Ă©ditoriale de ces maisons Ă©sotĂ©riques dont les auteurs sont des charlatans, les Ă©diteurs des hommes d’affaires qui ne voient que le tirage, et les lecteurs des gogos prĂȘt Ă  tout croire tant qu’on leur met du docteur » ou du maĂźtre » devant le nom de l’auteur. Et je parle en connaissance de cause
 j’y ai longtemps bossĂ© !! Parti, dĂ©gouttĂ© de voir l’exploitation de ces soit disant auteurs et Ă©diteurs qui profitent de la frange la plus faible de la population française. Quand on a vendu un talisman Ă  100 € a une personne au RMI qui veut se protĂ©ger des ondes nĂ©gatives » envoyĂ©es par son voisin, ou que l’on a rencontrĂ© une mĂšre qui laisse son enfant dĂ©pĂ©rir parce que le vĂ©gĂ©talisme, c’est la meilleure façon de sauver le monde »  et qui veut encore acheter de nouveaux bouquins dans le style de la bidoche » pour mieux se convaincre
 Mais libre Ă  vous, Pavie Pascal, de ne pas manger de viande. Julien, je suis tout Ă  fait d’accord avec vous, les ceux qui savent » me hĂ©rissent le poil, quel que soit leur bord, du reste. Mais les sectes ou comportements sectaires sont trĂšs en vogue de nos jours. Et rĂ©pondent probablement aux besoins rĂ©els ? C’est une autre question de certaines franges de la population. AprĂšs, autant je ne plains pas le RMIste qui achĂšte un truc contre les ondes nĂ©gatives » Ă  100 € c’est clairement de l’escroquerie – et dans une escroquerie, il faut un escroc mais aussi un pigeon, autant me dĂ©becte profondĂ©ment celui qui, pour des convictions religieuses » ou philosophiques », va refuser une transfusion sanguine et qu’on ne me parle pas de l’histoire du sang contaminé  ou, comme vous le dites, laisser crever son mĂŽme parce que tel ou tel truc qui pourrait le sauver, c’est le mal » ! De toutes maniĂšres, qu’attendre d’un ouvrage intitulĂ© la bidoche » ? Ne le liront que les convaincus. A noter, Ă  lire les communiquĂ©s de presse et articles » sur ce bouquin, les mĂȘmes dĂ©lires paranos sur des complots » et des lobbies » je n’ai pas trouvĂ© la 4Ăš de couv, juste l’intro », qui est assez hallucinante aussi . Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. Mais bon, la vie en noir OU blanc est tellement simple
 Je remarque juste qu’il n’existe, Ă  ma connaissance, aucun bouquin s’attachant Ă  dĂ©montrer que les lĂ©gumes ou, de maniĂšre plus large, le vĂ©gĂ©tarianisme, c’est le mal. » Oui. Et ça devrait vous mettre la puce Ă  l’oreille. Effectivement, il n’y a aucun carnivore strict si ça existe
 Ă  faire ce choix par Ă©thique, tandis que l’immense majoritĂ© des vĂ©gĂ©tariens doit faire preuve de libre-arbitre, rĂ©flexion personnelle, et affronter seul le monde omnivore » qui l’entoure pour faire son coming out et affirmer son vĂ©gĂ©tarisme. Sans doute moins depuis ces derniĂšres annĂ©es l’apparition d’internet, qui facilite l’échange d’informations entre vĂ©gĂ©tariens, mais il y a 15 ans, c’était le cas Le vĂ©gĂ©tarisme a toujours existĂ©, et en occident, on ne devenait vĂ©gĂ©tarien que par soi-mĂȘme, par conviction personnelle, malgrĂ© toute la phobie maladive et irrationnelle face Ă  ce choix phobie qui cache tout simplement cet immense besoin de justifier son confort personnel, vĂ©hiculĂ©e depuis l’enfance par l’entourage. Et ça a Ă©tĂ© mon cas, je suis devenu vĂ©gĂ©tarien de moi-mĂȘme, Ă  la majoritĂ©, sans soutien, dans une famille carnivore, sans ami vĂ©gĂ©tarien pour me soutenir, sans aucun discours pro-vĂ©gĂ©tarien en France, juste parce que j’ai toujours voulu l’ĂȘtre depuis l’enfance, avant mĂȘme de savoir que c’était biologiquement possible. Parce que le vĂ©gĂ©tarisme n’est pas une secte puisqu’elle est au contraire construite sur le principe inverse d’une conviction personnelle rĂ©flĂ©chie qu’on doit affirmer et opposer Ă  la pensĂ©e universelle » ambiante, mais une rĂ©flexion morale Ă  la portĂ©e de tous. Julien et Otto on peut ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien ou vĂ©gĂ©talien et stupide laisser crever un enfant, on peut aussi ĂȘtre carnivore et stupide. Nous avons tant de choses Ă  partager. Il ne faut pas occulter certaines raisons invoquĂ©s par les vĂ©gĂ©tariens et qui ont le mĂ©rite de faire rĂ©flĂ©chir. Quant aux ceux qui savent » c’est effectivement fĂącheux car il y a aujourd’hui tant de thĂ©ories du complot, tant de gens qui ont envie de se croire initiĂ©s que quand il y de rĂ©elles manipulations et du lobbying rĂ©el les gens sĂ©rieux n’y croit simplement plus, lol. Ce livre me fait un peu peur le titre est une agression! mais il est fort possible que dans ce blabla Ă©sotĂ©rique et mal Ă©crit se glissent deux ou trois vĂ©ritĂ©s sur la viande, non ? Luigi Oh oui, il y a certainement quelques vĂ©ritĂ©s
 que je pense dĂ©jĂ  connaitre pas toutes, mais quelques unes
 et oui, il y a des cons partout, nous ne le dirons jamais assez ! 🙂 Luigi comme le dit Ă  juste titre Julien, oui, des cons, y’en a partout, on est bien d’accord. Et je connais aussi des vĂ©gan » tout Ă  fait intĂ©ressants et sympas, mais, Ă©tonnament, ceux-lĂ  ne sont pas du tout agressifs avec qui que ce soit, ont leurs opinions, les Ă©mettent de maniĂšre mesurĂ©e et intelligible tout en ne se mettant pas la rate au court-bouillon si on est pas d’accord avec eux. Mais, vous l’aurez sans doute remarquĂ©, il est souvent plus facile de rĂąler, critiquer, invectiver, le tout de maniĂšre pĂ©remptoire, plutĂŽt que de dialoguer et d’échanger des idĂ©es. Il est vrai que dans le second cas, on peut se retrouver amenĂ© Ă  devoir relativiser ses propres idĂ©es. Et ça plaĂźt pas Ă  beaucoup de gens
 Quant au bouquin, ouais, y’a ptĂȘt deux-trois idĂ©es
 Mais c’est comme souvent dans les trucs prĂ©chi-prĂ©cha, on saupoudre une grosse masse de n’importe quoi bien malsain la plupart du temps avec deux-trois trucs de bon sens. Mais ça rend pas la grosse masse plus digeste. Donc, autant aller voir ailleurs, oĂč ces deux-trois idĂ©es seront incluses dans un ensemble un tant soit peu plus clair, sain et intellectuellement honnĂȘte. LA VIANDE C’EST LA FORCE 🙂 J’aimerais proposer une expĂ©rience de pensĂ©e 1 Admettons que dĂšs demain l’ensemble des ĂȘtres humains cessent de manger de la viande de mammifĂšre et de la chaire de poisson. 2 Admettons que peu d’entre nous manifestent la volontĂ© d’avoir un boeuf, un mouton, une poule, un thon, un poulpe
 de compagnie. 2 Admettons que les Ă©leveurs cessent alors d’exercer leur mĂ©tier. 3 Admettons que les mammifĂšres et les poissons soient ainsi laissĂ©s Ă  leur sort pour mĂ©moire, je vous rappelle que ce n’est pas parce que l’homme sort de la chaĂźne alimentaire des carnivores que celle-ci s’effondre. Question 1 La biodiversitĂ© sera-t-elle menacĂ©e ? Question 2 Privera-t-on un certain nombre de ces mammifĂšres et poisson du plaisir » de l’ ĂȘtre au monde » ne serait-ce que quelques annĂ©es, mois, jours ? Question 2 bis La mort mĂȘme douloureuse peut-elle annuler les expĂ©riences Ă©ventuellement plaisantes de la vie ? Pour info car je crains que mon propos soit mal interprĂ©té  le fait de manger de la viande ou de la chair de poisson me procure un plaisir violent, mais je m’oblige Ă  restreindre progressivement ma consommation de ces produits. Le cri de la salade qu`on arrache de terre m`est devenu intolerable, je ne mange que du porc desormais JH dans le mĂȘme genre, on pourrait se demander pourquoi les vĂ©gĂ©tariens du moins, ceux qui le sont par refus de la souffrance animale en veulent tant Ă  l’Homme et si peu au chat qui joue pendant 20 minutes avec un mulot terrorisĂ© avant de l’achever. JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? Bob qui reprend JH. les vĂ©gĂ©tariens n’en veulent pas nĂ©cessairement Ă  l’homme, mais vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. Mon chat mange en ce moment mĂȘme des lentilles Ă  l’huille d’olive; Ă©tonnant comme ces animaux s’adaptent, mais je ne peux le raisonner quand il chasse des souris et des insectes, il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. Votre consommation de viande au supermarchĂ©, aprĂšs avoir comparĂ© les prix, est-elle elle aussi d’ordre instinctif ? Je suis vĂ©gĂ©tarien pourtant j’ai peu Ă  redire sur une consommation de viande raisonnable. Mon chat chasse sa viande, cela lui demande un effort, il n’est pas dans la dĂ©mesure et la facilitĂ©. Le danger pour l’homme est de consommer toujours plus de viande car elle est d’accĂšs facile supermarchĂ© et a priori sans limite l’offre et la demande, pourtant on commence Ă  saisir que la Terre est limitĂ©e et qu’une demande trop forte aura tendance Ă  l’épuiser. C’est un peu un problĂšme d’abstraction lorsque la viande est abstraite au kilo, sous papier et sous cellophane, ou lorsqu’elle est abstraite enrobĂ©e d’un feuilletĂ© et nageant dans du chaource fondu, on doit faire un effort de rĂ©flexion et de reconstruction pour se rendre compte que cela reprĂ©sente un effort humain abattoir et terrestreeau, nourriture et terres pour la nourriture, Ă©nergie mĂ©canique . Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. La question, s’il-vous plaĂźt, n’est pas tant celle de la rĂ©partition du travail, mais celle de la rĂ©alitĂ© que nous façonnons et qui finit par nous Ă©chapper. La rĂ©alitĂ© qui se cache est celle de l’animal et des ressources nĂ©cessaires pour le rendre abstrait et enrayonnable ». la rĂ©alitĂ© qui se cache doit pourtant garder son influence sur nos modes de chasseur de base mon chat ou l’homme Ă  l’affĂ»t avec un appeau qui court aprĂšs sa proie a peut-ĂȘtre une idĂ©e moins abstraite de sa vie/survie. Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. La Terre, elle, s’en remettra et continuera Ă  inventer, mais elle n’inventera peut-ĂȘtre plus les hommes. Sans catastrophisme aucun. DĂ©solĂ© pour la longueur de ce message que je pensais arrĂȘter Ă  la cinquiĂšme ligne. MalgrĂ© mon coupe de gueule » je suis une vĂ©gĂ©tarienne gentille » comme vous semblez tous les prĂ©fĂ©rer, c’est Ă  dire muets !!! je suis perclue d’admiration devant l’impressionnant niveau des interventions sur ce forum ! Entre les donneurs de leçons, les ricaneurs Ă  l’humour si subtil, les qui proposent des reflexions de trĂšs haute voléé, les qui pronnent la tolĂ©rance ! chapeau bas !!! Je finirai par quelques citations, il faut avoir l’humilitĂ© de savoir laisser la paroles Ă  des ceux qui savent » 2 ou 3 choses de plus que nous pour y avoir peut-ĂȘtre simplement rĂ©flĂ©chi et s’ĂȘtre remis en question hĂ© oui, ça existe !. Je les remercie au passage pour leur intolĂ©rance » indispensable – il ne faut pas confondre tolĂ©rance et complicitĂ© ». – les animaux ne demandent pas qu’on les aime, ils exigent qu’on leur foute la paix! » ThĂ©odore Monod – Tant que les hommes massacreront les bĂȘtes, ils s’entretueront. Celui qui sĂšme le meurtre et la douleur ne peut en effet rĂ©colter la joie et l’amour ». Pythagore – Le jour viendra oĂč le fait de tuer un animal sera condamnĂ© au mĂȘme titre que celui de tuer un humain. » LĂ©onard de Vinci ProphĂ©ties – Les naturels sanguinaires Ă  l’endroit des bĂȘtes tĂ©moignent d’une propension naturelle Ă  la cruautĂ©. Michel de Montaigne Essais Je n’en mets que quelques-une, des fois que quelques phrases d’humanistes trĂšs divers inspirent ici un minimum de respect et de reflexion. Je lance un appel Ă  ceux qui ont des responsablitĂ©s nous en avons tous !!! et qui ne seraient pas que des ventres sur pattes pour un traitement respetueux et sans souffrance des animaux destinĂ©s Ă  la consommation, ce pourrait-ĂȘtre un bon dĂ©but, non? JH, pardon de le dire si crĂ»ment mais je ne vois pas vraiment oĂč vous voulez en venir. Que voulez-vous dire au fond ? » Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? vous admettrez je l’espĂšre qu’il est plus facile de dialoguer et de raisonner avec un homme qu’avec un chat. » Plus facile, certes. Mais ça ne dit pas en quoi ce serait nĂ©cessaire ou mĂȘme souhaitable. il va aussi traĂźner sur le port et rentre avec des poissons Ă©normes serrĂ©s entre ses canines. » Un jour, vous allez rencontrer un poissonnier en colĂšre 🙂 Une anecdote vĂ©ridique ce matin mĂȘme mon Ă©picier m’a demandĂ© si je connaissais quelqu’un de motivĂ© et de travailleur pour couper de la viande et la charger, en gros pour bosser dans un abattoir. Le travail est en fait si traumatisant qu’il y a une demande constante de main d’oeuvre dans le secteur
 c’est cette main d’oeuvre traumatisĂ©e qui fait le travail pour nous autre et nous permet de vivre dans un monde plus abstrait. » Il faudrait dissocier la part physique et la part psychologique lĂ -dedans. Attaquer Ă  5h du matin et passer sa journĂ©e en chambre froide Ă  porter des caracasses de 50kg, c’est dur et usant pour la santĂ©, traumatisant ou pas. J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je ne dis pas que ça n’existe pas, juste que je n’arrive pas Ă  me mettre Ă  leur place. Par contre, la derniĂšre fois, nous avons Ă©tĂ© rĂ©ellement traumatisĂ© par la visite Ă  un ami vĂ©gĂ©tarien sur le chemin il nous a fait manger du pĂątĂ© d’herbe 🙁 Pour en revenir Ă  l’Homme. C’est justement un intĂ©rĂȘt pour l’homme qui motive parfois les vĂ©gĂ©tariens et ceux qui consomment moins de viande, car avec un mode de consommation excessif c’est bien la survie de l’homme qui est en jeu. » Ne vous en faites pas pour ça quand les bornes seront dĂ©passĂ©es, le prix de la viande fera baisser la consommation bien plus surement que tout votre lobbying. En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 C’est sĂ»r qu’il est plus facile de sauter le pas pour les Anglo-saxons qui n’ont pas cette culture. Il y a bien le culte du barbecue aux USA, mais l’élĂ©ment social doit ĂȘtre aussi important que ce qu’il y a dans l’assiette. JH et Bob, vos remarques sont trĂšs trĂšs trĂšs intĂ©ressantes et j’ai envie d’y rĂ©pondre mais je n’en ai pas le temps tout de suite. J’essaierai de rĂ©pondre demain dans la journĂ©e, j’espĂšre que vous passerez quand mĂȘme jeter un coup d’oeil dans les prochains jours. VĂ©gĂ©tarienne depuis 5 ans je peux affirmer que, depuis que je sais cuisiner les lĂ©gumes correctement, il n’y a plus jamais de conflit entre ma conscience et ma gourmandise. ProblĂšme rĂ©glĂ©. C’était facile non ? Par contre, ce qui est moins facile c’est d’avoir Ă  supporter les rĂ©actions de l’entourage quand on fait son coming out »  Sinon sans devenir vĂ©gĂ©tarien il y a quand mĂȘme moyen de manger des produits animaux tout en tournant Ă  l’horreur qu’est devenu une partie de l’élevage. A voir absolument, les petits films sur la meatrix Quelques vĂ©gĂ©tariens cĂ©lĂšbres François d’Assise Bouddha Charles Darwin Leonard de Vinci Thomas Edison Albert Einstein Epicure Benjamin Franklin Mahatma Gandhi Steve Paul Jobs Co-fondateur de Apple Jiddu Krishnamurti Aldous Huxley Lamartine Martin Luther ThĂ©odore Monod Montaigne Isaac Newton Rajendra Pachauri prĂ©sident du GIEC Platon Plutarque Pythagore Albert Schweitzer George Bernard Shaw Percy Bysshe Shelley LĂ©on TolstoĂŻ Voltaire En lisant un jour un dĂ©bat autour de c’est bien ou c’est pĂŽ bien de tuer les animaux », j’ai lu une remarque trĂšs intĂ©ressante. L’Homme a tellement modifiĂ© son environnement qu’il a bouleversĂ© la chaĂźne alimentaire. Maintenant, c’est lui qui est tout en haut de la chaĂźne. Il n’y a pratiquement plus de prĂ©dateur loups, ours, etc. dans les forĂȘts, les animaux d’élevage sont protĂ©gĂ©s, etc. Les herbivores, que ce soient vaches, moutons, volailles, sanglier, cerfs, chevreuil, etc. ne craignent plus rien sinon l’homme. Or, la chaĂźne alimentaire a entre autre comme fonction la rĂ©gulation des espĂšces afin de maintenir un Ă©quilibre viable. Si l’homme cesse de tuer ces herbivores, les ressources vĂ©gĂ©tales vont manquer, les espĂšces vont manquer d’espace, etc. Puisque l’Homme a repoussĂ© les prĂ©dateurs animaux, Ă  lui d’assumer les consĂ©quences et d’endosser le rĂŽle de prĂ©dateur pour l’équilibre naturel. Toutes les histoires de morale Ă  la c’est pĂŽ bien de tuer » quand il s’agit de tuer pour manger, c’est typiquement humain, ca z’avez trop regardĂ© de films de Disney, vous! ^_^. Les animaux se posent-ils cette question? MĂȘme des animaux comme les chats tuent aussi, et ca ne vous empĂȘche pas de les trouver trop-mignon-choupinou. ah oui, on a tendance Ă  oublier qu’ils tuent parce qu’on les nourrit d’aliments en boĂźte ou de croquettes – mais laissez-les dans un jardin avec des oiseaux
 En fait, le problĂšme n’est pas de tuer des animaux pour manger – encore une fois, c’est naturel! – mais bien l’industrialisation de l’élevage surproduction, condition de vie des animaux souvent dĂ©plorables, alimentation » bourrĂ©e de mĂ©dicaments et d’hormones, gaspillage, pollution, etc. CE N’EST PAS LE FAIT DE MANGER DE LA VIANDE QUI EST A CONDAMNER. C’EST L’EXCES DE L’OFFRE industrialisation de l’élevage ET DE LA DEMANDE c’est vrai que dans les pays industrialisĂ©, les gens tendent Ă  manger plus de viande que leur corps en aurait rĂ©ellement besoin, ET LES CONSEQUENCES QUE CA ENTRAINE. A l’échelle du consommateur, la seule chose qu’on puisse faire, je crois, c’est d’essayer de limiter les dĂ©gĂąts – rĂ©duire sa consommation de viande si elle est excessive, la remplacer certains jours la viande par des alternatives oeufs, tofu, lĂ©gumes secs + fĂ©culents, etc., – privilĂ©gier les produits bio pas seulement la viande, d’ailleurs, mais aussi les produits laitiers et les oeufs d’ailleurs! –> rapport aux conditions d’élevage des vaches laitiĂšres et des poules Bon. Par rapport Ă  ce qu’on peut lire sur ce type de sujet, les interventions crĂ©tines » sont finalement peu nombreuses dans ce fil – c’est dĂ©jĂ  pas mal. Je fĂ©licite Luigi pour ses remarques calmes et argumentĂ©es. Je me limiterais Ă  une remarque, sur le livre de Fabrice Nicolino et sur l’immense malentendu issu de sa pitoyable 4Ăšme de couverture. Je suis surpris que beaucoup enfin, surtout les amateurs de viande, comme par hasard -
 imaginent qu’il s’agirait d’un prĂ©chi-prĂ©cha » et d’un truc Ă©sotĂ©rique. Heu
 DĂ©solĂ© de vous dĂ©cevoir, mais Nicolino est un journaliste reconnu, sĂ©rieux et rigoureux. Écologiste, ça, c’est sĂ»r. Mais rien de ce qu’il Ă©crit n’est fumeux ou Ă©sotĂ©rique. Discutable, comme tout texte engagĂ© – mais basĂ© sur des enquĂȘtes et des faits. Aucun rapport avec les sectes ou la thĂ©orie du complot il fut mĂȘme de ceux qui descendirent en flĂšche le livre de Meyssan. Autrement dit, la phrase ceux qui savent » ne revoie absolument pas Ă  un savoir gĂ©nĂ©ral et Ă©sotĂ©rique encore moins sectaire, mais simplement 
 au fait de connaĂźtre la maniĂšre dont les animaux sont Ă©levĂ©s et abattus, et de connaĂźtre les mĂ©canismes Ă©conomiques et humains de l’industrie agro-alimentaire. En gros, il aide les citadins Ă  sortir de la grande ville » comme nous y invitait Otto
 C’est marrant, parce que quand j’avais lu la 4Ăšme de couverture je l’avais trouvĂ© mal Ă©crite responsabilitĂ© de l’éditeur, pas de l’auteur mais il ne m’était pas venu Ă  l’idĂ©e qu’on puisse faire un contresens aussi gigantesque sur ce bout de phrase. Dans le contexte, ça me paraissait Ă©vident ceux qui savent » = ceux qui se sont informĂ©s ». Point. Il n’est question que de savoir sur l’industrie de la viande », rien de plus. Mais maintenant, je comprends qu’on puisse le lire comme une sentence dĂ©finitive et sectaire c’est vrai que c’est exactement le mĂȘme type de formule !, et je m’étonne que ni l’auteur ni l’éditeur ne se soient aperçus de leur grossiĂšre erreur. En tout cas, je vous invite Ă  dĂ©passer vos a priori encore une fois, je comprends que la mauvaise formulation ait pu les crĂ©er et Ă  lire le livre en question. Ça n’a rien d’embrigadant, de religieux, d’ésotĂ©rique, ou je-ne-sais-quoi. C’est juste un livre militant, Ă©cologiste, qui dĂ©nonce les dĂ©rives de l’industrie de la viande. Avec des faits, indiscutables. Puisque c’est toujours utile de le prĂ©ciser dans un tel dĂ©bat et sur un tel sujet, je suis fil d’éleveur, et j’ai Ă©tĂ© moi-mĂȘme conseiller en Ă©levage en Chambre d’Agriculture. C’est donc en connaissance de cause que je prĂ©cise que le livre de Nicolino est sĂ©rieux aprĂšs, il y aura toujours des gens qui seront gĂȘnĂ©s des tristes excĂšs qu’il dĂ©nonce, et hĂ©las non pas gĂȘnĂ©s par les excĂšs eux-mĂȘmes mais par le fait que Nicolino les dĂ©nonce 
 car ils prĂ©fĂšreraient ne pas savoir comment ça se passe – on en revient Ă  cette formule hĂ©las Ă  double sens. Au fait, j’ajoute que le message de Bob montre deux mĂ©connaissances importantes. La premiĂšre concerne le travail de la viande rouge. Bob a Ă©crit J’ai personnellement du mal Ă  imaginer comment on peut ĂȘtre traumatisĂ© par la travail de la viande, vu nous retrouvons chaque annĂ©e avec mes copains d’école pour prĂ©parer les canards gras. Je l’invite Ă  faire un stage en abattoir. Il verra que ce n’est pas une question de pĂ©nibilitĂ© neutre », mais que le travail de la viande rouge n’a rien Ă  voir avec celui de la volaille – et que ce travail rĂ©gulier n’a rien Ă  voir Ă  un petit plaisir saisonnier et familial pour prĂ©parer du foie gras
 Évitez des jugements basĂ©s sur une connaissance trĂšs trĂšs limitĂ© de ce dont vous parlez, car ça pourrait blesser les gens qui bossent depuis des annĂ©es dans la dĂ©coupe de viande comme certains amis Ă  moi
. Tous ceux qui ont travaillĂ© dans les abattoirs ce qui inclut les ateliers de dĂ©coupe, pas seulement le lieu oĂč l’on abat formellement les animaux tĂ©moignent de l’impact psychologique et physiologique trĂšs fort de l’odeur permanente du sang. Ce n’est pas un hasard si le phĂ©nomĂšne du goĂ»t du sang » et de l’odeur de la mort » est connu depuis des siĂšcles comme conduisant Ă  la violence. Baigner pendant toute la journĂ©e dans ce parfum = composants volatils, vision d’animaux morts conduit Ă  une nervositĂ© extrĂȘme, Ă  une irritabilitĂ©, mais aussi Ă  une forme de bestialitĂ© » qui peut ĂȘtre tout simplement rĂ©gulĂ©e par l’humour gras et le machisme 
 mais qui n’en reste pas moins trĂšs lourde. Ça n’a rien de moral, c’est purement physique. Mais c’est comme ça, qu’on le veuille ou non. Tout le mĂ©tier de la viande le sait tiens, encore cette notion de savoir » rien d’ésotĂ©rique ou de pĂ©remptoire, simplement on ne connaĂźt que ce qu’on connaĂźt -, par dĂ©finition. La deuxiĂšme erreur de Bob concerne la croyance aveugle dans la rĂ©gulation par les prix ». C’est un non-sens dans un monde oĂč les industries de la viande ont beaucoup plus d’argent pour acheter les cĂ©rĂ©ales destinĂ©es Ă  nourrir le bĂ©tail 
 que ne peuvent en avoir les habitants des pays pauvres pour acheter ces cĂ©rĂ©ales dans le but de se nourrir eux-mĂȘmes. Imaginer que la hausse des prix de la viande permettrait d’éviter que la surconsommation de viande Ă©vite la catastrophe, c’est imaginer qu’une Ă©quipe de foot de division d’Honneur puisse gagner la Ligue des Champions sans mĂȘme avoir de quoi payer un seul professionnel ni un seul kinĂ© ou encadrant. Et puis c’est 
 nier la simple rĂ©alitĂ© actuelle. Car la dĂ©rivation de ressources vĂ©gĂ©tales vers les animaux d’élevage au dĂ©triment des populations les plus pauvres, Bob, ce n’est pas une hypothĂšse pour un jour ». C’est aujourd’hui. C’est le vrai monde dans lequel on vit. MĂ©fiez-vous des formules toutes faites de certains Ă©conomistes qui n’ont jamais mis les pieds dans une ferme et encore moins dans un village africain ! et qui se contentent de rĂ©citer bĂ©atement ce qu’un livre leur a appris lequel livre a Ă©tĂ© Ă©crit par quelqu’un comme eux, qui a reçu ces formules toutes faites d’un livre Ă©crit par 
 etc.. Croire que les prix empĂȘcheront demain que se poursuive le gĂąchis et la misĂšre créés par les mĂ©canismes dĂ©jĂ  en cours aujourd’hui, c’est vraiment vivre sur une autre planĂšte. Vous ĂȘtes sĂ»rement de bonne foi, je ne vous blĂąme pas. Mais je vous invite Ă  regarder un peu plus loin. Bravo Insolente Veggie, votre blog m’a fait Ă©clater de rire plusieurs fois derriĂšre mon Ă©cran ! Je vais Ă  prĂ©sent pouvoir dĂ©gainer les points carotte ! Je rejoins Jacques C sur Nicolino malgrĂ© ce que j’ai Ă©crit un peu plus haut sans connaĂźtre le personnage. a d’ailleurs publiĂ© il y a quelques jours un chat avec lui, qui montre sa mesure et son sĂ©rieux. C’est bien argumentĂ© et documentĂ©, pas extrĂȘmiste pour un sou. Cela vaut la peine de lire ce chat que l’on soit non-vĂ©gĂ©tariens ou comme moi un monstre assoiffĂ© de sang de lĂ©gumes. Nicolino dit lui-mĂȘme ne pas ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. JH et Bob, Jacques C a trĂšs bien repris certains des points sur lesquels je souhaitais rĂ©agir. – la crise rĂ©cente semble nous dire qu’il est illusoire et dangeureux de croire Ă  une rĂ©gulation du marchĂ© par et pour le marchĂ© qu’il s’agisse d’actions financiĂšres ou de viande. S’il y a rĂ©gulation, elle ne se fait au final que par des crises violentes aux consĂ©quences nĂ©fastes. Ne vaut-il pas mieux discuter calmement d’une consommation de viande plus adĂ©quate, faire face honnĂȘtement et reconnaĂźtre que nous allons au devant de certains problĂšmes ? Soyons responsables dĂšs maintenant et discutons ensemble de ce que nous voulons faire plutĂŽt que de payer cher des crises que nous aurons prĂ©cipitĂ©es en nous voilant la face trop longtemps. – Sur les canard gras, vous semblez dire que vous vous y retrouvez entre amis, une fois par an
 cela a l’air plutĂŽt convivial et ponctuel. Pour ceux qui sont Ă  l’abattoir il s’agirait plutĂŽt d’un travail quotidien, qui use beaucoup plus psychologiquement que physiquement, en outre les quantitĂ©s de sang et de carcasse du boeuf et celles du canard sont trĂšs diffĂ©rentes. Je viens pour la premiĂšre fois de voir une vidĂ©o sur un abattoir d’une grande marque de viande qui commence par Cha » et qui finit par al » non ! pas Chacal » !
 il suffit de taper [ mettre ici le nom de la marque] vu de l’intĂ©rieur » et on le trouve. En gĂ©nĂ©ral les films dits gores » me font rire, mais lĂ  pas dut tout. C’est vraiment
 Ă©difiant. – Je crois que ce qu’il essayait de dire, c’est que si tout le monde Ă©tait vĂ©gĂ©tarien ces animaux dont on peut regretter la souffrance Ă  l’abattoir ne seraient mĂȘme pas nĂ©s. Serait-ce vraiment mieux pour eux ? » Sans Ă©levage – ce qui n’est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire ni souhaitable mais je me replace dans votre exemple- ces animaux n’existent pas, la question de savoir ce qui est mieux pour eux disparait du mĂȘme coup. Pour le comprendre, c’est surtout la notion de temps qui joue imaginons que nous arrĂȘtions maintenant l’élevage, en 2009-2010. Placez-vous maintenant en 2070 Ă  la place de quelqu’un qui n’a pas connu cet Ă©levage va-t-il penser que l’on devrait recrĂ©er des animaux d’élevage juste pour qu’ils puissent vivre un peu parce que c’est mieux que rien du tout ? Avouez que ce serait vraiment curieux voire absurde, peut-ĂȘtre mĂȘme un peu dangereux. Nous n’avons pas d’autre explication 😉 – En attendant, n’espĂ©rez pas que le vĂ©gĂ©tarisme puisse devenir plus qu’ultra minoritaire en France la culture gastronomique y est trop importante. Il est hors de question de renoncer au boeuf bourguignon, Ă  la choucroute garnie, au cassoulet, Ă  la bouillabaisse, au kig ha farz, Ă  la daube niçoise, au lapin Ă  la biĂšre, au baeckeoffe, 
 » Les cultures Ă©voluent, la consommation de viande elle mĂȘme a largement accelĂ©rĂ© au cours du dernier siĂšcle et la gastronomie a Ă©voluĂ© dans ce sens. Il s’agit d’un hĂ©ritage prĂ©cieux mais Ă©volutif. Des nouveaux plats se crĂ©ent d’autres disparaissent, nous en crĂ©erons de nouveaux. Peut-ĂȘtre pouvons-nous encore enrichir ce patrimoine et ses bienfaits en approfondissant la cuisine qui n’inclut pas ou peu de viandes. C’est un bon pari sur l’avenir, je crois. Il ne s’agit pas de supprimer totalement la viande mais de rĂ©duire fortement et de dĂ©banaliser sa consommation. Encore une fois il ne faut pas subir un hĂ©ritage si celui-ci s’avĂšre pouvoir avoir des consĂ©quences nĂ©gatives pour nous, cela vaut autant pour la culture gastronomique que pour certaines formes du marchĂ© qui est aussi un legs culturel au fond. Bonjour, je vous dĂ©couvre grĂące Ă  Vidberg et j’aime votre blog. Alors pour rĂ©pondre Ă  la question de cette note. Oui ma bonne conscience m’a rattraper et aprĂšs avoir mangĂ© pendant 40 ans de la viande c’est fini pour j’espĂšre les prochaines 40. Je n’en mange plus car je refuses de cautionner d’avantage un sytĂšme qui utilise l’animal comme un objet et mets au point des mĂ©thodes de plus en plus odieuses juste pour le profit. Depuis plus d’un an que je n’en mange plus j’ai dĂ©couvert des tas de choses qui peut-ĂȘtre vous interesserons 1 la viande c’est quand mĂȘme trĂšs surfait et c’est souvent l’accompagnement qui fait toute la magie. 2 Oui la viande c’est bon mais bizarrement ça me manque pas du tout je la mangeais pourtant de prĂ©fĂ©rence saignante. 3 En cuisine française souvent tout tourne autour de la viande et quand on doit s’en passer sur le coup on est tout dĂ©semparĂ©. 4 Je dĂ©couvre que la base du vĂ©gĂ©tarisme j’aime pas trop ce terme ça fait militant, bien que dans les faits je le sois, mais c’est avant tout un choix personnel, mes proches mangent toujours de la viande je la leur cuisine d’ailleurs c’est pas les lĂ©gumes c’est les cĂ©rĂ©ales bien plus protĂ©inĂ©es que la viande et, sur le web, que les vĂ©gĂ©tariens sont des gourmets. 5 je dĂ©couvre des tas de truc trĂšs rigolo tofu, panisse et surtout le seitan. et me dis que les asiatiques sont trĂšs malins. 6 Je dĂ©couvre le point maillard et comprend pourquoi le seitan ressemble Ă  de la viande aprĂšs cuisson et que sans cuisson la viande c’est pas bon. 8 Je me dis que tout n’est que chimie et me dis encore que le culte de la viande c’est quand mĂȘme un gros pipeau d’industriels. 9 AprĂšs ces mois de vĂ©gĂ©tarisme je suis toujours en vie youpi et mieux je mange infiniment plus Ă©quilibrĂ© qu’avant car je ne paresse plus Ă  me contenter que de la viande et quelques lĂ©gumes autour. 10 Je suis en train de lire bidoche » du journaliste nicolino qui a fait un best-seller sur les pesticides et je me dis que vraiment je suis ravie de ma dĂ©cision et qu’elle me rend trĂšs heureuse. CrĂ©pidule> Le Seitan oui, trĂšs bonne idĂ©e, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ça j’avais une copine bio-vĂ©gĂ©-etc Ă  un moment et j’en ferai un note car cet aliment mĂ©rite le dĂ©tour. Sinon, vous parlez de viande saignante et dĂ©solĂ© mais de le lire ça me donne envie d’un bon steak
 Je crois que je serai trĂšs triste si un jour, je me disais que je ne mangerai plus jamais un aliment, que ce soit de la viande ou des lĂ©gumes, des cĂ©rĂ©ales ou des fruits, du poisson, etc
 Sauf pour les petits pois en boĂźtes, j’en parlerai aussi par la suite ici ! Merci pour votre soutien en tous cas. Ah oui une note sur le seitan chouette alors. Pour ce qui est du steak saignant comme je n’y vois plus un aliment mais un animal ça fait toute la diffĂ©rence ! En fait l’arrĂȘt de la viande, ça me fait un peu comme la clope. J Ȏtais grosse fumeuse et j’ai arrĂȘtĂ© grĂące au pr Lagrue du service tabacologie de creteil, pardon pour la pub mais si ça peut sauver des vies ;D il y a maintenant dix ans. Quand j’ai arrĂȘtĂ© la clope disais-je, je me suis jamais dis c’est fini pour toujours », je me suis dis un jour aprĂšs l’autre et on verra bien ». Pour la viande mĂȘme topo toutes proportions gardĂ©es car il n’y a pas d’accoutumance Ă  la viande quoique ?, un jour pousse l’autre et Ă  ce jour quand je vois mon compagnon manger son steak bio of course ça me fait ni chaud ni froid ! Au final la satisfaction de mon Ă©go Ă  ne plus cautionner un systĂšme concentrationnaire est supĂ©rieur Ă  la satisfaction de mon estomac et tout bĂ©nef pour mon moral pour ma santĂ© aussi mine de rien et Ă©videmment pour la planĂšte ! Être intĂ©griste, fĂ»t-ce vĂ©gĂ©tarien ou viandard, ne change rien Ă  la stupiditĂ© de la fermeture d’esprit qui en est la consĂ©quence. S. Jobs, dans la liste des veggies cĂ©lĂšbres, vient de se faire changer son foie, on ne saura s’il y a un lien avec un vĂ©gĂ©tarisme mal Ă©quilibrĂ© le carotĂšne est cangĂ©rigĂšne au niveau du foie
. On peut toutefois se poser la question pour de vrai. Nous nous accordons tous Ă  reconnaitre la nĂ©cessitĂ© d’une gestion civilisĂ©e, condition minimale de la dignitĂ©, des morts d’animaux d’élevage, mais en avons-nous rĂ©ellement le choix ? Peut-ĂȘtre serait-ce la 1Ăšre revendication un label Viande digne » ? Moi, ca fait 20 ans que je suis vegetarienne. De temps en temps, moi aussi, je depasse un camion de poulets, cochons etc 
 quand je passe et que j’ai un mangeur de viande dans la voiture, la conversation tourne toujours comme ceci La personne commence par dire 
 Ohhhh les pauvres cochons etc 
 et ce termine par une recette de porc !! Hi! Hi! comme ça dĂ©clenche des com’-fleuves! sinon, ça a l’air bien digeste l’andouillette au chaource! un mix de spĂ©cialitĂ©s quoi. Sont fous ces traditionnalistes. tout est bon dans l’cochon! meme les poils dont on faisait des blairaux pour se raser! Moi j’ai trĂšs bonne conscience. Je suis devenu vĂ©gĂ©tarien il y a un an et demi surtout parce que la production de viande est une catastrophe environnementale, mais aussi pour des questions de souffrance animale et de santĂ© et je mange trĂšs bien. Quand on est vĂ©gĂ©tarien, on devient souvent de fait trĂšs inventif en cuisine et on dĂ©couvre plein de choses dĂ©licieuses qu’on ne cuisinait pas forcĂ©ment auparavant ! Face Ă  ce dĂ©bat, je ne vois qu’une seule solution manger du ragondin !! Quelqu’un a des recettes ? Oui pour le ragondin!! C’est excellent en terrine grossomodo, prendre la mĂȘme recette qu’une bonne terrine de liĂšvre de mamie et changer la viande par de la viande de ragondin. Et puis lĂ  au moins, pas de risque d’avoir Ă  faire Ă  de la viande Ă©levĂ©e dans des conditions dĂ©plorables
 ^^ PS non ce n’est pas du second degrĂ©, le ragondin est vraiment dĂ©licieux en terrine mĂȘme si c’est effectivement surprenant
 Au nom de plein de filles vĂ©gĂ©tarienne on aime quand mĂȘme bien certaines saucisses non? Et on ne sait finalement pas grand chose sur leur Ă©levage
 hi hi J’aimerais bien discuter sur le fond, mais j’attends que les vĂ©gĂ©tariens cessent de parler de carnivores ou de viandards, mais qu’ils utilisent le mot correct omnivore. Un peu de rigueur sert dans la discussion. Par exemple, tout Ă  l’heure, avec mon jambon de pays 30 Ă  40 g, j’ai mangĂ© des patates sautĂ©es et de la salade. Dessert cerises. Ce n’est pas l’alimentation des tigres et des chats, ces affreux spĂ©cistes. Le plus marrant manger ce que je suis capable de tuer. Envoyer des posts seulement si on est capable de fabriquer un ordinateur. Haha! C’est vous qui avez convaincu Mark Zuckerberg de ne plus manger de viande sauf s’il avait tuĂ© l’animal ? L’omnivorisme est une simple pratique alimentaire. Mais le carnisme est l’idĂ©ologie qui entretient la croyance qu’il est normal, naturel et nĂ©cessaire » de manger de la viande pour un humain. Alors qu’il est manifestement possible, et donc juste, de vivre bien et longtemps en se passant de tuer des animaux pour les manger. Et pourtant, en n’importe quelle autre circonstance, on estime qu’il est mal de tuer un animal quand ça n’est pas nĂ©cessaire. Je ne crois pas qu’on torture ou tue un humain ou un animal Ă  chaque fois qu’on fabrique un ordinateur. Bonjour, Pour ma part, imaginer ne pas manger de viande est pour moi impossible tt tt vĂ©gĂ©tariens militants, passez votre chemin!. Cependant, je vais apporter ma propre eau au moulin de culture africaine, un plat doit souvent avoir de la viande ou poisson mĂȘme si elle est en petit volume si,si!. Il n’est pas rare de pouvoir acheter sa viande vivante sur les marchĂ©s africains et vous devez dc la tuer vous mĂȘme, dĂ©jĂ  vu. Une vache ou un cochon est souvent rĂ©servĂ© pour les grandes occasions mariages, deuils
. Pour ma part, ca ne me gĂȘnerait pas de tuer ma viande ainsi, et me contenter d’un minimum, sans aucun scrupule. Cependant, en sociĂ©tĂ© occidentale, je vais me contenter de prĂ©fĂ©rer la viande bio ». Je trouve ce qui est nĂ©faste est la dĂ©mesure, et notre sociĂ©tĂ© de consommation actuelle. Mais souvent dans ce genre de dĂ©bats, on prĂ©fĂšre s’intĂ©resser Ă  un sous-problĂšme qu’au problĂšme qu’est la sociĂ©tĂ© d’extra abondance
 Etre un vĂ©gĂ©tarien est un choix, mais je ne pense pas qu’il soit particuliĂšrement plus lĂ©gitime qu’un autre. Certains se moquent souvent de l’argument de la salade qui souffre, opposĂ©e Ă  une accusation de manque d’empathie des omnivores, mais il est pour ma part du mĂȘme accabit. Il est juste aujourd’hui plus facile – avec les avancĂ©es de la science – d’avoir de l’empathie pour la souffrance d’une vache, ca ne veut pas dire pour autant que les plantes fruits, lĂ©gumes ne souffrent pas, vivants eux aussi. Conclusion la mesure doit ĂȘtre clĂ©. Pour une autre sociĂ©tĂ©? AudVoo La souffrance est ressentie par un individu, qui centralise les signaux. Il n’y pas de place pour un individu dans une plante, puisqu’une plante n’a pas de traitement central des signaux, de mĂȘme qu’elle est capable de gĂ©nĂ©rer deux organismes distincts si on en coupe un morceau. Une plante est l’équivalent de n’importe quel organe humain sĂ©parĂ© du corps On peut le maintenir en vie » en lui apportant le sang et les nutriments nĂ©cessaires, c’est-Ă -dire en maintenant en vie chacune des cellules, mais il n’y a pas pour autant de souffrance. Je ne peux pas dire que je dois respecter mon nez, mes oreilles, un morceau de mon intestin, etc. pour la souffrance que ressentirait l’infinitĂ© d’individus potentiels dont je serais constituĂ©. Celui qui souffre, c’est moi. De plus Moins d’animaux d’élevage = moins de plantes mangĂ©es. Donc de toute façon, moins de souffrance animale = moins de souffrance tout court. Par ailleurs, toute relativisation sur la valeur de la vie animale revient tout simplement Ă  dire que le mal n’existe pas. On peut relativiser de la mĂȘme maniĂšre tout mal fait Ă  un humain. Pourtant, le mal existe, et on s’en abstient autant que possible quand on en prend conscience. Ping V comme vĂ©gĂ©tarien A boire et Ă  manger Eh ben moi Guillaume Long, c’est grĂące Ă  ton blog que je suis devenue vĂ©gane. Pas Ă  cause de cet article, mais de celui-ci, en cliquant sur un des personnages je vous laisse deviner lequel la gourmandise m’a attirĂ©e d’abord, et ensuite je me suis renseignĂ©e sur l’exploitation des animaux Maintenant quand je fais des recettes d’ABAM, je les fais en version vĂ©gane. Comme quoi ! 🙂 Les commentaires sont fermĂ©s. Ce jeudi, partout dans le monde, notamment en France et surtout Ă  Lyon, on cĂ©lĂ©brera le Beaujolais Nouveau. Cette forte tradition avant tout locale rappelons pour les ignares et les nuls en gĂ©o que le village de Beaujeu est situĂ© Ă  60km de Lyon possĂšde autant d’adeptes que de dĂ©tracteurs. Alors, doit-on fĂȘter l’arrivĂ©e de cette nouvelle cuvĂ©e de Beaujolais, en 2013 ? On a posĂ© la question Ă  nos lecteurs via notre page Facebook et notre compte Twitter et avons sĂ©lectionnĂ© 3 arguments contre et 3 arguments pour. C’est dĂ©gueulasse ! “Je n’ai jamais compris pourquoi on faisait tout un foin pour ce vin trĂšs quelconque” On va pas se mentir, hein ! Le Beaujolais n’est pas un grand vin. Pourquoi faire la fĂȘte pour un vin qu’on commande en pot quand on se fait un bistro le midi ? Le coup de la banane “Alors que la situation Ă©conomique du pays s’aggrave de jour en jour. Il inquiĂ©tant de voir autant de gens s’interroger pour savoir si le Beaujolais Nouveau a un gout de framboise ou de banane plutĂŽt que de trouver des solutions au chĂŽmage et Ă  la misĂšre
” Franchement avez-vous dĂ©jĂ  senti un gout de banane dans du vin ? On a parfois un peu du mal Ă  comprendre l’engouement autour du Beaujolais Nouveau et cette nĂ©cessitĂ© de savoir quel gout il a. Mais bon tout le monde en parle et ce vendredi, Ă  la machine Ă  cafĂ©, la traditionnelle question “Tu fais quoi ce week-end?” sera remplacĂ©e par “Alors il a quelque gout le Beaujolais ?”. Une beuverie marketĂ©e “Le marketing rĂ©cupĂšre tout ! Il fallait bien qu’il fasse quelque chose autour des beuveries en groupe. Des gens avec des diplĂŽmes ont baptisĂ© ça le Beaujolais Nouveau. Ca reste toujours aussi alcoolisĂ©, mais il y a maintenant un concept derriĂšre. En plus il y a un cotĂ© terroir, les bobos sont ravis.” La tradition du Beaujolais Nouveau n’est plus ce qu’elle Ă©tait. Quand on voit les rayons des supermarchĂ©s plein de bouteilles et les japonais s’enthousiasmaient pour ce vin mĂ©diocre, on se dit que tout ça est allĂ© beaucoup trop loin pour ce qui Ă©tait au dĂ©part une simple dĂ©gustation de vin primeur. Pour le Beaujolais Nouveau La tradition “Oui c’est devenu trĂšs marketing, mais c’est aussi l’occasion de faire la fĂȘte avec ses collĂšgues et ses potes. Bref ça crĂ©e du lien, c’est ce qui importe le plus” L’hiver approche, l’ambiance est maussade
 Un petit coup de Beaujolais et ça repart ! Le Beaujolais est un vrai bon moment partagĂ©, alors mĂȘme si c’est un peu commercial, on aurait tort de s’en priver. Les trucs Ă  cotĂ© “Le Beaujolais Nouveau n’est qu’un prĂ©texte. Le mieux reste encore le fromage fort tartinĂ© sur du pain frais grillĂ© et quelques bonnes tranches de saucisson artisanal.” Le Beaujolais Nouveau, c’est aussi l’occasion de se rappeler comme si on pouvait l’oublier tous les bons produits que propose la rĂ©gion lyonnaise. Alors, on se lĂąche sur le fromage et la charcuterie ! Le bon Beaujolais “Les gens qui trouvent le Beaujolais Nouveau dĂ©gueulasse sont toujours ceux qui achĂštent leurs bouteilles au supermarchĂ©. CoĂŻncidence ?” Il ne faut pas vous s’étonner que votre bouteille achetĂ©e au Franprix pique un peu. Le Beaujolais Nouveau est un bon vin pour peu qu’on se donne la peine de faire un petit effort. L’idĂ©al est d’aller le chercher directement sur place auprĂšs d’un petit vigneron qui vous filera quelques bouteilles avant le jour J. Et vous ? Choisissez votre camp ! Donnez votre avis dans les commentaires en inscrivant “pour” ou “contre” en dĂ©but de votre message. Les bons plans de CityCrunch pour le Beaujolais Nouveau Nous ne pouvions pas finir cet article sans quelques bons plans Beaujolais Nouveau DĂšs ce soir, Ă  la Confluence ! Le Beaujolais Nouveau c’est ce mercredi Ă  minuit. Mais les festivitĂ©s commencent dĂšs 19h Ă  la Confluence avec un apĂ©ro gĂ©ant. Au programme roulĂ© de tonneaux, show pyrotechnique, bouffe, DJ et bien sĂ»r perçage de tonneaux et dĂ©gustation aux 12 coups de minuit. C’est GRATUIT ! Plus d’info Ce jeudi, en mode solidaire On peut picoler et sauver le monde, si, si. La preuve avec la soirĂ©e Beaujolais Nouveau organisĂ©e par l’Entraide Protestante L’association fournit vĂȘtements, nourriture, aide, garde aux plus dĂ©munis, sans distinction de clivage religieux ou autre. Tous les bĂ©nĂ©fices seront reversĂ©s aux plus dĂ©munis. Plus tu bois avec modĂ©ration ou quelqu’un d’autre plus tu aides les gens. C’est pas beau ? Ca se passe au 12 rue Corneille, dans le 3Ăšme arrondissement de 18h30 Ă  20h Plus d’info On vous souhaite un trĂšs bon Beaujolais Nouveau 2013 et vous rappelle que l’abus d’alcool est dangereux pour la santĂ©. VĂ©ritable gardien du temple Ă  l’origine de CityCrunch cela fait bien longtemps qu’il a perdu la clĂ© et laisse entrer tout le monde. Accro Ă  la street food, aux jeux vidĂ©o rĂ©tro et aux sports de glisse, Qyrool voue une passion secrĂšte pour les Lego. ➔ Suivez Qyrool sur Instagram. Trouvez d'autres articles qui parlent de Beaujolais nouveau Un dernier article pour la route Quoi?! Vous ne suivez pas encore Lyon CityCrunch sur Instagram? Oh lala ! C'est par ICI. Le vĂ©gĂ©tarisme a rĂ©cemment acquisincroyable popularitĂ©. Cela arrive principalement parce que de nombreuses stars, public, personnes cĂ©lĂšbres font activement la promotion de divers types de vĂ©gĂ©tarisme. Beaucoup de modĂšles et d'actrices, dont les chiffres provoquent la jalousie chez beaucoup de filles, affirment que leurs formes prĂ©cises et leur corps parfait ne sont rien de plus que le rĂ©sultat du vĂ©gĂ©tarisme. Bien sĂ»r, il y a une part de vĂ©ritĂ© dans leurs paroles minceur et le vĂ©gĂ©tarisme - les deux sont inextricablement liĂ©es les choses, comme le rejet de la consommation alimentaire des animaux permet de nettoyer le corps des toxines et des impuretĂ©s, qui est l'une des raisons de la perte de poids. Le terme mĂȘme de "vĂ©gĂ©tarisme" en latinsignifie vigoureux, plein de force, fort, actif», et cette dĂ©finition peut ĂȘtre pleinement appliquĂ©e Ă  l'Ă©tat du corps de ceux qui se sont engagĂ©s Ă  consommer exclusivement des aliments vĂ©gĂ©taux. En outre, le refus de manger des aliments pour animaux etla transition vers un rĂ©gime vĂ©gĂ©tal aidera non seulement Ă  perdre des kilos excĂ©dentaires, mais apportera Ă©galement quelques points plus positifs. Cependant, il y a des avantages et des inconvĂ©nients du vĂ©gĂ©tarisme, par consĂ©quent, il ne vaut pas la peine de s'y prĂ©cipiter avec votre tĂȘte, sans le comprendre. Pour commencer, il vaut la peine d'examiner quels sont les types de vĂ©gĂ©tarisme. Donc, il y a des vĂ©gĂ©tariens tels que les vĂ©gĂ©taliensles gens rejettent complĂštement toute nourriture animale, y compris le miel, le lait, les Ɠufs, les ovovĂ©gĂ©tariens ceux qui ne mangent pas de poisson, de produits laitiers et de viande, mais incluent le miel et les Ɠufs, les lactovĂ©gĂ©tariens mangent des produits laitiers, excluant du rĂ©gime les poissons, les Ɠufs, la viande, les aliments crus le rĂ©gime alimentaire de ces personnes se compose de lĂ©gumes crus, de fruits et de noix qui ne sont pas soumis Ă  un traitement thermique. Cependant, le vĂ©gĂ©tarisme, dont les avantages et les inconvĂ©nients semblent relever de la surface, n'est en rĂ©alitĂ© pas si simple et, par consĂ©quent, il suffit de s'asseoir sur un rĂ©gime alimentaire aussi unique que celui des aliments vĂ©gĂ©taux. Les aspects positifs du vĂ©gĂ©tarisme sont les suivants Menu Ă©quilibrĂ© de lĂ©gumes, fournissantle corps a un grand nombre de nutriments utiles, il est capable de le dĂ©barrasser de l'inutile, accumulĂ© pendant une pĂ©riode suffisamment longue de scories et de nombreux experts de divers pays dĂ©clarent que manger uniquement des aliments vĂ©gĂ©taux peut constituer une prĂ©vention suffisamment efficace contre les maladies graves, en particulier le uniquement de la nourriture d'origine vĂ©gĂ©tale contribue Ă  amĂ©liorer la mĂ©moire et affecte le rĂ©gime vĂ©gĂ©tal aidera si nĂ©cessaire pour se dĂ©barrasser de l'excĂšs de poids, et le faire une fois pour toutes. Cependant, n'oubliez pas qu'il avĂ©gĂ©tarisme, avantages et inconvĂ©nients, et devrait donc ĂȘtre familier avec le cĂŽtĂ© nĂ©gatif. Il est bon de se rappeler qu'un peu de temps l'organisme peut fonctionner normalement sans l'arrivĂ©e de protĂ©ines animales. En gĂ©nĂ©ral, le mal du vĂ©gĂ©tarisme, ses aspects nĂ©gatifs peuvent ĂȘtre identifiĂ©s comme suit Il est difficile de s'adapter Ă  la ration de lĂ©gumes dans le cas dehabitudes de manger des produits de viande gras. Pour ce faire, vous devez travailler sur le changement de conscience, en le reconstruisant de maniĂšre Ă  pouvoir profiter de la nourriture d'origine transition brutale vers le vĂ©gĂ©tarisme provoque une diminution de la quantitĂ© d'adrĂ©naline dans le sang, ce qui entraĂźne l'apparition d'une fatigue et d'une lĂ©thargie chez une personne. Cependant, progressivement, la quantitĂ© d'adrĂ©naline est premiĂšre fois aprĂšs avoir changĂ© pour la nourriture vĂ©gĂ©talela personne poursuit un sentiment de faim, mais c'est un moment psychologique qui finit par disparaĂźtre, et suffisamment de nourriture vĂ©gĂ©tarienne devient suffisante pour vous prĂ©parez un rĂ©gime, vous devez surveiller attentivementfaire en sorte que le corps reçoive toutes les substances nĂ©cessaires Ă  sa vie normale. C'est pourquoi il faudra accorder une attention particuliĂšre au dĂ©veloppement du menu. Cependant, Ă  la fin, le vĂ©gĂ©tarisme, les avantages etles dĂ©savantages de ceux-ci agissent plus comme conseil, ne conviendront qu'Ă  ceux qui ont vraiment dĂ©cidĂ© de rendre leur rĂ©gime alimentaire exceptionnellement vĂ©gĂ©tal. Cela vaut la peine d'essayer. Vous sentirez presque immĂ©diatement si un rĂ©gime si particulier vous convient. Le vĂ©gĂ©tarisme est un sujet controversĂ©- il y a beaucoup des arguments pour et contre le sujet. Je suis un carnivore, donc je n'ai pas une vision Ă©quilibrĂ©e de la pratique du vĂ©gĂ©tarisme- j'adore du viande, et je pense c'est trĂšs important pour nous. Des raisons d’ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien sont pour les Ă©thiques; par exemple, si on veut de mettre en Ă©vidence les conditions des poules en batterie, c'est une bonne mĂ©thode. Aussi, si on est un environnementaliste, on sait que le production de la viande produit beaucoup de mĂ©thane, qui est mauvais pour l'environnement. Cependant, si on est vĂ©gĂ©tarien, on ne peut pas trouver le protein qui est nĂ©cessaire pour une rĂ©gime Ă©quilibrĂ©, donc peut-ĂȘtre on a des problĂšmes de santĂ©. Aussi, c'est difficile pour ses amis oĂč on va chez amis. Finalement, c'est mauvaise pour les fermeurs qui travaillent dans l’élevage du bĂ©tail.

10 arguments pour et contre le végétarisme